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EAN : 9798616398024
402 pages
Auto édition (21/02/2020)
4.12/5   8 notes
Résumé :
Dans un pays où les druides celtes règnent avec une autorité intacte, une jeune femme franchit la ligne entre modernité et magie.

*** NOUVELLE EDITION 2021****

A Paris, Lania 27 ans, effrayée par les hommes et la société, est perdue et à la dérive dans sa vie. Alors, lorsqu'elle reçoit une lettre mystérieuse la convoquant à accomplir son héritage gaélique sur la légendaire île d'Avalon, elle a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Tout d'abord je tiens à remercier l'auteure, Delenn Harper et le site Simplement Pro pour m'avoir permis de bénéficier de ce service presse.

Un pays celtique est présenté comme un récit de fantasy mais pas de magie, de dragons ou d'elfes dans ce récit. On est loin des histoires bourrées d'actions, de trahisons et d'intrigues politiques. Il y a bien des combats mais ils se situent à l'intérieur même de l'héroïne, qui se débat avec ses traumatismes.

L'histoire commence avec un petit coté Harry Potter : une jeune bretonne, Lania, reçoit une mystérieuse missive l'invitant à poursuivre des études dans une école très particulière. Sur le papier, le début manque d'originalité mais très vite, l'histoire va prendre ses distances par rapport à ce type de fantasy. Tout au long de la trilogie, Lania va alterner cours à son école et sa vie dans le monde moderne. le début est assez déconcertant car il y a peu de repères, notamment en termes d'époque. C'est peu à peu, au fur et à mesure des mentions de certains objets et de certains événements (semaine de la mode) qu'on peut situer le monde extérieur à l'école comme notre monde moderne, fin XXe/ début XXIe siècle. L'école semble exister dans une version alternative du Royaume Uni, où la monarchie aurait été remplacée par une société matriarcale d'origine celtique.

Le parcours initiatique de Lania repose sur sa découverte des traditions matriarcales qui ont cours dans la culture celtique. Ces traditions lui sont inculquées à l'école et elle les met en pratique dans sa propre vie à son retour dans le monde moderne. Son parcours repose sur la confrontation entre la théorie celtique et la pratique des valeurs celtiques dans le monde moderne.

Globalement je ressors de ma lecture avec un avis mitigé sur ce roman. le récit relève plus du conte initiatique, fortement influencé par des courants de pensée actuels que de la fantasy. Il y a un fort aspect « ouvrage de développement personnel » qui me semble trop démesuré en terme de place dans le roman et surtout maladroitement exposé. La plupart des valeurs celtiques lui sont enseignées pendant les cours et les monologues des enseignantes sont, à mes yeux, trop longs. le lecteur a l'impression de subir un cours magistral interminable. Je trouve que cet aspect déséquilibre le roman.

J'ai aussi eu du mal avec les valeurs inculquées, notamment à cause de mes convictions personnelles, surtout en ce qui concerne la santé. Lania, hypocondriaque de nature et donc très fournie en médicaments, décide désormais de n'utiliser que des remèdes naturels donc elle jette toutes ses boîtes et les remplace par des herbes et des médicaments homéopathiques. Sur le papier, limiter la consommation de médicaments, oui bien sur, des tisanes pour les maux bénins oui aussi mais je ne crois pas en l'homéopathie. de même un peu plus loin, l'enseignante principale et les camarades de classe de Lania se lancent dans une charge contre la pilule contraceptive qui impose un cycle non naturel à la femme en lui fournissant des hormones en trop. L'enseignante compare même le sang d'une femme sous pilule au sang d'une personne malade, donc à du sang contaminé. le raisonnement de l'enseignante repose sur l'idée que la pilule est un moyen des hommes pour contrôler le corps d'une femme dans une société patriarcale. Je trouve que c'est nier le fait que la pilule permet aussi à la femme de contrôler son propre corps et de décider si elle souhaite tomber enceinte ou non.

D'ailleurs cette question de la santé et de la contraception m'amène à m'interroger sur la vision de la femme donnée dans cette tradition matriarcale celtique. J'ai l'impression que le parcours de Lania l'a conduite d'une prison à une autre, de la tradition patriarcale à une autre tradition mais tout aussi fermée aux évolutions. Deux petits exemples. L'une des enseignantes pose que « la femme est naturellement spirituelle ». Plus tard, Lania est interrogée sur le fait que sa décision de rejoindre ou non les prêtresses aura des conséquences pour sa famille :

— Et tes enfants, fille de Katell ?
— Je n'ai pas d'enfants, madame ! lui répondis-je en essayant de baisser le ton.
— Il arrivera un temps où tu auras des enfants, Lania, ou bien tu voudras en avoir…

Et si une femme n'en veut pas ? Ce roman pose un certain nombre de traits comme naturels, comme inévitables et faisant partie de la nature féminine, et ce discours me gêne. Il est tout aussi essentialiste que la vision patriarcale des femmes. Il ne laisse pas de place pour le choix individuel. D'ailleurs, la bonne preuve, c'est que les femmes sont choisies, sont élues. Quand à la fin du roman, les novices, devenant prêtresses, doivent être réparties entre différents postes possibles, c'est l'Oracle qui le leur attribue.

A côté de ces points, il y a des idées passionnantes développées, malheureusement parfois survolées, évoquées rapidement mais sans retour alors que cela aurait pu être très productif : une des enseignantes prévient les novices qu'il faut apprendre à interpréter les contes et le roman regorge de contes mais on ne voit jamais Lania essayer de les lire, de les interpréter, de revenir dessus. Ils servent d'illustration, d'histoire dans l'histoire mais sans être exploités par ailleurs. La valeur de la porte comme seuil est aussi évoquée mais le récit n'en fait rien d'autre. Et pourtant la porte est un élément essentiel dans tout récit initiatique.

Un motif est particulièrement bien développé, celui du cycle, ainsi qu'un autre qui lui est associé, la spirale. le parcours de Lania dure un peu plus d'un an, on revient au même moment de l'année au début et à la fin de la trilogie mais cela permet de constater l'évolution de Lania. La symbolique des saisons présentée est vraiment intéressante.
Avec l'automne, le travail caractéristique est celui de la destruction afin d'ouvrir le chemin à un nouveau cycle. Donc les labours de la terre peuvent être associés à certaines de nos souffrances affectives. Cette phase peut, avec l'optimisme nécessaire à cette voie spirituelle, être perçue comme un processus évolutif.La souffrance et le déséquilibre peuvent ainsi devenir productifs s'ils sont compris comme un labour en vue des semailles prochaines. (livre 1, chapitre1)

Enfin le récit est aussi parsemé de références musicales. C'est assez logique étant donné que Lania travaille dans la musique au début du roman. J'ai aimé ces références ainsi que leur éclectisme. L'auteure a créé des listes spotify pour les écouter au fur et à mesure de la lecture. J'ai trouvé que c'était une bonne idée.

En conclusion, j'ai trouvé que le roman était trop bavard, surtout les enseignantes, et que ce n'est pas le type de fantasy que j'aime (cela relève d'une question de goût personnel). le contenu est très dense, peut être trop, avec beaucoup d'idées et certaines sont en conséquence survolées. J'ai aimé le travail sur certains motifs qu'on retrouve dans la littérature en général (cycle, spirale, porte). le côté « développement personnel » est trop présent à mes yeux, d'autant plus que certaines idées heurtent mes convictions personnelles.
Lien : http://euphemia.ovh/index.ph..
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Je tiens tout d'abord à remercier Delenn Harper pour l'envoi de son roman en Service Presse et de la confiance qu'elle a accepté de m'accorder. Un pays celtique se compose de trois livres : le Grand Hiver, le Printemps Languissant et La Luminosité de l'Ete. Présenté comme un livre de fantasy, il n'y a pourtant dans ce roman aucune magie, ni créature de fantaisie à proprement parlé. Nous sommes très loin d'un récit d'aventure rempli de rebondissement, mais plutôt face à un roman que je qualifierai de "développement personnel" basé sur la culture celte.

Nous y faisons la connaissance de Lania, une jeune femme d'origine bretonne qui se voit intégrer une mystérieuse école pour devenir une Prophétesse d'Avalon ; un petit côté Harry Potter qui m'a replongé en enfance, mais la similitude s'arrête ici. Nous allons la suivre pendant près d'un an dans son apprentissage où Lania va alterner entre ses cours et sa vie quotidienne à Paris et mettre en application les enseignements qu'elle reçoit. Ces enseignements vont lui permettre de surmonter les traumatismes qu'elle a subi dans sa vie, et s'engage alors un véritable combat intérieur encadré par des dialogues très riches et développés au fil des saisons, des phases de la lune, etc.

La majorité des dialogues est menée par les professeurs de Lania qui nous offre, par le biais de longs monologues, ce que je qualifierai de cours magistraux. J'ai trouvé ça parfois trop lourd et j'ai eu la sensation de lire un manuel. le manque de rythme m'a par moment fait décrocher du récit. Il était parfois difficile de se souvenir comment avait commencé un discours une fois arrivé à la fin de celui-ci, et je n'ai pas toujours compris où est-ce que certains enseignements étaient censés emmener Lania.
Je déplore également le fait que les passages concernant notre héroïne avec ses proches soient plus narratifs et bien moins mis en avant, cela m'aurait permis de m'attacher un peu plus à Lania car malheureusement, ça n'a pas été le cas. Outre ses combats intérieurs qui nous permettent de la connaître en profondeur, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle en tant que personne...

Cependant, je dois bien avouer avoir appris plein de choses - je ne suis pas certaine de bien tout garder en tête, mais Delenn Harper exploite la quasi-totalité des nations celtes en réunissant les irlandais, les bretons, les écossais, les gallois.... et met en avant les nombreuses similitudes que chacun possède ainsi que leurs divergences (comme les langues celtes qui ne sont pas les mêmes selon les endroits). Mais j'aurais quand même bien aimé que le côté culture soit aussi davantage approfondi car on reste un peu sur notre faim. Je suis pourtant certaine que l'autrice a effectué de nombreuses recherches pour ce roman, et même si on ne peut pas tout mettre parce que sinon, le nombre de pages serait bien plus conséquent, quelques ajustements auraient sûrement permis de développer ce point.

Les principes et les valeurs mis en avant dans ce roman sont d'ordre personnel. Personnellement, je n'adhère pas du tout à certain de ces preceptes comme par exemple soigner les maux par le biais quasiment unique de l'homéopathie et d'herbes... Et surtout, on ne se sevre pas d'un traitement médicamenteux en arrêtant tout du jour au lendemain comme le fait Lania, c'est donné une mauvaise idée et information aux lecteurs ; ou celui de la pilule contraceptive... Nos ancêtres se sont quand même battues pour pouvoir avoir le droit à la contraception et la pilule permet aussi aux femmes de choisir si elles désirent, ou non, avoir des enfants. L'enseignante de Lania met en avant le fait que la pillule impose un cycle non-naturel et compare le sang des menstruations sous pilule à un sang qui est malade... Ce raisonnement se base sur l'idée patriarcale que les hommes peuvent ainsi contrôler le corps des femmes. Je ne suis pas d'accord avec ces propos-là. le féminisme, oui, mais il ne faut pas non plus extrapoler. En tant que femme, aujourd'hui, je prends la pilule par un choix qui m'est propre, et pas parce qu'un homme m'a dit de la prendre. Par ailleurs, si l'enseignement que reçoit Lania a aussi pour but de proner le féminisme, j'ai de sérieux doute quant à un échange entre elle et une de ses enseignantes où il semblerait être inenvisageable que Lania n'ait pas ou ne souhaite pas avoir des enfants... C'est un peu deux poids, deux mesures et j'ai eu l'impression qu'en fin de compte, notre héroïne ne sera pas davantage plus libre qu'elle ne l'a été auparavant...

Une romance a pointé le bout de son nez, et elle aurait pu être intéressante si elle avait été davantage développée. Surtout que nos deux personnages semblaient être prédestinés l'un à l'autre, mais c'est uniquement dit. On ne le ressent absolument pas. Les émotions ne sont pas restranscrites. Il y a beaucoup de distance entre les personnages et le lectorat, et c'est ce qui manque le plus, au final. Surtout qu'il s'agit d'un texte qui se veut fictif...

Je ressors donc assez mitigé par ma lecture. Il est évident que je ne m'attendais pas du tout à vivre une quête à ce point spirituelle malgré le tag mettant en avant cet état de fait. J'aurais plutôt pensé à quelque chose de plus nuancé. Là, ce qui semble être recherché c'est l'introspection de soi. Et encore, faut-il adhérer aux valeurs transmises par le récit (fictif ou non). Les idées passionnantes ont été trop survolées à mon goût. Néamoins, je ne peux que saluer le travail fourni par Delenn Harper pour offrir une oeuvre complète et riche en informations.
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Un pays Celtique, l'intégrale contient trois livres : le Grand Hiver, le Printemps Languissant et La Luminosité de l'Eté. Avec cette trilogie, plongez au coeur des croyances celtes, aux côtés de divinités de la nature, accompagnés par toute une atmosphère mystique, pleine de sagesse et d'apaisement. Chaque saison apporte ses lots de réflexions, de reconstruction et de travail sur soi ; les trois livres se lisent facilement à la suite, comme s'il s'agissait d'un même ouvrage. D'autant plus que l'auteure a prévu une playlist musicale pour accompagner notre découverte de ce monde caché, qui a pourtant tant à nous apprendre. Grâce à des QR codes, elle nous partage les morceaux qui l'ont inspirée et qui vont nous aider à s'immerger dans son histoire.

Un roman pour comprendre et découvrir
Dans Un pays Celtique, l'intégrale, l'aventure ne constitue pas du tout le maître mot. Tout se joue dans les dialogues riches et développés, les apprentissages sur les saisons, les phases de la lune, nos perceptions du monde, et notre place d'humain dans l'univers. Nous escortons l'héroïne qui suit les pas des apprenties prêtresses : comme nous, elle ne connait que peu cette sphère dépaysante, qui va la prendre au dépourvu, à de nombreuses reprises. Elle échouera par endroits, mais se relèvera toujours pour avancer et progresser sur cette voie qu'elle a choisie. Ses ressentis, émotions et doutes nous touchent.

Les dialogues ne s'intéressent principalement qu'aux fondamentaux de la formation que l'héroïne suit ; ses instants de liberté avec ses camarades ou sa famille restent plutôt narratifs, moins vivaces et poignants, c'est dommage. Par moment, les explications apparaissent lourdes, trop détaillées pour des débutants ou de simples curieux. Souvent, il est nécessaire de se concentrer pour bien assimiler chaque point et ne pas se perdre par la suite, notamment car les notions abordées semblent très abstraites, surtout quand on n'a pas l'habitude. Cependant, la plupart des passages cherchent avant tout à nous présenter des points essentiels, à nous donner envie de poursuivre notre éducation spirituelle pour mieux prolonger cette voie.

Un pays Celtique, l'intégrale nous ouvre les portes d'un univers intrigant, d'un monde également intérieur ! Mieux se connaître soi-même reste essentiel pour s'ouvrir au reste. La trilogie s'intéresse à notre bien-être, à ce qui nous constitue réellement, ce qui nous définit. Nous passons souvent à côté de qui l'on est vraiment. Nous ne prenons plus le temps de méditer ou de réfléchir. le roman nous rappelle ces fondamentaux.

Un monde celtique à portée de doigts
Dans cette trilogie, le monde celtique se montre dense et éparpillé. Gallois, Irlandais du Sud, Irlandais du Nord, Bretons, Ecossais… Tout autant de nationalités, d'états d'esprits, de cultures, de traditions et de langues ! L'auteure a effectué des recherches, cela se ressent : certains passages se voient ainsi déclinés en plusieurs langues, tout comme certaines des traditions explicitées. Cette diversité fascine : nous sommes tous liés, mais nos différences font aussi notre force ! Il est dommage que ce mélange reste néanmoins abordé de manière moins approfondie que le reste ; le lecteur avide de ces cultures reste quelque peu sur sa faim.

Un manque de rythme
Même si les dialogues, les personnages et l'apprentissage intriguent, le manque d'actions et de rebondissements donne à la trilogie un rythme lent, sans doute trop lassant pour certains lecteurs venus chercher plus que de la réflexion. Un pays Celtique, l'intégrale se visualise davantage comme un livre de bien-être que sous le titre de fiction, bien que l'environnement autour des notions présentées soit romancé.

L'histoire d'amour naissante manque également de profondeur pour nous happer complètement, tout comme certains personnages secondaires qui nous touchent bien moins. Leurs émotions ne nous sont pas vraiment retranscrites ; cette distance qui s'installe nous pousse à nous intéresser davantage à nos propres perceptions que les leurs, ce qui est assez troublant pour une histoire qui se veut malgré tout une fiction. Un mélange qui perturbe par endroits, même si le texte et ce qu'il dégage ne nous laissent pas indifférents.

En bref
Une trilogie qui aborde des thèmes profonds enrichissants pour ceux qui souhaitent s'intéresser à ce domaine spirituel.
Un rythme assez lent, sans actions ou rebondissements.
Une héroïne qui touche, mais des personnages secondaires plutôt fades.
Un monde celtique riche et diversifié, même si on en voudrait bien plus !
Des dialogues développés mais qui ne s'intéressent qu'à l'apprentissage et non aux émotions/réactions des protagonistes.

[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : https://www.lavisqteam.fr/?p=60673

J'ai mis la note de : 14/20]
Lien : https://www.lavisqteam.fr/?p..
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Tout d'abord, je tiens à souligner l'originalité de cette trilogie qui résonne dans l'idée que l'autrice a eu d'y lier tout un univers musical.
Au début de chaque livre, un QR code directement relié à Spotify nous conduit à suivre la playlist musicale liée à l'histoire (quand le personnage principal écoute une musique on l'écoute aussi, quand il y a une référence musicale dans l'histoire nous pouvons l'écouter aussi). C'est pour moi une opportunité indéniablement géniale d'allier la musique et la littérature qui sont deux domaines que j'affectionne particulièrement beaucoup. À la fin de chaque chapitre nous retrouvons la liste des chansons du chapitre pour nous repérer. C'est extrêmement bien pensé et vraiment pratique.
J'ai donc eu la chance de rencontrer Lania, jeune femme de 27 ans, dont la vie parisienne plutôt classique est semée de traumatismes profonds. Une lettre va cependant changer sa vie : elle est invitée à rejoindre l'île légendaire d'Avalon pour rencontrer son héritage breton et toutes ses valeurs au combien précieuses.
C'est le point de départ d'une histoire riche en enseignements. Son évolution, ses épreuves, sa force jointe à celle de la Nature sont tout autant de leçons de vie inqualifiables tant elles sont belles et puissantes.
Cette trilogie est un concentré de développement spirituel et d'épanouissement de l'âme féminine incroyable ! Tout du long, les mots ont résonné en moi comme jamais et tout au long de l'enseignement de Lania j'ai pu prendre conscience de la force profonde de la Femme à travers le temps et les âges.
J'ai trouvé quelques longueurs dans ma lecture mais finalement tellement utile pour bien cerner toute la puissance du récit !
Ce fut une lecture puissante, pleine d'enrichissement, qui pousse à réfléchir sincèrement. Elle m'a permise de traverser le monde celtique de manière très intéressante et d'en apprendre plus sur la mythologie celtique. Une réelle opportunité d'apprendre tout en prenant conscience !
Les personnages sont attachants, ils sont beaux, ils sont vrais. Ni trop décrit ni pas assez, je n'ai eu aucun mal à les imaginer marcher à mes côtés. L'autrice nous laisse une marge afin de pouvoir rajouter ce que notre imagination nous dicte à leur sujet. On les sent sincères, très spirituels, en accord parfait avec leurs valeurs qui évoluent au fil du récit.
Delenn Harper a vraiment su lier un univers sublime avec des personnages géniaux.
Pour conclure je dirai sincèrement que c'est un vrai bijou que toutes les femmes devraient lire au moins une fois dans sa vie ❤
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Delenn Harper : Un pays Celtique est lecture qui m'a fait le plus grand bien. C'est un roman inclassable selon moi et vous y trouverez ce que VOUS y apporterez.

**Choix du livre : J'ai bien sûr choisi ce roman pour son titre et son thème. J'étais loin de me douter qu'il m'aiderait à retrouver la femme au fond de moi. Pourtant, je ne parlerai pas de développement personnel mais plus de voyage initiatique, celui de la La roue de l'année Celtique. L'aventure commence le 1er novembre avec Samain et célèbre les solstices et équinoxes, en portant les valeurs symboliques et universelles des saisons (semences, récoltes, activités, repos…).

Quand j'ai commencé la lecture, je revenais à mes origines avec la marche qui marquait pour moi le solstice d'hiver. Je vis ainsi, très simplement, au rythme des saisons. Mais je m'était perdue. J'ai ouvert ce livre et j'ai fait connaissance avec Lania, parisienne d'origine Bretonne. Elle a reçu une invitation pour étudier en Avalonia, dans l'école du pays d'été. Elle a été choisie mais malgré ses origines, sa mère la met en garde : le doute est présent.

**Lania : Pourtant, Lania quitte Paris, heureuse de commencer une nouvelle vie. A Paris, son idylle avec Jérôme ne la retient pas, ses copines non plus. Sa vie sera rythmée par les saisons, entre Paris et l'école du pays d'été.

Ses cours commencent avec Samain et ses rituels. Lania prend ses repères dans sa chambre, la nature brumeuse et une vie différente de celle de la France. Avalon est un système indépendant avec ses propres règles. Peu à peu, entre Paris et Avalon, Lania se découvre et je vous promets que, comme elle, le lecteur vit au rythme de cette période, entre Samain et le solstice d'hiver. Elle pose des questions philosophiques qui touchent le lecteur, mais au fil de sa transformation, Lania déprime. Comme dans une psychothérapie, le changement passe par une certaine forme de souffrance.

**Lecture/Écriture : Ce livre est proposé avec un journal de pleine conscience et un carnet de notes sur une année, qui comprend un agenda cycle lunaire- journal- grimoire. J'aurais aimé l'avoir avec moi car j'ai suivi Lania, même si notre chemin n'est pas tout à fait le même.

Comme j'ai toujours un carnet d'écriture avec moi, j'y ai noté mes pensées et j'ai pris conscience de mon immobilisme ainsi que des causes mon état. Dans un pays où les druides celtes règnent avec une autorité intacte, une jeune femme franchit la ligne entre modernité et magie.
J'ai écrit un peu plus haut que ce roman est inclassable, c'est réellement ce que je pense. Quelles que soient vos croyances, vous êtes reliés à la terre. Ce roman n'est pas un petit traité philosophique de la culture Celte mais il nous ramène à nos racines : il ne se lit pas, il se vit.

Lania ne fait que suivre un chemin que nous, lecteur, sommes invités à découvrir.

**Un joli brin de féminité : Et ne vous inquiétez pas si vous ne connaissez pas la roue de l'année. Les plus curieux feront des recherches, les autres feront peut-être un lien avec d'autres cultures plus lointaines ou simplement avec leur propre féminité. Pourquoi vivons-nous aujourd'hui dans une société patriarcale alors que les peuples qui nous ont précédés honoraient la déesse mère ? Vous êtes-vous déjà demandé ce qui a changé dans le monde avec l'abandon de la féminité dans presque tous les domaines ?

**La transmission : Nous retrouvons une école de transmission avec professeurs dont la psychologie est aussi puissante que l'écriture qui m'a embarquée dans cet univers féminin et hors du temps.

Une très belle lecture.

Lien : https://bujo-addict.org/revi..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Célébrez la ronde des saisons et le passage des lunes! Accompagnez Lania dans ses pérégrinations et son apprentissage de la spiritualité celtique. Avec le roman initiatique de développement spirituel: Un Pays Celtique; voyagez vers la puissance de la féminité d’aujourd’hui
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