Le prêtre Christopher Fairfax a été envoyé dans un village isolé pour procéder à l'inhumation du père Thomas Lacy mort brutalement. Il va faire des découvertes étonnantes et va tenter d'élucider les circonstances exacte de sa mort.
Un thriller surprenant, un thriller de l'histoire et dans un temps futur. le suspense est présent jusqu'au bout , d'ailleurs on reste un peu avec nos questions sans réponse après avoir refermé le livre.
#NetGalleyFrance #RobertHarris
Commenter  J’apprécie         380
Attention attention, je vais être incapable de parler de ce bouquin totalement surprenant et d'essayer d'en résumer l'histoire sans spoiler un peu la subtilité chronologique, même si à mon humble avis ça n'a rien d'handicapant pour se lancer ensuite dans la lecture.
Dans une Angleterre aux allures moyenâgeuses, Fairfax est un jeune prêtre envoyé par son évêque pour enterrer le curé de la paroisse d'un petit village. On se déplace à cheval, le clergé est tout puissant, les cadavres sont enfermés dans des cages en métal à la sortie des villes : vous me direz, on est bien dans les années 1500.
Dans la maison du défunt, Fairfax découvre rapidement que le prêtre s'intéressait d'un peu trop près à des artéfacts anciens, des objets archéologiques de l'ère pré Apocalyptique, où les anciens avaient renié leur Dieu pour n'écouter que la science.
La subtilité, c'est que les anciens, c'est nous, et que cette histoire se déroule en réalité dans le futur, dans un bon millier d'années : c'est une dystopie où le monde se relève lentement d'une immense catastrophe et vit encore de manière très précaire, et où on est considéré comme un hérétique par l'Église si on s'intéresse un peu trop au passé...
Je suis bien embêté parce que j'ai adoré cette idée, une idée vraiment ingénieuse, qui guide une petite troupe d'hommes vers un site enfoui afin de comprendre ce qui nous est arrivé. Malgré un auteur talentueux et cette idée géniale, il ne se passe rien dans ce roman, chaque fois que l'histoire semble démarrer c'est un pétard mouillé, et plus j'approchais de la fin plus je me disais "c'est pas possible ça va finir en eau de boudin, il reste pas assez de pages". Et j'avais raison, la fin est bâclée et n'apporte aucune réponse. Une idée brillante qui a été globalement gâchée, c'est décevant.
Service de presse numérique obtenu via NetGalley.
Commenter  J’apprécie         72
1468. Angleterre. Un prêtre à cheval, Christopher Fairfax, parcourt la campagne pour célébrer les funérailles d'un de ses pairs. Une époque sans électricité, sans voitures, et où les femmes filent le rouet dans des maisons au torchis.
Un roman médiéval, quoi. Sauf que... Des petits cailloux viennent se poser sur notre chemin de lecture. Des objets en plastique, tiens donc. La marque à la pomme, l'emblème Shell, le cloud, les DAB... Que font-ils là ? On comprend peu à peu, révélation glaçante, qu'on est en 1468 après l'Apocalypse (située en 2025 de notre ère). Un événement a décimé la population mondiale et fait basculer nos civilisations modernes vers l'équivalent du Moyen-Age. Tout l'intérêt de ce livre résidera alors dans la quête de Fairfax : le prêtre a-t-il été assassiné pour s'être approché trop près de la vérité? laquelle d'ailleurs ?
La piste d'une gigantesque panne informatique semble prometteuse (des crashs d'avions en série, des gens qui ne peuvent s'approvisionner en nourriture...). Plus en tout cas que celle qui fait peser une chape de plomb sur les descendants des survivants, une punition divine (pour lequel de nos péchés?), entraînant dans son sillage une peur terrible de l'Eglise et une religiosité exacerbée.
L'enquête est bien lancée, dans un style sobre. Fairfax est aidé par un érudit, Shadwell (qu'il faut absolument museler, bien sûr), et une jeune veuve, lady Durston, qui va le déniaiser dans toutes les acceptions du terme. On piste et on creuse, au sens propre, pour faire jaillir la vérité.
La fin est un peu frustrante hélas et n'est pas à la hauteur du trouble réactivé au long de l'histoire (la découverte de manuscrits, de charniers, de grottes peintes). le roman de collapsologie se doit (à mon sens) d'avoir une issue qui nous mène à une réflexion sociétale. Comme La planète des singes, ou plus près de nous, la trilogie Silo.
Merci à NetGalley.
Commenter  J’apprécie         32