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3,86

sur 822 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je considère la fin de ce livre comme une véritable libération. Je ne parle pas de sa conclusion… qui ne l'est pas à mes yeux car trop de points d'interrogations restent en suspension, mais le fait de pouvoir m'en débarrasser afin de pouvoir passer à autre chose. Ce livre est une perte de temps. J'aurais cent fois préféré me risquer sur autre chose et je regrette que ce bouquin soit l'une de mes lectures de ce début d'année 2019, J'espère fortement que les mois qui vont suivre vont me réserver de jolies surprises car sinon, je crains le pire. Fort heureusement, j'ai veillé à m'inscrire à plusieurs challenges dans lesquels j'ai listé certaines futures lectures et je sais que sur certaines, je vais prendre un pied monumentale. de suite, mes fameuses listes :

Points négatifs :

- Pour commencer, la lecture m'a paru très difficile. Beaucoup de termes allemands sont présents sur les nombreuses pages de ce livre et rares sont les passages qui parviennent à y échapper. Même si par la suite, je m'y suis à peu près habitué, ils restent nombreux et donnent surtout une impression de lourdeur dans le texte.

- Les nombreux rebondissements. Et encore, cette appellation est exagérée. Lorsque ces moments se produisent, on s'attendrait à du mouvement, de l'action, que ça bouge quoi. Ben non, ça retombe direct et hélas, cette mollesse du texte ne me correspondait pas.

- D'ailleurs, il ne faut pas oublier que ce livre est classé comme un thriller. Lorsque j'ai attaqué cette lecture, j'étais confiant. Un thriller, ça bouge, on ne s'emmerde pas à se pencher dessus mais ici, je me suis fait ennuyé mais d'une force.

- La romance. Elle met du temps à pointer son nez mais dès qu'elle est là, cette relation ne se veut pas trop présente. Toutefois, sachant que l'histoire ne me passionnait pas des masses, j'estimais cette amourette pas très utile.

- L'enquête… Au tout début, on part sur un trafic d'art et on souhaite savoir pour quelles raisons ce crime a vu le jour mais surtout, connaître les auteurs et leurs motivations. Toutefois, l'enquête prend une autre direction totalement inattendu, qui n'a strictement à rien et au final, tout ça pour ça ?

- Nous ne savons pas si les criminels sont inquiétés, si le personnage principal meurt, si sa petite amie arrive à accomplir leur mission… Bref, une fin bâclée.

- le traître. Je n'ai pas mis très longtemps à savoir qui c'était et lorsque la révélation de son identité s'est faite, pas de surprise.

Points positifs :

- La taille aléatoire des chapitres,

- Un petit passage que j'ai trouvé drôle, au point de me déclencher un petit rire sincère.

- Les derniers chapitres avant la fin du livre. Ils sont nettement plus passionnants mais à cause de la mollesse du récit, ils ne seront pas suffisant pour sauver mon impression du livre.
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Pas banal et assez tordu voire douteux comme démarche que de décontextualiser la révélation de l'holocauste dans les années 60 ! Revisiter l'histoire en y faisant évoluer des personnages de roman est un procédé largement employé au cinéma mais dans le cas de ce policier-héros appuyé comme il se doit par une courageuse journaliste étasunienne évoluant dans un monde amnésique ignorant l'holocauste, cela peut créer un malaise.

Séduit par la perspective de lire une dystopie géopolitique qui serait en fait plutôt une uchronie selon certain/es critiques mieux renseigné/es, je me suis retrouvé plongé dans un polar construisant soigneusement son suspense mais dépourvu de réflexion politique. On a beau percevoir l'ombre du dictateur vieillissant ainsi que quelques étincelles de révolte sur les murs par exemple, le héros en reste á une perception personnelle et on n'entrevoit pas les mécanismes du pouvoir ni les relations avec les Etats Unis qui restent eux aussi dans l'ombre: le Berlin d'Albert Speer avec les monuments achevés comme la grande coupole sert de cadre exclusif á l'action.

Bref: un roman policier de plus. Séduit par la biographie romancée de Cicéron du même auteur, je me suis laissé aller à inclure ce bouquin dans ma commande annuelle (je vis loin de tout) mais je pense qu'il y a de meilleurs choix.

La traduction est assez fluide mais on se demande pourquoi les mots allemands comportent souvent des erreurs et pourquoi le titre, lui, n'a pas été rédigé en allemand (Vaterland).

Par contre on apprend que les dictateurs ou du moins Hitler ne se compromettent jamais á signer des ordres d'exécution ce qui permet de rejetter les responsabilités aux subordonnés si besoin est comme celle de l'holocauste, c'est un peu la these de ce livre.
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