AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,27

sur 83 notes
La prestigieuse maison d'édition Wagner à New York avait mis en lumière le livre préféré de Nella, c'est la raison pour laquelle elle avait postulé au poste d'assistante d'édition.

" Elle voulait marcher dans les pas des deux femmes qu'elle avait étudiées avec assiduité à l'université. Elle voulait s'asseoir au bureau où Kendra Rae Phillips et Diana Gordon s'étaient assises lorsqu'elles avaient remanié ce texte. "

Nella est noire, la seule dans cette maison, elle a bien essayé de parler de mixité.. comme de plaider davantage la cause des livres écrits par des écrivains noirs sur des personnes noires seulement " elle avait été gentiment ignorée " , jusqu'au jour ou une nouvelle assistante est arrivée, noire elle aussi. Mais la couleur étant, ont-elle les mêmes objectifs ? Qui se cache derrière cette fameuse Hazel, celle qui fait tomber chaque personne nous son charme en quelque jour après son embauche ? Nella est torturée, entre la bienveillance trop envahissante de sa collègue et ce quelque chose qui semble pas clair, " quelque chose clochait en elle. " Entre être le plus sincère avec elle même en osant dire ses propres opinions concernant des manuscrits ou se taire afin de préserver sa place ….

Tout un monde, ce monde de l'édition ! Découvrons ainsi les dessous…pourquoi un auteur est plus édité qu'un autre ….. Quelles sont les véritables raisons derrière le lancement d'un auteur, d'un livre ? Les éditeurs sont ils sincères et justes ? Personnellement il m'a séduite dans le sens où cela fait un an que je travaille pour une petite maison d'édition.....

Et puis le regard sur les personne de couleur, je ne comprendrais jamais ces différences. Cela peut il changer un jour ? Un sujet qui me touche de très près...Et pour l'anecdote, en terminant cette lecture, mon mari en rentrant de son bureau m'a annoncé qu'un nouvel employé venait d'être embauché, et un noir. Depuis le début de sa carrière, mon mari a toujours été seul homme de couleur dans son milieu professionnel....Nous venons de le réaliser !!!!

A travers les pages de ce tout premier roman, Zakiya Dalila Harris a le don de nous transporter dans une histoire surprenante empreinte d'un suspens terrible.

Une très belle découverte !


#BlackGirl #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          373
Zakiya Dalila Harris signe, avec « Black Girl », un premier roman ambitieux, à tiroirs, structuré avec intelligence. Un vrai régal de lecture malgré des thèmes forts, qui peuvent mettre mal à l'aise à la lecture.

Nella Rogers travaille depuis quelques années en tant qu'assistante d'édition chez Wagner, une maison d'édition littéraire très réputée. Un rêve pour celle qui a voulu faire ce métier grâce au roman Coeur brûlant, best-seller de la littérature noire américaine, publié chez Wagner par un tandem, autrice et éditrice, noir, ce qui ne s'est jamais revu depuis, l'éditrice ayant disparu à la suite d'un scandale. Ambitieuse et investie, Nella aime son travail, en dépit d'un manque de diversité contre lequel elle se bat dans la mesure des moyens que son entreprise lui laisse, c'est-à-dire pas beaucoup, et des micro-agressions racistes qui en découlent. Jusqu'au jour où Hazel-May MacCall arrive chez Wagner. Si Nella se réjouit dans un premier temps de ne plus être la seule salariée afro-américaine, elle déchantera assez rapidement en voyant sa nouvelle collègue, aux compétences sociales plus développées, beaucoup mieux s'intégrer et se voir rapidement confier des dossiers dont Nella n'a jamais été chargée… sans compter les lettres de menace qu'elle se met à recevoir. Qui lui envoie de telles lettres anonymes ? Serait-ce Hazel, en dépit de la sororité entre filles noires que Nella pensait partager avec elle ? Un autre collègue ?

Ainsi, « Black Girl » commence comme un roman classique de rivalité en entreprise. Je me suis sentie mal pour Nella qui se fait peu à peu éjecter du circuit, incapable de se démarquer face à une fille plus cool et plus audacieuse. Je me suis surprise à avoir parfois envie de la pousser pour qu'elle s'affirme plus, et aie plus confiance en ses capacités, plutôt qu'à se cacher derrière des justifications systématiquement liées au racisme. Avant de commencer à m'interroger justement sur les fondements de ce racisme latent, qui me paraît plus affirmé et perceptible qu'en France (mais peut-être est-il plus facile de regarder chez le voisin que chez soi…) le talent de Zakiya Dalila Harris est là, à se faire se poser des questions sur soi, sur sa déconstruction, en même temps qu'on lit une histoire qui devient de moins en moins banale. Car au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire, cette focalisation sur la place des Noirs dans une société qui se déclare hypocritement égalitaire, dans leurs chances amoindries de réussir dans les mêmes conditions qu'une personne blanche prend de l'ampleur, et participe à l'ambiance oppressante qui s'installe dès lors que Nella reçoit des menaces, qui sont perçues par tous comme un crime raciste. D'autant plus que d'autres personnages interviennent dans l'histoire, sous forme de flash-backs centrés sur une autre jeune femme afro-américaine, Shani Edwards, qui s'est fait licencier de son poste de journaliste dans un journal suite à la trahison d'une de ses collègues. Histoire qui ressemble étrangement à celle de Nella. Mais sont-elles liées ? Et au fait, pourquoi Kendra Rae Philipps, l'éditrice de Coeur brûlant, a-t-elle disparu de la circulation ?

On finira par le savoir, au prix d'un dénouement un peu surréaliste faisant la part belle à un certain complotisme. C'est gros, très gros, et je me demande dans quelle mesure l'autrice ne se moque pas de ses lecteurs en tentant de leur faire gober une histoire pareille, ou ne leur fait tout simplement pas confiance. Comme si le fait qu'une histoire basée tout simplement sur le système oppressif blanc ne serait tellement pas crédible qu'il faut au contraire lui substituer une grosse machinerie implacable digne de la meilleure science-fiction hollywoodienne.
Commenter  J’apprécie          330
Nella Rogers travaille dans une prestigieuse maison d'édition (les Éditions Wagner) et voit d'un bon oeil l'arrivée d'une nouvelle assistante afro américaine (comme Nella) dans une profession ou la diversité est loin d'être une généralité. Mais l'arrivée d'Hazel est-elle finalement une bonne nouvelle ?
Bienvenue dans le monde du travail, ici dans l'édition, Zakiya Dalila Harris pointe avec talent, le quotidien d'une jeune femme noire brillante et ambitieuse. Mesquineries, suspicions, intimidations, Nella voit un avenir prometteur remis en question par des petits évènements à priori anodins. Harris plonge petit à petit son héroïne dans une forme de mal être d'autant plus grandissant que la menace se rapproche. le roman mêle habilement suspense et questionnement. Il parle de la représentation d'une communauté (ici la population afro américaine) et de discrimination positive. Comment mener une carrière ou seule la reconnaissance de son travail sert d'indicateur pour évoluer et non pas en regard de son milieu social, de sa couleur de peau ? Petit à petit Harris distille un venin qui met le lecteur (comme Nella) dans une ambiance anxiogène, pesante. Riche en dialogues (un peu trop ?) et réflexions sociologiques "Black Girl" fini par imposer son style.
Un premier roman qui révèle une nouvelle voix et qui montre que le chemin est encore bien long sur l'égalité des chances.
Merci aux Éditions Calmann Levy et à Babelio pour cet envoi.
Commenter  J’apprécie          180
Nella est assistante dans une grande maison d'éditions new-yorkaise. C'est chez Wagner qu'est paru son livre préféré : Coeur brûlant, écrit par une écrivaine noire et défendu par éditrice noire, elle aussi. Depuis deux ans, elle est la seule femme noire employée dans les bureaux. Elle organise des débats pour sensibiliser l'entreprise à la diversité, elle espère, également, faire évoluer le monde éditorial, qui, selon elle, caricature les noirs dans la littérature. Hélas, elle est seule à se battre et elle n'est pas entendue : condescendance, micro-agressions, préjugés, elle souffre du racisme quotidien et banalisé. Elle est tiraillée entre son envie de défendre ses convictions et la peur de perdre son poste. Aussi, elle se réjouit lorsqu'une autre femme noire est embauchée. Elle se projette : à elles deux, elles vont pouvoir changer les mentalités, d'autant plus que la nouvelle, Hazel, est très affirmée et revendique sa culture afro-américaine.


Nella admire Hazel et est heureuse d'avoir une alliée. Sa collègue est très sympathique et paraît appréciée de tous. Pourtant, lorsque des évènements troublent Nella (elle se sent épiée et reçoit des lettres l'invitant à quitter Wagner), Hazel ne lui apporte pas le soutien qu'elle escompte, elle semble jouer sur plusieurs tableaux et souffle le chaud et le froid.


Black girl est un suspense, cependant le fond est une volonté de montrer le racisme ordinaire et de faire entendre la voix des minorités. Il montre que la discrimination positive entraîne des situations caricaturales, que les préjugés ne sont pas éteints, et que le monde, en particulier celui du travail, a tendance à vouloir faire entrer les gens dans des cases. J'ai été sensible aux messages de l'auteure. Cependant, peut-être parce que je ne suis ni noire et que je ne vis pas aux Etats-Unis, la perception de Nella au sujet des relations interpersonnelles m'a dérangée. J'ai eu la sensation qu'elle les analysait toutes sous le prisme des couleurs de peau. J'ai eu l'impression qu'elle m'accusait d'agression raciste, simplement parce que je suis blanche, alors que je ne me reconnaissais pas dans les attitudes qu'elle dénonce. Même si la volonté de l'auteure est légitime, j'aurais aimé que le propos soit plus nuancé. de plus, certains faits m'ont semblé comparables à ceux que l'on observe dans de nombreux cadres professionnels et qui naissent de la jalousie, de la rivalité ou de l'ambition. J'ai reconnu des comportements d'anciennes relations de travail : ceux-ci étaient simplement liés à leur personnalité et visaient indistinctement les personnes. Ce n'était pas toujours lié à un sentiment d'injustice. Ecraser les autres pour se faire bien voir peut avoir des sources différentes.


J'ai beaucoup aimé le suspense qui entoure les menaces envers Nella. J'ai eu le cerveau embrouillé par le mystère et j'ai apprécié de ne pas savoir de quel côté venait le danger, ni qui avait intérêt à s'en prendre à cette jeune femme. Jusqu'à la fin, j'ai été happée par le climat anxiogène. Même si la conclusion me paraît un peu tirée par les cheveux (cette partie du corps tient une place importante dans l'histoire), j'ai apprécié le chemin pour y accéder.


Mon avis est en demi-teinte, car si j'ai pris plaisir à lire Black girl, que j'étais impatiente de le reprendre et aussi de connaître l'issue, les éléments que j'ai développés précédemment, ont un peu terni mon ressenti.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          134
A New-York, Nella Rogers travaille en tant qu'assistante dans une maison d'édition renommée. Habituée à être la seule noire dans l'entreprise, elle est surprise lorsque Hazel une jeune femme noire est engagée. Elle qui a toujours lutté pour faire entendre sa voix, elle est impressionnée par l'aisance de cette nouvelle employée qui revendique haut et fort sa culture afro-américaine. Si dans un premier temps elle se sent rassurée par sa présence et noue très vite une relation amicale avec cette dernière, leur relation va peu à peu se tendre à la suite d'un événement.

J'ai beaucoup aimé l'immersion dans le monde de l'édition, Nella nous fait part de ses impressions sur certains romans qu'elle juge agressifs en tant que femme de couleur. Les problématiques soulevées sont intéressantes, on ressent toute la difficulté pour Nella d'évoluer dans un milieu professionel où la diversité est absente. Elle subit chaque jour des micro-agressions devenues banales que personne ne remarque. Si elle essaie de sensibiliser ses collègues sur la question, elle a toujours peur de perdre son emploi en exprimant ses idées. L'arrivée d'une nouvelle personne de couleur dans l'entreprise la soulage immédiatement, voyant dans Hazel une alliée sur qui compter pour défendre ses positions. Mais cela ne va malheureusement pas se passer comme prévu.

L'histoire de Nella s'entremêle avec celles d'autres personnages que l'on découvre au fil des chapitres. J'ai eu beaucoup de mal à comprendre de quoi on parlait et je n'ai raccroché les wagons que très tard dans ma lecture.

C'est un roman engagé dans lequel l'autrice nous invite à prendre conscience de ce que peut être le racisme ordinaire et nous offre une totale immersion dans la culture afro-américaine. La fin est surprenante et audacieuse !
Commenter  J’apprécie          90
Après s'être sentie longtemps seule dans son environnement professionnel, Nella est ravie de voir arriver cette nouvelle collègue avec laquelle elle se voit déjà plein de points communs. Pourtant, les apparences sont parfois trompeuses ... Nella s'en rendra compte peu à peu en faisant les frais de cette relation dont on elle attendait tant.
Un livre à l'intrigue intéressante et qui fait froid dans le dos !
Un livre qui interroge aussi, sur ses principes et les compromis qu'on accepte d'y faire ...
Néanmoins, une lecture qui fut laborieuse pour moi. J'avais l'impression d'avoir en face des yeux des pièces de puzzle sans avoir la moindre idée de ce qu'elles représentaient et de ce qu'allait être l'image finale.
Commenter  J’apprécie          81
Nella travaille dans une grande maison d'édition où elle souffre du manque de diversité. Tout change le jour où Hazel est recrutée. Contrairement à Nella, elle n'a pas peur d'exprimer ses opinions et à revendiquer haut et fort sa culture afro-américaine. Ensemble, elles pourraient se serrer les coudes et faire bouger les choses. Mais, peu de temps après l'arrivée d'Hazel, Nella reçoit des lettres de menaces l'invitant à quitter l'entreprise. Doit-elle se méfier d'Hazel ?

Le résumé m'a tout de suite attiré. J'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire mais une fois que j'ai commencé à apprécier Nella, personnage principal du roman, j'étais lancée. le suspense monte petit à petit et on a très envie de connaître l'auteur.e de ces fameuses lettres de menaces.

Malheureusement, je pense être passée à côté d'une partie de l'intrigue. La construction du roman est assez particulière, on alterne entre passé et présent sans comprendre qui sont les narrateurs et quel est leur rôle dans l'intrigue. C'est seulement à la fin que toutes les pièces du puzzle se rassemblent mais mon engouement est redescendu en chemin. Ce manque de fluidité m'a empêché d'apprécier pleinement cette histoire qui, pourtant, partait très bien.

Le contenu est super intéressant et très riche, j'ai beaucoup appris sur la culture afro-américaine, la discrimination en entreprise et la représentation de la femme noire dans le domaine de l'édition. C'était un roman étonnant avec une écriture plaisante et une intrigue qui m'a dans un premier temps captivée pour me laisser confuse par la suite. Je vais être honnête, j'ai trouvé la fin pas du tout crédible et même ridicule. En bref, un thriller prometteur mais qui ne m'a pas pleinement convaincue.

Commenter  J’apprécie          72
Black girl est un roman engagé qui mêle habilement suspens et questionnement sur le milieu de l'édition.
Ce livre m'a été vendu comme un mélange du Diable s'habille en Prada et de Get Out, et c'est tout à fait cela.

Mais une première chose m'a interpelé le titre, j'ai bien compris que le mot black fait aujourd'hui "partie du dictionnaire Larousse", mais Black girl en français ne traduit pas tout à fait à mon avis The black girl en version originale. L'oubli du déterminant montre que le sujet du livre n'a pas été compris à sa juste valeur. Ce n'est pas n'importe quelle fille noire, mais bien une en particulier d'où le The. ^^

L'écriture est un peu fragile par moment, on sent que c'est un premier roman mais sa véritable force est qu'on apprécie vivement dans tous les mots que l'auteur se sert de son expérience personnelle pour en délivrer autant d'harmonie et d'objectivité.

J'ai regretté ce tournant horrifique outrancier et comique comme si ce sujet ne pouvait pas tout simplement être traité au premier degré et détourne un peu du véritablement questionnement de l'oeuvre. Car au final je doute que le public retienne le plus important.

Malgré tout un très bon livre avec un bon sujet.
A lire!

Commenter  J’apprécie          60
Autant le résumé derrière était prometteur autant cette lecture ne m'a pas plus du tout.

Nous plongeons dans les coulisses du monde de l'édition et cette partie est d'ailleurs très intéressante !

La rivalité et les petits coups de vipères dans le dos entre les assistantes je valide c'est du vécu ça prend aux tripes, très immersif on se projette sans problème.

Mais le reste ? bon je temporise car les problèmes liés au racisme sont certainement plus importants et présents en terme de violence et d'intégration aux États-Unis qu'en France. Mais n'abusons pas !

Tout au long du livre tout est vécu comme des agressions ou des minis agressions raciales, c'est très répétitif, plaintif, ça tourne en rond, tout est prétexte à diaboliser l'autre, à s'appitoyer sur des différences parfois imaginaires. Cela gâche le dynamisme et l'avancée du récit le rendant lourd à la lecture et noyant les informations et avancées qui pourraient être plus intéressantes.
Plus l'on avance plus le déroulement de l'histoire est "tiré par les cheveux" je n'ai pas du tout apprécié le fil conducteur.

On parle beaucoup de stéréotypes et de caricatures dans ce livre mais lui même en fait beaucoup. On arrive péniblement au dénouement de l'histoire qui n'occupe que quelques dizaines de pages et à mon sens assez expéditif et complètement invraisemblable...

Certains personnages sont également abordés en demi teinte on parle de plusieurs groupes sans ne jamais vraiment savoir qui ils sont réellement ni ce qu'ils font ou à quoi ils servent. Et les motivations ne sont pas claires.

Vu la 4eme de couverture j'ai l'impression d'avoir été flouée dans mon choix de lecture et je ne suis pas mécontente d'être arrivée au bout de cette histoire abracadabantesque.
Commenter  J’apprécie          51
Nella est fatiguée et énervée des micro-agressions qu'elle subit dans la maison d'édition dans laquelle elle travaille. En espérant que l'arrivée d'Hazel, « la nouvelle fille noire » va changer les choses…

La force du livre tient la description du quotidien de Nella au sein de son entreprise : les rapports sociaux superficiels, les mesquineries quand ce ne sont pas carrément le chantage, la charge de travail, le peu de chance de promotion, tout cela est très bien rendu. On comprend rapidement que la protagoniste est loin de vivre son rêve, elle qui tient sa vocation d'une ancienne éditrice noire et qui souhaite changer les mentalités par la littérature.

Le roman de Zakiya Dalila Harris se lit très vite, le style est franc et la structure globale (plusieurs lignes temporelles et narrations différentes) amène son lot d'interrogations, entraînant de ce fait beaucoup d'attentes chez le lecteur. Je trouve le résumé assez trompeur et je tiens à dire que, contrairement à ce que j'ai pu lire ci et là, Black Girl n'est pas un thriller.

J'ai apprécié les questionnements que l'autrice soulève sur l'identité, la sororité et sur ce que l'on est prêt à faire pour « réussir ». Malgré tout, j'ai fermé le roman en ayant l'impression d'être passée à côté de plusieurs éléments et que tout ce que l'autrice a pu créer est tombé comme un soufflé. Cela est à la fois dû à certains choix narratifs et à des personnages secondaires creux. En effet, j'ai trouvé que ces derniers n'avaient pas tellement de rôle autre que celui d'intervenir à un moment donné de l'histoire et que, ce moment passé, ils disparaissaient tout simplement, sans que l'autrice ne s'intéresse à leur trajectoire. Évidemment, ce ne sont pas les protagonistes, mais je garde une impression amère de superficialité.

Même si Black Girl a été une lecture en demi-teinte, je retiens malgré tout le nom de l'autrice, qui signait ici son premier roman. Une adaptation en série est en cours.
Lien : https://monrockingchair.word..
Commenter  J’apprécie          40



Autres livres de Zakiya Dalila Harris (1) Voir plus

Lecteurs (231) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2855 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..