Bien illustré, ce beau livre nous transporte entre 1000 et 1500, dans l'époque du Moyen Age.
Au gré d'une superbe mise en page, il nous fait voyager en Angleterre, en Europe, de Florence, à Constantinople. On devient chevalier, on visite des châteaux forts, des cathédrales, des monastères, on part en croisade et à la guerre des Cent ans, on lit des poèmes d'amour courtois. On rencontre des paysans travaillant pour une petite récolte qui peine à nourrir son entourage. Et l'on comprend mieux l'Histoire.
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Dans son armure étincelante, portant son épée et son bouclier, frappé du lion ou d'une autre figure héraldique, le chevalier est l'un des plus puissants symboles du Moyen Age. Le XIXème siècle, en particulier, s'enthousiasma fortement pour tout ce qui touchait à la période médiévale et remit à l'honneur les contes des chevaliers de la Table ronde, l'histoire du roi Arthur (ou Artus) et la légende du Graal, dont les héros, tels Lancelot et Galaad, étaient parés de toutes les vertus.
La réalité n'était pas aussi poétique : le chevalier était un guerrier professionnel, équivalent, par son armure épaisse et ses armes lourdes, au serveur d'un tank moderne.
Comme cela a été dit à l’époque, le paysan du Moyen Age léchait la terre mangeait la terre, parlait de la terre et plaçait tous ses espoirs dans la terre. Si la plupart étaient, à des degrés divers, asservis à un seigneur leur rapport à la terre était plus contraignant encore dans la mesure où leur vie même dépendait d’elle. Le but essentiel de l’existence était de produire de quoi survivre et de tenir à distance les spectres de la sécheresse, des maladies des céréales et de la famine.
Pour les nobles et les paysans de l’époque, comme pour nous, le monde était endeuillé non seulement par la guerre, mais également par les catastrophes climatiques et les épidémies. Les émotions humaines n’ont pas davantage changé.