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Anouk Neuhoff (Traducteur)
EAN : 9782290313206
381 pages
J'ai lu (30/11/-1)
3.74/5   428 notes
Résumé :
Séduites par Lansquenet, Vianne Rocher et sa fille Anouk décident d'y établir leur chocolaterie. Mais dans ce petit village du sud-ouest de la France, le père Reynaud veille sur ses ouailles comme la cuisinière surveille le lait sur le feu. Aussi voit-il en l'ouverture de La céleste Praline l'oeuvre d'une sorcière. Et s'il avait raison ? Joanne Harris nous offre une ode gourmande à la tolérance et au plaisir.
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Critiques, Analyses et Avis (78) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 428 notes
"Je crois qu'être heureux est la seule chose qui compte."
Une sorcière? Une sorcière à Lansquenet? Dans notre petit village du Périgord ?
"Tout le monde a besoin d'un petit luxe, d'un petit plaisir de temps en temps".

Quel est ce vent coquin, ce "vent de carnaval", qui poussa Vianne à ouvrir une Chocolaterie artisanale, "La Céleste praline".
Une étrangère d'accord, mais une sorcière?
Elle vend des "rêves, d'exquises tentations", dans sa boutique...

Cette "Céleste praline" embaume le sucre, le chocolat, et la tentation. " Les parfums mêlées du chocolat, de la vanille, et de la cannelle sont enivrantes."...
Un véritable pêché pour beaucoup dont le curé, qui est mortifié par son attirance pour les douceurs exposées (et sans doute aussi par Vianne, si douce et si tentante... ) Une femme libre, sans mari, et qui ne va pas à la messe!

Vianne qui sait deviner, d'un regard, quelle est la friandise à laquelle va succomber chacun de ses clients? Sa mère savait les philtres et les potions, Vianne sait mélanger les saveurs et les parfums...

Vianne va réveiller ce petit village, où les rumeurs vont bon train. Elle et sa fille ne sont que des intruses, aux yeux de Monsieur le maire...

Après Vianne et ses mystères, voilà des gitans, des romanichels, des vagabonds au bord du fleuve. le curé veut protéger ses ouailles, contre ces créatures qui aiment tellement la Vie...
C'est Pâques et le carême...
Alors, ces Violettes en sucre, ces Pralines, ces "Tétons de Venus" exposés en vitrine...

"Le Bonheur! Aussi simple qu'un verre de chocolat. Ou aussi tortueux que le coeur. Amer, doux, vivant".
Armande a succombé, au chocolat "aphrodisiaque". Guillaume gâte son petit chien, sans réfléchir, et puis il y a Joséphine...
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Dans un petit village à Lansquenet, tout le monde connait tout le monde. Rien ne peut échapper à la vigilance des villageois, personne ne peut échapper à leur prise de café c'est-à-dire la mise à la barre de leurs commérages. C'est ça qui est intéressant dans ce livre Il nous fait vivre une vie quotidienne stagné dont la routine quelque peu passive contraint les villageois à adopter certains comportements insensés mais semble-t-on voter à l'unanimité. Ils ont des égards envers les inconnus surtout s'ils ne présentent pas les mêmes caractères qu'eux.

C'est alors que l'arrivée de Vianne Rocher et de sa fille Anouk, qui décident de s'installer dans ce village, entraîne un vent de bouleversement dans cette vie apparemment paisible de ce petit monde.
Un petit monde où seul Mr Reynaud est le seul maître du jeu. Seules ses paroles méritent obéissance...

Vianne entreprend d'ouvrir une chocolaterie, elle place sa petite entreprise en face de l'église, c'est le plus grand blasphème! Pire elle fête l'ouverture de sa boutique le jour du carême. Les yeux des villageois se pointent sur Vianne et tous ses prétendus vices ou défauts alimentent la ronde des conversations. Incités par Mr Renaud, les villageois plongés dans une totale ignorance, trouvent en cette femme une espèce de sortilège ayant pour mission d'entraîner le village dans le péché.

D'ailleurs Vianne n'est pas mariée, elle ne va pas à l'église... Elle n'a rien d'une femme soumise, elle est simplement un démon. Mais Vianne ne cède en rien aux critiques des villageois, bien au contraire sa douceur fera souffler un nouveau vent dans le village.
Une chose que j'ai retenu dans ce livre est ''au foyer des débats, la vérité est souvent ailleurs''.

Une bonne illustration de la vie paysanne où les hommes ne sont que des moutons de Panurge
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J'ai découvert l'oeuvre de Joanne Harris grâce au film du même nom avec Juliette Binoche et Johnny Depp. J'en garde un excellent souvenir et je voulais connaître le roman qui avait fait naître cette histoire. Avec le recul, le film a, je trouve, un côté plus enchanteur et bon enfant, moins lugubre par certains aspects, mais en même temps moins « réel ». Ma préférence ira cependant au film, ce qui est assez rare même si cela ne s'est joué à pas grand-chose.

Nous rencontrons donc Vivianne et sa fille Anouk, deux « étrangères » qui débarquent dans un petit village du Périgord. Lansquenet a ce côté un peu cliché où le curé, Reynaud, n'est qu'un sermonneur de première, où les secrets les plus honteux sont connus de tous mais tus, où la différence n'est pas la bienvenue, où l'apparence est tout ce qui compte. Nos deux héroïnes sont rapidement cataloguées comme des perturbatrices, et l'ouverture de la chocolaterie de Vianne ne va pas arranger les choses.

Le décor est vite planté, cependant, il y a tout de suite une douceur qui s'installe malgré l'hostilité. Vivianne, notre première narratrice, y est pour beaucoup. Il y a dans sa façon de nous narrer les choses un calme, une sérénité qui rend tout de suite la lecture plaisante et douce. Elle a des moments de doutes et de colères mais impossible de se défaire de cette ambiance délicate et rêveuse. Elle est une perturbatrice, en un sens, mais pas turbulente. Elle apprivoise le village et ses habitants comme on apprivoise une bête sauvage. Elle écoute, apprend, sourit, cajole. Pas d'entourloupe, elle est vraie et sincère et de là, nous découvrons des personnages attachants pour la plupart avec des vies pleines de surprises. Il y a aussi les pommes pourries du village, ce n'est pas non plus une communauté entière de bons samaritains, loin de là, mais ils déclenchent malgré eux des événements positifs.

Une fresque pittoresque qui nous amène de rencontres en rencontres à travers les yeux d'une femme qui n'a jamais cessé de fuir depuis son enfance et qui cherche pourtant des racines où s'ancrer, un lieu où elle pourra partager ses dons et apaiser ces âmes que le curé Reynaud ne sait pas du tout gérer. le tout saupoudré de chocolat sous toutes ses formes avec un tout petit peu de magie (mais alors un tout petit peu). Quoique en un sens, la vraie magie de ce roman est de voir Guillaume, Luc, Joséphine, Roux et les autres changer. S'ouvrir, évoluer, s'apaiser, nouer de nouvelles relations. Joanne Harris arrive parfaitement à rendre magique la nature humaine à de nombreuses reprises et c'est déjà en soit une jolie prouesse.

Bien entendu, il y a aussi de la laideur. Un mari violent, des dindes méprisantes (milles excuses aux volatiles pour cette comparaison…), un curé épouvantable, du racisme, de la méchanceté pure, de la mesquinerie et j'en passe… Mais passer à côté de cela serait un peu comme mentir aux lecteurs. Et puis, Vivianne et les autres doivent surmonter des épreuves qui les font évoluer grâce à cette bande de mécréants. Un très bon équilibre.

Parlons un peu maintenant de nos deux narrateurs. Reynaud… Mon dieu… Sans jeu de mot, le curé est pitoyable, antipathique, méprisable, égoïste, incompétent, intolérant, pourri jusqu'à la moelle, imbu de lui-même… et je pourrais continuer. Il a droit à quelques chapitres et franchement, j'ai lu le premier, les suivants pas tellement. En diagonale pour récolter quelques informations mais c'était à la limite du supportable. Ses délires psychotiques et cette façon de croire que Vivianne est en guerre contre lui… Je veux dire, le type est même pas foutu de faire son travail, à savoir guider ses paroissiens, les aider, les écouter, être bon, et il n'arrête pas de se plaindre. Des « moi je » à longueur de temps, du mépris et des critiques mesquines… A vomir. Il apporte son lot, certes, mais… je m'en serais passé.

Vivianne est comme je l'ai dit un peu plus tôt un personnage très agréable à suivre. J'ai aimé sa façon d'être, le bonheur qu'elle apporte, sa gentillesse et sa compréhension. Elle ne juge pas. Ses différentes expériences lui ont donné cette capacité à être ce qu'elle est : une femme intelligente, adorable, à l'écoute, loin des préjugés. Cependant, même si je peux le comprendre en un sens vu sa vie, j'ai trouvé qu'elle était égoïste par rapport à sa fille. Un point qui se répercute notamment à la fin du roman à savoir : font-elles partir ou pas. Dès le départ, Vivianne se convint que oui, mais on sent qu'elle va finir par de nouveau s'enfuir très rapidement. Elle se ment à elle-même et ne pense pas à ce que sa fille peut ressentir, alors qu'elle-même la vécu. Un aspect que je n'ai pas tellement apprécié.

Un très joli roman qui traite de la vie et de la mort, des choix que l'on fait, de ce qu'on décide de faire avec ce que l'on nous a donné. Une bonne morale, un petit réchauffement du coeur. Il y a cependant des longueurs qui alourdissent le récit même si l'intérêt demeure. J'ai rapidement survolé les résumés et les avis des deux tomes suivants et je pense que je m'arrêterais à Chocolat qui se suffit à lui-même.
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Vianne et sa petite fille Anouk s'installent à Lansquenet, village du sud-ouest de la France. Immédiatement, les langues vont bon train, car Vianne ouvre une chocolaterie juste en face de l'église, le premier jour du carême. Pour Francis Reynaud, le curé de Lansquenet, il s'agit d'une attaque aux moeurs et au sens sacré du carême. Il va tout faire pour combattre l'influence sucrée de Vianne sur le village et tenter de garder les habitants sous son contrôle. Et pour gagner son combat, il est prêt à tout, même au pire, au nom d'une foi qui confine au fanatisme. Mais Vianne sait se défendre et lutter contre l'autorité délétère du prêtre et de ses cohortes de grenouilles de bénitier. Sans être anticléricale, son athéisme est franc et simple. « Je ne crois pas que ce col blanc vous donne l'exclusivité de l'accès au Divin. » (p. 284) Et dans la boutique La céleste praline, on croise une vieille femme un peu folle, un célibataire et son chien, une cleptomane et des gitans. Un joyeux monde qui se moque d'appartenir à la sacro-sainte communauté qui reste fermée aux étrangers, aux marginaux et aux originaux.

On sent planer le fantôme de la mère de Vianne avec un passé vagabond et lourd à porter. Vianne aurait-elle des secrets ? N'est-elle pas un peu sorcière, elle qui devine les friandises préférées de chacun et qui peut voir au-delà des choses ? Vianne donne avec générosité et sans arrière-pensée, car elle sait que tout garder ne rend pas plus riche. « Tout le monde a besoin d'un petit luxe, d'un petit plaisir de temps en temps. » (p. 58) Pourquoi bouder le plaisir ? Un chocolat, une praline, un caramel, ce sont des vices bien innocents quand ils sont consommés avec le coeur, sans gloutonnerie. du plaisir simple au plaisir défendu, il y a un pas que seules les âmes torturées et vicieuses comme celle de Reynaud peuvent franchir.

Ma première lecture de ce roman date de bien longtemps et j'en gardais un bon souvenir, mais j'avais oublié la complexité des personnages. Cette histoire est loin d'être innocente ou mièvre et j'ai pris plaisir à retrouver l'atmosphère gourmande et lourde de senteurs de la boutique de Vianne. Par ces temps de canicule, le roman de Joanne Harris ne fond pas dans la main, mais sous les yeux. Je ne sais pas si je reverrai le film avec Juliette Binoche et Johnny Depp : cette adaptation m'avait paru assez niaise.
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Miam miam !! J'en veux encore…

Lansquenet-sur-Tabbes est un village du sud-ouest de la France. Les habitants y mènent une vie tranquille, un peu somnolente, et se délectent des commérages.

L'arrivée de Vianne Rocher va susciter un émoi considérable. C'est une jeune femme trop libre, trop drôle et trop mystérieuse pour plaire au curé du village. D'autant qu'elle s'avise d'ouvrir une confiserie, juste en face de l'église, la vielle du Carême. C'est pire qu'un péché. Doit-on y voir la main du diable ? En tout cas, la guerre est déclarée. Deux camps s'affrontent : les partisans des promesses célestes et ceux des délices terrestres. le drame, à la fois violent et burlesque, éclatera à Pâques, date choisie par Vianne pour son grand festival du chocolat.

Ce roman porte sur des problématiques pourtant toujours actuelles telles que la discrimination, les stéréotypes, l'intolérance, le manque de communication, ou la misère humaine. de nombreux thèmes sont d'ailleurs abordés dans l'histoire, comme le conflit sédentaire/nomade, le fanatisme opportuniste de quelques religieux pratiquants, les malentendus intergénérationnels, l'alcool et les femmes battues. Toutefois il ne faut pas s'y tromper, le ton est résolument optimiste, souvent drôle et chacun des thèmes trouve son opposé dans le bonheur, la joie de tous les instants, l'entraide, ou l'amour tout simplement. Ça peut paraître gnangnan au premier abord, mais ça ne l'est pas et on termine agréablement surpris par cette histoire qui ne paye pas de mine dans son packaging de départ, mais qui au final est une grande réussite.

Délices des sens pour damner le pion aux rigidités sociétales, la vie gagne, et le vent, tout puissant. Langue délicieuse, délectable, qui fait saliver. . À lire pour s'ouvrir un peu l'esprit et passer un très bon moment car du début à la fin ce roman est une merveille, de beauté, de bonté, d'ouverture, d'émotion...

A déguster sans modération !
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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
J’aime bien ces gens. Je sais lire leurs yeux, leurs bouches tellement facilement celle-ci avec son soupçon d’amertume, va raffoler de mes zestes d’orange confits; celle-ci, avec son doux sourire, mes abricots fourrés au cœur si moelleux; cette petite fille aux cheveux ébouriffés par le vent va aimer les mendiants; cette femme vive et joyeuse, les noix du Brésil au chocolat. Pour Guillaume les florentins dégustés avec délicatesse au-dessus d’une soucoupe dans sa maison bien rangée de célibataire. Le goût de Narcisse pour les truffes aux deux chocolatsְ révèle sa bonté de cœur sous son extérieur bourru. … Je vends des rêves, de menues consolations, d’exquises tentations inoffensives pour qu’une multitude de saints dégringolent de leur piédestal et viennent se fracasser au milieu des noisettes et des nougatines.
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Les senteurs mêlées du chocolat, de la vanille, du cuivre chauffé et de la cannelle sont enivrantes, puissamment suggestives ; l'âcre odeur terreuse des Amériques, le brûlant parfum résineux de la forêt tropicale. C'est ainsi que je voyage à présent, comme les Aztèques dans leurs rituels sacrés. Le Mexique, le Venezuela, la Colombie. La cour de Montezuma. Cortès et Colomb. Le nectar des dieux, bouillonnant et moussant dans des coupes cérémonielles. L'âpre élixir de la vie.
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La boulangerie a ouvert hier. Mai ce n’est pas une boulangerie. Quand je me suis réveillé hier matin à six heures, la bâche avait disparu, l’auvent et les persiennes étaient en place et le store était levé sur la vitrine. Ce qui était une vieille maison banale et plutôt triste à l’image de toute se voisines et devenue une véritable bonbonnière rouge et or posée sur un sol d’un blanc éblouissant. Des géraniums rouges dans les jardinières. Des guirlandes de papier crépon entortillées autour des rambardes. Et au-dessus de la porte une enseigne en chêne où l’on peut lire en lettres noires :

La Céleste praline
Chocolaterie artisanale

Bien sûr, c’est ridicule. Une boutique de ce genre pourrait parfaitement faire des affaires à Marseille ou à Bordeaux - même à Agen, où le tourisme augmente d’année en année. Mais à Lansquenet-sous-Tanne ? Et au début du carême, période traditionnelle de l’abstinence ? Cela paraît pervers, peut-être délibérément pervers. J’ai regardé à l’intérieur de la boutique ce matin. Sur une étagère de marbre blanc ont aligné d’innombrables boîtes, paquets, cornet en papier argenté et doré, mai aussi des rosettes, des cloche, des fleurs, des cœurs et de longues spirales de ruban multicolore. Sous des cloches en verre, dans des plats, reposent les chocolats, les pralines, les tétons de Vénus, les truffes, les mendiants, les fruits confits, les rochers pralinés, les coquillages en chocolat, le pétale de rose et les violettes en sucre… Protégées du soleil par le demi-store qui les abrite, toutes ces friandises brillent d’un éclat sombre, comme un trésor enfoui, une caverne d’Ali Baba pleine de sucreries. Au milieu, elle a édifié une superbe pièce centrale. Une maison en pain d’épices, des murs en gâteau recouverts de chocolat et rehaussés de glaçage argenté et doré, des tuiles en florentins parsemés de fruit confits, d’étrange vignes vierges en glaçage et en chocolat grimpant le long de murs, des oiseaux en pâte d’amandes chantant dans des arbres au chocolat… Et la sorcière elle-même, tout en chocolat noir depuis le bout de son chapeau pointu jusqu’à l’ourlet de sa longue cape, à califourchon sur un balai qui est en réalité une guimauve géante, comme celles qui pendent aux étales des marchands de bonbons les jours de carnaval. De ma propre fenêtre, j’ai vue sur la sienne. Caroline Clairmont a rompu son vœu de carême à cause de cette boutique et de ce qui s’y vend. Elle me l’a avoué hier en confession, de ce ton ému de petite fille qui s’accorde si mal avec ses promesses de repentir.
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"parfum qui règne dans cette boutique, un parfum de crème, de mashmallows, de caramel, assorti à l'entêtant mélange du cognac et des fèves de cacao, fraichement moulues.C 'est l'odeur d'une chevelure de femme, à cet endroit précis où la nuque rejoint le base tendre du crane, l'odeur des abricots mûrs sous le soleil, de la brioche toute chaude et des petits pains à la cannelle, du thé au citron et du muguet."...
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Guillaume quitta La Praline avec un petit sachet de florentins dans sa poche ; avant qu’il ait passé le coin de l’avenue des Francs-Bourgeois, je le vis se pencher pour en offrir un à son chien. Une caresse, un aboiement, le petit bout de queue qui s’agite. Comme je l’ai dit, il y a des gens pour qui donner ne pose aucun problème.
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