Super Madrona, tome 2 : La loi de Murphy frappe toujours deux fois

Je dois avouer que Super Madrona devient de plus en plus décevant. C'est dommage parce que j'avais beaucoup aimé Ivy Wilde et même si je ne m'attendais pas à retrouver tous les éléments de cette trilogie, j'espérais au moins revoir cette originalité et ce mordant. Ici, rien de très palpitant, et franchement, je pense que je vais arrêter là. Il n'y a même plus la curiosité qui parfois me fait tenir dans une saga. Et c'est dommage parce que clairement, Helen Harper avait tout pour faire une trilogie qui dépote.

Je me suis ennuyée. On tourne en rond une grande partie du tome et je n'ai pas vraiment eu la sensation que l'on avançait par rapport à Des emmerdes jusqu'au cou. Il y a quelques révélations, certes, mais cela n'est pas suffisant pour appâter le chaland. Franchement, deux tomes pour nous dire que Rubus est le méchant, et qu'il faut tout faire pour l'arrêter… Je pense que l'on avait compris.

C'est donc assez mou au niveau de l'intrigue. le premier chapitre qui nous éclairait sur les dernières heures de Madrona avant son amnésie m'avait pourtant vendu du rêve. Avec ces éléments en main, je me disais que non seulement, il y avait de quoi travailler encore notre héroïne, mais cela nous donnait une autre perceptive des événements actuels. Cela s'est très vite essoufflé… Il y a très peu d'action aussi, et on se cantonne souvent à voir Madrona déambuler à droite et à gauche. Encore une fois, rien de palpitant.

Et là où je trouve que le bas blesse, c'est au niveau des personnages. Je sais que l'auteur peut créer des protagonistes qui dépotent (Ivy Wilde, encore et toujours), mais là… Madrona finit par être soulante à vouloir se faire plus méchante qu'elle ne l'est et à vouloir jouer un rôle tout le temps. Elle n'est même plus drôle. Elle en fait trop et elle est d'une insouciance qui fait peur. Morgan… qui aurait pu être un personnage masculin charismatique est stéréotypé dans son rôle de chevalier servant. La romance entre les deux reste d'ailleurs imaginaire au possible… Frustration bonjour ! Et Rubus, mon dieu… On dirait un gamin de cinq ans qui fait un caprice. Il n'est pas crédible pour un sou, on se demande comment autant de fées le suivent… Il n'est pas terrifiant, il se vante, est un terrible acteur, n'a aucun charisme… L'un des pires méchants que j'ai pu voir. Finn est le seul qui pourrait sortir son épingle du jeu, mais comme Morgan, il est sous exploité.

Quant à la fin… j'ai trouvé que c'était n'importe quoi. le plot twist ne m'a fait ni chaud, ni froid, et j'ai trouvé que tout était très brouillon. Je n'arrive même pas à comprendre ce que Madrona a voulu faire…

Alors oui, je sais, il y a la malédiction du tome deux dans une trilogie… mais même là, cet « argument » ne va pas sauver Super Madrona pour moi. le résumé du tome trois laisse pourtant entrevoir quelques petites choses intéressantes, mais des critiques que j'ai lues… Je ne pense pas que je vais perdre du temps alors que tant d'autres romans m'attendent. J'espère en tout cas, que l'autre saga de Helen Harper parue en France me plaira.

Cette semaine je reviens à nouveau vous parler d'une série d'Helen Harper mais cette fois, il s'agit de Super Madrona. Pour ceux qui ne connaitraient pas, la trilogie Super Madrona (maintenant terminée), c'est l'histoire de Madrona qui se réveille sur un terrain de golf, amnésique, avec un cadavre à côté d'elle, décapité. de péripéties en péripéties, la jeune femme se croyant d'abord être une super héroïne, va se rendre compte qu'elle est en fait une méchante et que le monde des humains supporte bien mal la cohabitation avec les Fey et autres créatures surnaturelles.

Comme toujours avec Helen Harper, c'est une héroïne décadente que nous avons. Oublié les héroïnes badass au possible et dites-vous bien que Madrona a plus de la jeune femme extravertie et aux blagues parfois imaginées que l'on rencontrerais dans la rue (en dehors de l'aspect magie). Car oui, Madrona est aussi une Miss Catastrophe et fait pas mal de gaffes. Nous l'a retrouvons donc avec plaisir dans cette suite.

Nous terminions le premier tome avec Madrona, qui a accepté de suivre Rubus, le méchant de l'histoire pour jouer les espionnes et anéantir son plan. J'avais donc plus que hâte de me plonger dans cette suite. Toutefois, connaissant l'autrice pour ces fins de tomes, j'ai préféré attendre la sortie du trois pour enchainer les deux.

Gros point positif de ce second tome, c'est que l'histoire débute avec un flash-back de quelques heures avant l'amnésie de Madrona. Ainsi, on découvre pourquoi elle se retrouve aux côtés d'un cadavre et ses véritables intentions. Cela permet de comprendre vraiment les tenants et les aboutissants de toute cette affaire. Je trouve que c'est bien joué de la part de l'autrice de nous dévoiler cela maintenant car il permet non seulement de se remettre dans le contexte mais également de mieux cerner les personnages et notamment notre héroïne.

Comme à son habitude, Madrona ne peut s'empêcher de parler et de faire des commentaires. C'est drôle et allège l'ambiance. Toutefois, ses interventions sont souvent des gaffes et elle dévoile pas mal de chose à l'ennemi. Sans le vouloir bien sur et elle essaye toujours de se rattraper mais si dans le premier tome, on pouvait lui pardonner cela, car amnésique, entre temps, elle apprend des choses qu'il vaut mieux cacher. Mais... Madrona lâche assez souvent des bombes. Je l'avoue, j'avais envie de la secouer pour qu'elle se reprenne et face preuve d'un peu de sérieux.

L'autre point positif de ce tome c'est l'état d'esprit de Madrona. Son amnésie étant toujours là, elle ne peut que se fier à ce qu'on lui dit d'elle. Ainsi, se retrouver avec Rubus pendant une bonne partie du temps, elle se monte encore plus la tête contre elle-même. Car Madrona a une culpabilité assez grande et doit vivre avec, ce qu'elle a du mal à faire. Elle tente de jouer les méchantes mais n'y arrive pas vraiment. Et lorsqu'elle fait un acte désintéressé, cela se retourne souvent contre elle. Ainsi, dans sa tête c'est un peu l'enfer et je trouve que l'autrice a réussi à retranscrire ce dilemme constant.

Ce second tome a un rythme différent du premier. On est ici plus sur la découverte des intentions de chacun. Rubus cherche la sphère, qui leur permettrait de rentrer dans leur monde tout en détruisant celui des humains. de son côté Madrona joue les espionnes et tente de garder sa couverture (avec difficulté). Enfin, Morgan et les autres tentent de trouver une alternative à cette apocalypse future. La romance est également en arrière-plan, l'intrigue se concentrant essentiellement sur Rubus et son plan machiavélique.

Dans l'ensemble je dirais que ce tome est un peu inférieur au précédent qui étaient beaucoup plus rythmé. Il faut dire que j'avais pas mal d'attente concernant cette suite et finalement, ce tome est un peu un tome de transition pour le troisième et dernier volet. Cela reste malgré tout très prenant, puisque je l'ai lu d'une traite en une soirée. Et puis, comme je m'y attendais, l'autrice nous réserve une fin de tome 2 aux petits oignions, qui donne envie de se jeter sur le troisième. Ah, Madrona et ses idées farfelues ! On l'aime pour ça en même temps. Ca tombe bien, c'est ce que j'ai prévu de faire !
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On retrouve Madrona, toujours amnésique et toujours dans cet univers où les fées sont coincées sur Terre, à l'insu des humains. Ne sachant toujours pas si elle est une super héroïne ou une super méchante, elle décide de jouer à la super espionne.

On retrouve l'humour décalé du premier tome. J'avoue que j'avais oublié beaucoup de choses, j'ai relu le dernier tiers du tome 1 pour me resituer l'univers et l'intrigue.
J'ai bien aimé ce tome 2, mais sans être transportée. Il y a des révélations, l'intrigue avance, mais il y a aussi beaucoup de "remplissages", quelques longueurs. Je pense que la trilogie aurait pu être regroupée en seulement deux tomes.
Les personnages restent en surface : Madrona est amnésique donc son personnage ne peut pas être trop développé, puisqu'une bonne partie du roman est de découvrir qui elle est. L'univers n'est pas non plus très détaillé, on a les informations de base, c'est tout. Donc beaucoup de passages sont les réflexions et actions de Madrona, où on est souvent proche du gag, et au bout d'un moment, personnellement, je me suis ennuyée.
La fin est un peu plus rythmée, avec un rebondissement que je n'avais pas vu venir.

En bref, une lecture sympathique mais sans plus. Je lirai malgré tout le tome 3, qui sort cet automne.

Quel plaisir de retrouver Madrona et son caractère bien trempé !
Avec ce deuxième épisode, l'auteure nous offre plus de détails sur l'univers magique qui hante notre monde. On l'apercevait déjà dans le premier roman, de la même manière que notre héroïne, l'histoire étant écrite à la première personne. Ici, c'est toujours le cas mais Madrona a désormais conscience d'être au coeur d'une grande bataille. Divers personnages se présentent à nous, comme les fées, les gobelins, et d'autre que je vous laisse le plaisir de découvrir.
J'ai particulièrement apprécié les doutes qui s'immiscent dans l'esprit de notre héroïne. Toujours amnésique, elle espère pourtant être une belle personne, faire partie des "gentils" ou du moins, elle aimerait faire partie de ceux qui agissent pour le bien de la communauté, malgré ses airs de bad girl.
Un roman toujours en humour et en magie, que j'ai tout autant apprécié découvrir que le premier tome.

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Autant j'ai bien aimé les séries précédentes d Helen Harper autant celle ci m'ennuie.
Je me suis fait violence pour finir le tome. Je trouve que ça manque de rythme et d'intensité.
Madrona est agaçante , parce que c'est marrant une fois où deux ses fanfaronnades et ses "je suis un génie, je suis au top" mais répété toutes les 4 pages ça devient lassant. Je finirais peut être la série mais pour l'instant j'en doute.