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Critique de Colibrille


Suite à la révolte et la prise de pouvoir des Immondes, le Worldshaker est rebaptisé le Liberator. Mais l'euphorie de la victoire est déjà loin, la joie n'est plus qu'un lointain souvenir. Un saboteur sème la panique à bord, le doute s'insinue dans les esprits. Alors qu'ils ont aidé les Immondes dans leur révolte, Col et les siens deviennent la cible du nouveau pouvoir en place...

Que de changements dans ce second tome ! Si l'univers reste inchangé (on retrouve l'efficace mélange entre steampunk et dystopie), l'ambiance, elle, est peut-être plus sombre que dans le tome précédent. Alors que la révolte devait apporter justice et paix, elle ravive en réalité les tensions et déclenche un nouveau conflit. L'auteur montre très justement que la paix est un équilibre difficile à atteindre...

Ce qui est encore plus intéressant, c'est de voir combien les idéaux des Immondes finissent par s'effacer face à l'attrait du pouvoir. Dans ce tome, on découvre le "côté obscur" de certains personnages. Il n'y a pas les gentils Immondes révolutionnaires d'un côté et les méchants aristocrates oppresseurs de l'autre. Chaque personnage porte en lui des sentiments ambivalents. La balance oscille mais ne penche jamais uniquement d'un côté ou de l'autre.

Si j'ai apprécié cet aspect de l'histoire, j'ai en revanche trouvé que l'intrigue manquait de rythme. Il y a pourtant beaucoup d'action dans ce tome, peut-être même trop. L'intrigue finit par nous sembler uniforme et plate tant les scènes se ressemblent. Le rythme ne variant plus, l'histoire semble ralentir considérablement. J'ai eu le sentiment que l'auteur voulait se faire plaisir en décrivant l'assaut des différents navires, comme un enfant jouant aux soldats, mais que du coup, il en oubliait un peu le lecteur. Dommage !
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