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Citations sur Les mystères de la femme (28)

Mais pour les Grecs la puissance de la lune était représentée par Hécate, la Lune Noire. Les rites de cette déesse s'accomplissaient de nuit et avaient surtout pour but de l’apaiser afin de détourner son courroux et le mal qu'il entraînait si fréquemment. Elle est la Dea-Triformis des Carrefours qui égare les voyageurs, la Reine des Fantômes. Elle parcourt la nuit escortée du "train terrifiant des esprits en peine" (jusqu'au Moyen Age on "voyait" les sorcières voler dans les airs conduites par Hécate en personne). C'est la déesse des tempêtes, de la destruction, des terreurs nocturnes. "Car, dit Plutarque, le lune croissante a de bonnes intentions, mais la lune décroissante apporte la maladie et la mort."
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Le désir d'avoir des enfants de chair n'est pas sans lien avec le désir presque universel de l'immortalité. Chez les peuples primitifs ainsi qu'en Orient, l'une des raisons principales qu'on a de désirer des enfants est de s'assurer que quelqu'un aura le devoir d'accomplir des rites funéraires et les sacrifices aux ancêtres qui, croit-on, conservent la vie à l'esprit du défunt et le secondent dans son voyage vers l'autre monde. Chez de nombreux peuples, également, on pense que les parents acquièrent une certaine espèce d'immortalité par leurs enfants qui continuent à porter le nom de la famille et dont les vies prolongent en quelque sorte celle de leurs parents.
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Prenez par exemple le cas d'un homme qui pose des questions précises à sa femme pour qu'elle lui explique certain acte ou certaine attitude et qui découvre cependant qu'elle attache la plus grande importance à un je ne sais quoi intangible qui, pour elle, semble plein de signification. Il est impossible à cet homme d'en comprendre la nature ou la valeur. Il se sentira nécessairement dérouté. Quand cet inexplicable je ne sais quoi surgit dans une discussion, l'homme risque de perdre patience et de le repousser en affirmant son point de vue de toute la force de sa personnalité. Mais, la femme, "convaincue malgré elle", n'en conserve pas moins la même opinion car des considérations qui sont à ses yeux d'une importance capitale ont été complètement négligées. Dans de telles circonstances, l'homme la trouve évasive, insaisissable ; à son avis la discussion antérieure s'était terminée de façon très concluante et elle s'obstine à agir comme si elle n'était pas du tout convaincue.

Dans une situation de ce genre l'homme ne se rend pas compte que les valeurs qu'il a négligées forment l'essence même de l'attitude féminine face à la vie et constituent une partie du principe féminin ou Éros. Mais pour lui ce n'est que la manifestation d'humeurs ou caprices, impalpables riens qu'il vaut mieux traiter avec un indulgent dédain.
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Le symbole qui plus qu'aucun autre s'est maintenu à travers les âges comme le symbole de la femme, non dans ce qu'elle a de commun avec l'homme, - homo sapiens - mais dans ce qui l'en distingue, l'élément féminin par opposition à l'élément masculin, est la LUNE. Dans la poésie, tant moderne que classique, et depuis des temps immémoriaux dans les mythes et légendes, la lune a représenté la divinité de la femme, le principe féminin, de même que le soleil et ses héros symbolisaient le principe masculin. pour les hommes primitifs ainsi que pour les poètes et rêveurs d'aujourd'hui, le Soleil est masculin et la Lune féminine.
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C'est alors que survenaient les Barbares. Une ère de ténèbres régnait jusqu'à ce qu'une nouvelle culture ait pu se former à travers les siècles, non sur les vestiges de l'ancienne, mais spontanément issue de ce peuple inférieur qui avait envahi et anéanti ses prédécesseurs civilisés. (...) Au raffinement succède toujours la brutalité, à la civilisation la barbarie, c'est le cours inévitable de l'histoire.
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Pour comprendre la femme, il est donc indispensable de tenir compte de son caractère lunaire et de la loi du changement qui la régit. (...) N'importe quelle femme me donnera raison si je dis que la vie est cyclique, mais cette femme éprouve la vie au moyen de sa propre nature changeante, ce qui explique qu'à ses yeux, l'expérience de la vie soit cyclique. (...) Aussi est-il évident que si une femme est pleine d'entrain un jour et déprimée un autre jour, il lui paraîtra que les choses ou les circonstances varient, qu'une tâche qui était facile la veille est difficile aujourd'hui : tout va bien cette semaine mais la semaine prochaine, tout ira de travers. Des changements plus marqués encore se manifestent dans ses états d'âme ; tout peut être heureux et couleur de rose maintenant, et dans quelques instants tout sera sombre et désolant.
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Il semble à l'homme que la nature de la femme de caractère semblable à celui de la lune, dépende uniquement de son humeur. Si elle change d'idée, il lui accordera d'une façon générale, que c'est son privilège d'agir ainsi ; mais il ne lui viendra jamais à l’esprit qu'elle change parce que les conditions de sa psyché, qu'elle ne contrôle guère plus que les conditions atmosphériques, ne sont plus les mêmes. L'homme s'imagine toujours que la femme a changé d'idée par pur caprice ou peut-être même pour des raisons égoïstes de convenance personnelle. Il s'attend, quand elle a dit qu'elle ferait une chose, à ce qu'elle la fasse. En un sens évidemment, elle devrait la faire, mais pour autant que la nature de la femme dépend d'une règle de vie cyclique et changeante, il se peut que lorsque le moment est venu pour elle de remplir sa promesse, les conditions aient vraiment changé. Voilà qui est très difficile à comprendre pour un homme, car son principe intérieur est le Logos ; et selon ce principe, si une chose est juste aujourd'hui, elle sera juste demain. En conséquence si un homme décide aujourd'hui de faire quelque chose et que les conditions extérieures n'aient pas changé, il s'attend à être capable d'exécuter son projet le lendemain. Pour la femme, il faut évidemment tenir compte des circonstances extérieures, mais de plus, à cause du caractère toujours changeant de son principe lunaire, les circonstances intérieures doivent aussi être constamment reconsidérées. Cette dépendance à l'égard d'un principe intérieur dont la caractéristique principale est le changement, fait que l'homme trouve qu'elle est instable et qu'on ne peut se fier à elle, pas plus qu'à la lune qu'on appelle l'"inconstante planète".
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Dans ces caractères inexplicables de la lune, l'homme a vu le symbole de la nature de la femme qui lui semble fantasque, changeante, volage et inconsciente. Mais nous pouvons pousser le symbolisme plus loin ; tout comme les mouvements de la lune répondent à un ordre ou à une loi, l'instabilité apparente de la femme obéit aussi à une loi. Mais celle-ci n'est ni plus claire ni plus simple que celle qui régit la lune et qui est tout à fait incompréhensible au profane.
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Aujourd'hui cependant, notre mécontentement devant cette conception mécaniste de la vie ne fait que croître. Il s'est trouvé exaspéré par les problèmes mondiaux de ces dernières années où il nous est apparu de plus en plus évident que le bonheur et la joie de vivre ne naîtraient pas du travail à la chaîne et de la découverte de nouvelles sources d'énergie. Ce mécontentement se manifeste non seulement dans l'anxiété générale mais dans ces névroses et ce découragement, dans ce sentiment de frustration, cette absence d'enthousiasme dont nous souffrons. Cela s'explique en particulier par le caractère déplorable de nos relations humaines. Ou bien nos pères étaient capables d'entretenir des relations plus satisfaisantes, ou bien ils étaient moins sensibles que nous au manque d'harmonie et à l'ennui. Quoi qu'il en soit, il ne fait aucun doute que ce profond découragement et ces névroses sont pour beaucoup dans le dégout de vivre qui affecte tant de nos contemporains. La vie d'aujourd'hui est vide et stérile et, que nous le voulions ou non, nous cherchons à remonter aux sources de la lumière spirituelle qui se cache en nous. Car notre science s'est révélée étrangement impuissante devant l'échec imminent de notre civilisation.
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Le calendrier celtique était donc établi d'après la lune et non d'après le soleil. Même les solstices d'été et d'hiver - moments où le soleil quitte sa position la plus astrale pour gagner sa position la plus boréale et vice versa - qui devraient, semble-t-il, appartenir au calendrier solaire, étaient calculés par les Celtes d'après la lune et recevaient des noms de divinités lunaires. Beltane était le solstice d'été, Samhain celui d'hiver. Dans les deux cas, la fête commençait au moment où la lune se levait. En France on appelait jadis le solstice la lunade.
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