Dans l'univers romanesque de
Thomas Hardy, l'inespoir est au coeur de tout.Il y a toujours une malédiction initiale, et tout s'achéve dans la désespérance.
C'est comme si "une destinée amère joue avec les enfants des hommes pour les empêcher d'être heureux.Non seulement leur sentiment de l'amour, non seulement les difficultés sociales et religieuses s'acharnent sur eux, mais à tout moment des coincidences absurdes et souvent mélodramatiques interviennnent pour acculer ses personnages à leur perte.
On dirait que
Thomas Hardy, si antichrétien qu'il ait été dans ses manifestations littéraires, a eu lui-même une sorte d'appétit chrétien de souffrance et d'humiliation, car on sent qu'il veut souffrir avec ses victimes et qu'il ne les accable sous les coups que pour sympathiser avec elles et faire déborder de son coeur cette pitié désespérée et révoltée qui le caractérise."
Edmond JalouxCommenter  J’apprécie         160