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EAN : 9782383611158
224 pages
Globe (25/05/2022)
3.96/5   24 notes
Résumé :
« Pauvre petite, je t'emmène. Tu ne sais pas écouter. Tu ne sais pas parler. Tu ne sais pas chanter. Je t'enseignerai. » Joy Harjo nous entraîne le long de la route qui a fait d'elle une poète guerrière. Poète, elle l'est depuis sa naissance dans la banlieue de Tulsa, en Oklahoma. Enfant, elle écoute le bruit de la terre, et entend déjà la voix des Anciens. Guerrière, elle est obligée de le devenir?: pour résister à la violence d'un beau-père, au racisme de la polic... >Voir plus
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La poésie de Joe Harjo pour écouter la voix intérieure, « plus que 100 chevaux sur la plaine brumeuse, ou une femme qui se dévêt pour son bien aimé à la lueur du feu. Ce n'est rien de tout cela. C'est plus que tout. »

Joe Harjo traduite de l'anglais par Héloïse Esquié crée avec les histoires racontées par sa tante Lois et son arrière-grand père Monahwee l'arbre de vie de sa famille.
Fille guerrière par héritage de la Nation Cherokee et Muscogee Creek, Joe Harjo devient à son tour Mère en écrivant leur mémoire orale.

Sur les branches de cet arbre généalogique, les oiseaux sont les poèmes des peines profondes et d'une nouvelle naissance venus à elle par la langue Navajo qui l'a conduite sur son propre chemin.

Dans Poet Warrior, le récit autobiographique alterne avec les longs poèmes que j'aimerais entendre de sa voix en langue originale pour une communion encore plus complète. Récit et poèmes se nourrissent l'un l'autre au gré des pensées et des émotions au plus proche du rythme personnel de l'autrice et sans ordre chronologique.
Le berceau de l'écriture de Joe Harjo, ce sont les histoires brisées de la Piste des Larmes qui s'emparent d'elle par les visions et les rêves.

L'autrice et poétesse nous invite dans son quotidien dans l'Etat de l'Oklahoma, à partager ses coups de coeur littéraires et poétiques, ses souvenirs, sa présence au sein du cercle des Anciens, sa joie d'enseigner, ses combats personnels et politiques, son attachement très fort à la maison, la cuisine, sa dévotion aux objets usuels comme la marmite en fonte de sa mère héritée des Natifs de l'est du Mississipi avant le vol des terres sacrées et leur marche forcée vers l'ouest.

Mémoire et émotions sont au coeur de l'histoire autobiographique de Joe Harjo dont il me reste à découvrir maintenant Crazy Brave.

Je remercie Babelio et les Editions du Globe pour cette lecture dans le cadre de la Masse Critique non fiction.
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Je te vois fille-guerrière
Mais bien que tu parles
D'errances et de directions
Ce n'est que ta force présente
Ancrée, et Reine
Que je croise au fond de
Mes oreilles
Que vive ton art, que vive ton
Coeur, ton esprit, ce corps
Vaillants qui luttent pour
Les éléments, les mots
Les valeurs de liberté
Et de bienveillance.

Telle un halo de beauté
Tu rayonnes d'amour
D'histoires et spiritualité
Tu parles de différences
Mais je n'entends que
Luxuriances
Tu parles de rages
Mais je ne perçois
Que poésie, rythme
Chansons, prières…

La vérité c'est que tu transmets
L'aube, le féminisme, le swing…
Au plus proche de la souffrance
Tu es créative, résilience, puissante
Tu enseignes. Rien que cela,
C'est absolument brave et fou
Incroyablement badass et sublime
Divinement audacieux, juste.
Juste poète, juste amie, juste refuge.
Juste guerrière, juste Soeur, juste lien.
Juste. Juste rage. Juste réparation.
Justes mots, justes intentions, juste.

Cette résistance qui te caractérise
Montre un chemin, un espoir
Une façon de se tenir -Debout-
Au milieu du chaos
J'admire tellement la
Femme-Guerrière
L'esprit de Ta poésie
L'engagement sage et éclairé
Que tu dégages en ces pages
Cette suite, confirmant, ta lumière
Déjà éblouissante. On te découvre
Multiple, polyvalente, musicienne
Plume, rugissante, flamme
Vivante, survivante, warrior.

En étant proche de ta quête
De sens, d'identité, de racines
Nous sommes témoins
Des vibrations des peuples
Autochtones, des femmes
De la voix des Anciens
Des marginaux, des guérisseurs
Des âmes, du monde naturel,
Des rituels, de la culture indienne
Des couleurs de la Création.
C'est énorme. Tu ne croyais
Qu'être réceptacle d'histoires
Tu es voie. Tu es soutien.
Tu es voix. Tu es Feu de poésie.
Tu es Joy Harjo
Formidable Poet Warrior
Tu pourrais être ma Soeur
Je peux sentir ton souffle
Je peux affirmer avec joie
Que mon avenir sera entouré
De ta poésie. Je n'errerai plus
En traversant le pont du temps
Parce que je t'ai, toi, Poète-guerrière
Quand, juste, j'ouvre tes livres
Je reçois des coups de coeurs
En pagaille, et rien que pour cela
C'est JUSTE, fort puissant.

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Avec Poet Warrior, Joy Harjo continue à tracer le sillon autobiographique débuté avec Crazy Brave. Il est toujours question de poésie, de transmission, de la force des femmes, des souffrances des peuples autochtones, de spiritualité, de pardon.

Née à Tulsa d'une mère cherokee et d'un père creek, elle nous invite ici à voyager le long des chagrins, des pertes et de son chemin de « poétesse-guerrière ». Elle explore son deuil face à la disparition de sa mère, elle raconte son père, son beau père blanc et violent.

Son texte se déplace avec fluidité de la prose, à la poésie; une poésie de guérison, de compassion, de justice, de résilience. Elle puise l'inspiration dans son passé, dans les stigmates de la violence qui a gangrené sa communauté et sa famille.

C'est le 3eme ouvrage de Joy Harjo que je lis et je suis à chaque fois surprise d'être aussi inspirée par cette femme au parcours tellement éloigné du mien. Ses mots lumineux et sa pensée solaire sont comme une grande respiration. Ils transcendent les frontières et les cultures en appelant les femmes à se réaliser, envers et contre tout, mais sans hargne et sans rancoeur.

Traduit par Héloïse Esquié
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Je vous parlais de Joy en 2020, lors de la parution chez Globe de son flamboyant Crazy Brave. Après la parution de l'Aube américaine, les éditions Globe nous offrent aujourd'hui un troisième ouvrage, Poet Warrior, de la poétesse Creek et son premier roman sort en poche chez J'ai lu.


Joy Harjo est née de parents Cherokee et Creek et commence très jeune à écrire de la poésie. Ses rimes s'inspirent de sa culture amérindienne, de la sagesse de ses ancêtres, et traduisent la puissance de ces symboles, la force féminine, et témoignent de son incroyable humanité. En 2019, elle est la première femme amérindienne a être nommée Poet Laureate des Etats-Unis.

Crazy Brave est un court texte qui se dévore en une nuit, parce qu'il brûle comme un feu ardent. Récit autobiographique, il nous raconte le parcours frénétique de la petite Crazy Brave « follement courageuse » traduction en Creek du nom de Harjo.


Avec Poet Warrior, Joy nous entraîne le long de la route qui a fait d'elle une poète guerrière.
Poète, elle l'est depuis sa naissance dans la banlieue de Tulsa, en Oklahoma. Enfant, elle écoute le bruit de la terre, et entend déjà la voix des Anciens.
Guerrière, elle est obligée de le devenir : pour résister à la violence d'un beau-père, au racisme de la police, au mépris réservé à toutes les personnes marginalisées.

« J'ai commencé à écrire de la poésie parce
que je n'entendais jamais les voix des femmes
amérindiennes dans les débats politiques,
et comment nous étions en train d'aller
de l'avant en respectant ces lois élémentaires et communes à tous les peuples telles
que traiter avec respect toute forme de vie,
honorer ses ancêtres et cette terre. »

Poet Warrior continue le chemin autobiographique de l'autrice. Elle laisse voguer les souvenirs et livre sa mémoire dans une mélopée envoutante. Contrairement à Crazy Brave que l'on dévore, cet ouvrage se lit dans le calme, se savoure et nous plonge dans des réflexions intenses. Écrit dans une langue plus archaïque, elle nous initie à la tradition orale où il est toujours question de transmission, de force féminine, des douleurs et de pardon. Au final, de poésie.

Joy raconte son peuple, qu'elle à du redécouvrir. Elle raconte qu'avant le départ de leur terre, certains sont forcés d'assister à l'intrusion dans leurs maisons de colons armés de Bibles et de fusils. Parmi eux, l'ancêtre de Joy Harjo, Grand-père Monahwee, offre son portrait à l'un de ces gentlemen en le priant de le montrer à ses enfants et de leur raconter son histoire. Quant à moi, dit-il, je ne désire plus voir un seul visage blanc quand j'aurai franchi le Grand Fleuve et serai arrivé en Oklahoma. Il vivra presque centenaire et tiendra parole. Deux siècles plus tard, Joy Harjo décide de revenir sur ces terres par de vieilles pistes. Pour dire l'espérance sans taire la colère. Pour rendre justice à la souffrance sans négliger l'amour intact de la Nature et de tous ses habitants. Pour maintenir la mémoire vive sans entraver le repos des morts. Pour accomplir les rituels, pour réparer ce qui peut l'être, pour épargner aux enfants et petits-enfants les noeuds inextricables des regrets. Pour célébrer, en poète, les noces du deuil et de la paix de l'âme, de l'horreur et de l'aurore américaines.

Dans ses poèmes, elle chante la grandeur et la cruauté d'un pays qui s'est construit dans la violence et le vol des terres de ses ancêtres. À sa voix se mêlent celles de tous ceux qui l'ont inspirée, des poètes aux musiciens, d'Emily Dickinson à Audre Lorde, de sa tante Lois au saxophoniste Jim Pepper. Entre la mélopée d'un chant traditionnel et la mélancolie d'un air de blues, Joy Harjo fait entendre l'hymne d'une nation qui se tient toujours debout.
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J'ai eu le plaisir de découvrir enfin Joy Harjo à travers ce récit autobiographique oscillant entre prose et poésie.

Artiste engagée aux multiples talents (théâtre, peinture, musique, poésie) et professeure à l'Université, Joy Harjo (1951) fut la première Amérindienne à recevoir, en 2019, le titre de Poète officielle des Etats-Unis. Prolongement de Crazy Brave (2020), Poet Warrior (2022) -qui peut tout à fait se lire de façon indépendante- est un court récit autobiographique composé de six parties dans lesquelles Joy Harjo évoque, entre prose et poésie, des fragments de son cheminement à la fois personnel, artistique et spirituel.

Fille d'une mère cherokee et d'un père creek/muscogee, Joy Harjo évoque, entre autres, son enfance dans sa ville natale de Tulsa en Oklahoma, son adolescence marquée par la violence, sa sensation d'être invincible et « comment elle voulait faire mieux que les autres en prenant la décision d'être différente » :

« J'allais faire ma vie dans mon coin, affranchie du mariage, de la violence et de l'emprise du système de croyances qui veut que les femmes aient un mari et des enfants pour être heureuse. Ce bonheur, je ne l'avais pas vu chez mes parents et rarement chez les autres. »

Très largement inspirée par la richesse des traditions, des chansons et des récits amérindiens, l'oeuvre poétique de Joy Harjo puise sa grande force dans la nature, la spiritualité, son amour infini pour le peuple creek/muscogee, et s'est développée au contact de jeunes artistes amérindiens de l'Université du Nouveau-Mexique à Santa Fe. Sa parole s'est progressivement libérée, devenant un puissant instrument de lutte au service du féminisme et de la justice sociale.

Forte de ses racines et de ses croyances ancestrales, mue par des convictions sociales très fortes, la poétesse guerrière dénonce ainsi inlassablement, mais sans aucune haine, les inégalités, les injustices ainsi que la violence, celle des hommes sur les femmes et celle de la culture dominante sur les communautés minoritaires.

Joy Harjo est une femme inspirante faisant preuve d'une capacité de résilience forçant le respect.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Quand ma mère est morte, j’ai hérité d’une marmite en fonte apportée sur la Piste des Larmes. Elle avait appartenu à la mère de sa mère.
Parfois, les histoires les plus importantes ne sont pas des mots, pas des poèmes ni des paroles d’aucune sorte, mais des objets usuels avec leur beauté. Cette marmite est l’une des histoires les plus puissantes qu’il me reste, forgée à la fin du xixe siècle, comme les nombreuses marmites identiques utilisées par les Natifs à l’est du Mississippi. Celle que des générations de femmes se sont transmise me vient de ma mère. Elle parle de survie, des peines des femmes qui faisaient la cuisine, le ménage, et égayaient tout le monde par leurs récits et leurs chansons. Cette marmite est posée à mes pieds pendant que j’écris. Pressée dans la fureur et le feu, avec les mêmes matériaux que les armes, elle faisait la soupe et nourrissait ceux qui se réunissaient autour pour manger. Dans les temps difficiles, la soupe, c’était de l’eau avec quelques os et de l’espoir. D’autres fois, elle était épaisse, écumante de viande, de légumes et d’herbes. C’était le festin, les rires. On utilise aujourd’hui le même type de marmite sur les terres sacrées, pendant les cérémonies, pour préparer la soupe d’écureuil. Ma mère y a planté des fleurs. C’est la seule chose que j’ai voulu récupérer dans ses affaires quand elle est morte. Je l’ai préférée aux bijoux, aux meubles. Je plante ces souvenirs pour mes filles, mes petites-filles et mes arrière-petites-filles, afin qu’elles connaissent leur valeur, qu’elles deviennent bonnes cuisinières comme la lignée ancestrale de toutes les mères avant elles. Enfin presque toutes. La mère de ma mère, il valait mieux ne pas la laisser approcher du fourneau.
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Quand Fille-Guerrière …



Quand Fille-Guerrière sortit du cercle de cérémonie
Entrant dans le jour neuf, elle était transformée.
Elle était femme désormais.
Les Anciens lui avaient donné son nom de femme.
On l'appellerait « Poète Guerrière »
Pour l'encourager à faire son chemin sur cette terre
En ces temps qui auraient besoin de ce que la poésie
Pouvait apporter, pour la connaissance,
La compassion, la guérison,
On pouvait en faire un outil pour creuser, se défendre,
Déterrer la vérité, en cas de besoin.
Poète Guerrière s'étira puis enfila son Jean.
Elle se lava le visage à l'eau, car d'après les Anciens
Ce geste effaçait l'état onirique
De la. la nuit passée
Afin de s'engager pleinement
Dans le royaume réglé par le soleil.
Elle n'oublia pas de sortir dans le matin
Pour rendre grâce, comme ils le lui avaient enseigné.
Elle mangea du pain grillé avec de la confiture de pommes,
                           mit son cartable sur son dos
et alla en cours.


/ Traduction de Héloïse Esquié
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Quand j’enseignais à l’IAIA, je préparais et donnais mes cours avec liberté et imagination. Je ne m’embarrassais pas de doutes paralysants sur mes choix et stratégies pédagogiques comme ce serait le cas quand je commencerai à enseigner à l’université. Comme les étudiants étaient tous des Indiens, nous partagions des postulats de base sur le monde dans lequel nous vivions. Cette génération d’étudiants indiens accordaient naturellement une grande valeur au pouvoir de la parole car ils étaient nés dans des cultures hautement sophistiquées dont les lois dépendaient d’une oralité bien construite, ou n’en étaient séparés que par une génération. C’était encore principalement les récits vivants qui assuraient la transmission des valeurs et de la culture.
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Nous sommes un amour plus grand que toute déception
Toute difficulté, tout faux pas, tout accident.
Dans les bras de ce Créateur il n'y a jamais de jugement
Seulement de l'amour et de la sollicitude, qui que nous soyons
Quoi que nous ayons fait et quoi que nous fassions sur notre route ici.
L'amour ne peut être brisé.
Il y a des choses qu'il faut plus d'une éternité pour comprendre.
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Ce sont les hommes rapaces qui ont volé la terre, qu’ils ont ravagée par des grands incendies visibles par des satellites qui volent à des kilomètres au dessus de nos têtes. Ils détruisent le poumon de la terre pour l’argent. Ils détruisent les eaux et les terres en épuisant le pétrole et les autres ressources précieuses de l’Amazone. Ils ont même organisé des expéditions de chasse pour massacrer les peuples indigènes qui y vivent et ils ont assassiné les dirigeants des populations qui prennent soin de ces régions. Ils sont tellement vides, tellement affamés par la haine et la cupidité qu’ils ont oublié qu’ils sont la terre et répondront à la terre.
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