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Frère Athelstan tome 8 sur 21

Christiane Poussier (Traducteur)Nelly Markovic (Traducteur)
EAN : 9782264040138
317 pages
10-18 (07/11/2005)
3.83/5   41 notes
Résumé :
En cet été 1380, l'agitation familière des rues de Londres est troublée par l'annonce d'une macabre nouvelle : un prisonnier, capturé en mer quelques jours plus tôt, vient d'être empoisonné dans son cachot de Hawkmere Manor. L'homme était français, et, pour prévenir les représailles de ses compatriotes, Jean de Gand, le régent de la couronne, décide en hâte de mander sir John Cranston et son fidèle clerc, le frère Athelstan, pour enquêter. Mais les suspects sont lég... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Lorsque j'ai envie d'une chouette lecture, je sais que je peux faire confiance au duo d'enquêteurs mis en scène par Paul Doherty : le frère Athelstan et le coroner du roi, sir John Cranston.

Attention, la série de romans les mettant en scène sont de véritables romans noirs !

Le contexte social est présent, avec les miséreux vivant dans la crasse, la promiscuité, mangeant du pain noir et dur, buvant de l'eau croupie, le tout dans un monde où l'hygiène est absente à tous les étages.

A contrario, les riches et les puissants sont très riches (et très puissants), se moquent bien des petites gens qui crèvent la dalle, passent leur temps à chasser, s'amuser et le régent du royaume, Jean de Gand, n'a pas encore compris que si ses sujets avaient moins l'estomac dans les talons, ils penseraient moins à ourdir des complots ou à se révolter.

L'Angleterre et la France sont à couteaux tirés, les guerres entre les deux pays font rage, avec quelques accalmies de temps en temps. On se bat surtout sur la mer, à coup d'attaques de bateaux, de pillages de leur marchandise ou carrément en mettant à sac des villes, tuant tout ce qui y respire. Ambiance…

Les enquêtes de nos deux compères sont toujours un bon prétexte pour nous donner une petite leçon d'Histoire, nous expliquer les moeurs de l'époque, faire de la politique, de l'espionnage, jouer avec les fausses informations afin de dérouter l'ennemi.

Pas de panique pour les allergiques au genre, le tout est parfaitement intégré au récit, l'auteur réussissant le subtil équilibre entre les données historiques et l'enquête policière. Il sait planter ses décors, installer ses personnages, mettre les ambiances qu'il faut, là où il faut, dans le but de vous plonger dans un Londres du Moyen-Âge, mieux que si vous y étiez (ouf, pas d'odeurs dans le roman, ni de risque de marcher sur un truc dégueulasse ou de se prendre la vidange d'un pot de chambre sur la tête).

Comme d'habitude, plusieurs enquêtes se croisent dans le roman. La plus importante concernant des meurtres par empoisonnement d'officiers français, des marins prisonniers, attendant que l'on paie leur rançon. Belle énigme, belle utilisation d'un poison que je ne connaissais pas (mais qui m'intéresse fortement, tiens).

À côté, quelques énigmes secondaires, qui, à première vue, ont l'air simple, voire fantaisiste, comme toujours, mais qui ne le sont jamais. Des fantômes dans le cimetière, ça prête à sourire. Détrompez-vous !

Une femme abandonnée qui se donne la mort, c'est bête, surtout pour elle qui risque de finir enterrée à minuit, à un carrefour, mais non, une fois de plus, il y a autre chose de caché derrière tout cela et qui permet à l'auteur de nous montrer une autre facette de l'époque trouble et dangereuse dans laquelle nos deux amis, Athelstan et Cranston, naviguent.

Mon seul bémol sera pour ce qu'il se passait à la fin dans le précédent roman (Le jeu de l'assassin) : un personnage important recevait l'ordre de déplacement, un ordre qui ne souffrait d'aucun retard. Notre compère faisait ses bagages, quittait l'endroit où il vivait. Suspense terrible. Ben non, au début de ce nouvel opus, il est de nouveau dans ses quartiers, un contre-ordre étant intervenu, lui faisant faire demi-tour avant même que l'on remarque son départ. Heu, un peu facile, non ?

Ce mini bémol n'en est un que parce qu'il donne l'impression que l'auteur a fait du suspense pour rien…

Une fois de plus, la série "Athelstan/Cranston" ne m'a pas déçue, me proposant une belle enquête, avec recherche des indices et travail des petites cellules grises. Je n'avais pas trouvé le modus operandi des meurtres… En tout cas, il me plaît bien (sourire carnassier), ce modus operandi…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Les polars historiques de Paul C. Doherty, avec tous ses pseudo suivant les personnages qu'il met en scène, ne m'ont jamais déçu. Celui-ci est particulièrement bien écrit. L'intrigue est compliquée mais parfaitement cohérente. Les personnages sont très pittoresques et attachants, avec les gentils (très gentils) et les méchants (très méchants).
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On ne change pas une équipe qui gagne. Frère Athelstan toujours aussi perspicace et le coroner Cranston qui sous le masque d'un ivrogne cache un fin limier sous confrontés à un espion sanguinaire. Comme à son habitude l'auteur mêle deux enquêtes qui se télescopent.
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Nouvelle aventure policière de frère Athelstan et de Sir John Cranston, sur un fond politique très prégnant. Efficace.
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Tome 8 - J'aime toujours autant notre détective en soutane
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
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Il avait été horrifié par les ragots, ni infirmés ni prouvés, prétendant qu'on avait ordonné à Athelstan de quitter Londres pour se rendre à Oxford et que seule l'intervention directe à la dernière minute du prieur Anselm l'en avait empêché.
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– Mais qu’est-ce que l’amour ?
– Le plus grand de tous les dons de Dieu ... Cela signifie offrir son cœur, son âme, son corps à l’autre. Il n’admet nul obstacle ; il est pur ; c’est un feu inextinguible.
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Il existe une hiérarchie dans la vie, n’est-ce pas ? reprit le jeune homme. Dans cet ordre, Lady Monica, vous êtes la supérieure. Il en va de même dans la nature. Certains chevaux sont plus rapides que d’autres et certains chiens plus combatifs. Il y a aussi une hiérarchie dans l’amour, avec Dieu au sommet.
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Ses écrits sur l’amour, surtout celui qui doit exister entre un homme et son épouse, sont une lecture réconfortante. Mon passage préféré est celui où il dit que la plus franche amitié est celle qui doit être entre mari et femme.
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C’est terrible de voir mourir quelqu’un que vous aimez, n’est-ce pas, John ? Une fièvre d’été. Elle s’occupait du rosier dans le jardin. Elle est rentrée, trempée de sueur. Le lendemain, au soir, elle a trépassé.
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