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EAN : 9782298088670
464 pages
France loisirs (30/11/-1)
3.28/5   36 notes
Résumé :
Quand la littérature se penche sur les débuts de la médecine légale.

Angleterre, 1780 : une jeune femme demande au Dr Thomas Silkstone, anatomiste passionné, d'enquêter sur la mort mystérieuse de son frère...

Parce qu'il est l'un des premiers à pratiquer les autopsies, le docteur Thomas Silkstone est appelé à la rescousse à Oxford après l'empoisonnement d'un lord. Bientôt la mort frappe à nouveau
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Thomas Silkstone est passionné par son métier de médecin anatomiste. Découpé des cadavres afin d'en comprendre les mécanismes et les causes de la mort sont pour lui un challenge qu'il aime relever.
Lorsqu'un de ses élèves lui demande de l'accompagner à Oxford afin d'élucider la mort de son cousin, Lord Crick, Thomas s'y rend sans la moindre hésitation. Arrivé sur place, le cadavre est dans un état de décomposition avancée, un suspect semble tout indiqué par les autorités en la personne de son beau-frère.... et la femme de l'accusé ne laisse pas indifférent notre anatomiste friand de corps froid.


J'avais lu ce roman lors de sa sortie et après l'avoir prêté à une amie qui ne l'a pas aimé, je me suis retrouvée devant un fait : je ne me souvenais plus de l'intrigue.
Globalement, cette seconde lecture me laisse dans l'expectative. le récit et le contexte montrant les débuts de la médecine médico-légale sont passionnants et très bien décrits dans ce livre, mais l'histoire peine à se mettre en place avec des longueurs dans le texte, des lourdeurs dans le récit et une lenteur incroyablement barbante. Pour vous donnez une idée, au chapitre 1 le lecteur a le droit à l'agonie atroce de Lord Crick..... pour ne voir le corps autopsié qu'au chapitre 13....
Les personnages rencontrés dans l'histoire sont caricaturaux au possible avec une noblesse anglaise décadente, ne se souciant de rien si ce n'est de leur personne. Cela donne dans le livre une atmosphère plate et sans le moindre suspens....
Heureusement, le final sauve le livre avec de nombreuses révélations. Cependant, c'est à se demander si l'auteur avait une envie pressante sur les dernières pages puisque tout s'anime en même temps : course-poursuite, révélation, résolution et happy-end....


Meurtre à Oxford fait partie d'une série aux USA dont les tomes suivants semblent non encore traduit. À lire le premier, on peut comprendre que les éditeurs ne soient pas très pressés de mettre sous presse un second volet.
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Décidément, j'enchaîne les romans mous en ce moment.
Après les deux derniers tomes des aventures d'une Agatha Raisin plus très fraîche, j'ai essayé de lire ce qui se présentait comme un roman policier historique et j'avoue que j'ai renoncé au bout de 120 pages.
L'histoire m'intriguait mais rien ne m'a plu dans ce livre.
C'est comme si l'auteur avait couché quelques idées sur le papier mais qu'elle avait oublié tout ce qui donne de la consistance à une histoire. Les personnages m'ont semblé fades, le décor est à peine esquissé, l'intrigue policière met beaucoup trop de temps à démarrer, ça manque de profondeur, d'humour, de détails, bref, on se fait ch… !
Et comme j'ai des piles entières de romans qui n'attendent que moi et que la vie est courte, je repose celui-ci sans regret.
Je ne saurai jamais si le frère de l'héroïne a bel et bien été assassiné, comment et par qui, mais je crois que je vais pouvoir vivre avec cette incertitude sans trop de difficulté, d'autant qu'il avait l'air d'un gros abruti, soit dit en passant.
Hop, au suivant !
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Le personnage du Dr Thomas Silkstone pourrait être le pendant du Dr Kay Scarpetta car tous deux ont une passion pour la découpe des cadavres.

L'un est anatomiste et l'autre exerce la médecine légale.

Problème : ils ne sont pas contemporains et Thomas Silkstone n'a pas le même matériel que la jolie Scarpetta (dans tous les sens du terme, bande de petits obsédés).

Étant tous des fans des Experts de tout poils, la médecine légale n'a plus de secret pour vous, mais imaginez un peu le brave Horatio Caine plongé en 1780 ! le pauvre, il n'aurait pas ses lunettes de soleil ni son matériel ultra sophistiqué. On fait moins l'malin, là !

Ce roman, bien qu'oeuvre de fiction, est tout de même basé sur un fait réel : le témoignage d'un anatomiste lors d'un procès. Les prémices de la médecine légale en roman… Pouvait pas mieux tomber, moi.

Pour tout dire, il devint le premier expert médico-légal de l'Histoire, et le récit qui va suivre rapporte sa première enquête.

Et à l'autopsie, ça donne quoi ??

L'Oxford de 1780 m'a bien plu, sans rien transcender dans le genre, le roman m'a divertit et les pistes en tout genre m'ont rendu zinzin. QUI a tué Edward Crick ? Vous ne le saurez qu'en ouvrant se livre et en plongeant tout entier dans les découpes de cadavres avec les bons mots des anatomistes de l'époque.

— Un bon cadavre, c'est comme un bon filet de boeuf, disait le maître – tendre sous les doigts, facile à découper.

Le Dr Silkstone est un personnage attachant, amusant, tenace, plaisant, instruit. Un type qu'on laisserait volontiers tripatouiller dans notre bouche afin de nous ôter une carie particulièrement douloureuse. Un Dr House amical… Un Dr Watson avec l'intelligence de Holmes.

Celle qui fait appel à ses compétences, Lady Lydia, la soeur du défunt, est une femme qui sait faire preuve de courage et qui n'a pas trop froid à sa grotte merveilleuse; quand à son mari, on lui viderait bien tout un flacon d'arsenic dans le bol de soupe.

Quant au défunt, il avait quelques petits secrets peu reluisant, mais bien de l'époque… Mais à force de tremper son biscuit dans des tasses de café peu ragoutante, on fini avec la chtouille !

L'enquête est bien torchée, cousue de bon fil à rafistoler les corps, rien ne dépasse, du beau travail et j'ai été de surprise en surprise jusqu'au bout de ma lecture. Bien vu à l'auteur, elle a su me surprendre sans sortir un personnage de son chapeau au dernier moment.

L'atmosphère est so british et on sent bien le décalage entre la profession d'anatomiste de l'époque et celle de médecin légiste maintenant. À cette époque, les médecins n'étaient pas très riches et mal considéré.

Quand aux seigneurs, on aurait déjà envie de sortir la guillotine pour eux à l'avance tellement ils sont imbus de leur petite personne.

Sans révolutionner le polar historique, l'auteur a réussi à modeler une intrigue qui, tel un cadavre plastifié par Gunther von Hagens, à tout d'une vraie. Quant aux esprits sensibles, ils ne devraient pas choir dans les pommes à la lecture de certains détails.

Sous la plastique du cadavre, les chausses-trappes sont nombreuses et il faudra tout le talent de notre Thomas pour arriver à résoudre cette enquête aux multiples pistes et aux nombreuses révélations.

Notre anatomiste est humain, des erreurs, il en fera. Malgré tout, il est plus tenace que le roquet de ma soeur après sa baballe : il lâche rien !

Attention, Thomas, quand on a la chose qui palpite, on a les pensées ailleurs… Sherlock Holmes le disait toujours que les émotions n'étaient pas bonnes pour les réflexions !

Moi, je n'avais pas trouvé la solution… juste quelques morceaux épars de cadavre, mais pas l'entièreté du corps. Bluffée je fus, satisfaite je suis.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Comme l'ont fait très justement remarquer plusieurs babéliautes ,dont certains font partie de mes amis en cette noble assemblée, il est toujours périlleux de découvrir un livre qui vous a été recommandé par un ami et plus encore si cet ami s'est répandu en dithyrambes sur ledit opus .Aussi je prie d'ores et déja la personne qui m'a recommandé chaudement " Meurtre à Oxford" de me pardonner les mots cruels que je vais employer .
L'auteur , Tessa Harris est une jeune journaliste britannique et "Meurtre à Oxford " est son premier roman . Il met en scène un jeune chirurgien , le docteur Thomas Silkstone dont les aventures sont, parait-il,appelées à se poursuivre,après ce premier ouvrage dans lequel, je l'avoue ,j'ai eu du mal à rentrer, les deux premiers chapitres tenant plus du verbiage et de la tapisserie que de l'introduction d'un polar, même situé au temps des tricornes et des culottes (par opposition aux pantalons, qu'on ne se méprenne pas ). ensuite, cahin-caha, j'ai vu l'intrigue se développer (l'auteur nous prouvant qu'elle a fait des études et qu'elle a des connaissances ) mais l'intrigue en question est ficelée avec de gros cables de marine ( qui peut douter dès la mi-roman du destin (final ?) de lady Lydia ?) eet pour ce qui est de la vraisemblance ,on est prié de s'adresser aux abonnés absents (la conservation des viscères et les conclusions tirées de leur examen constituent un motif de rigolade--- mais c'est un avis tout personnel !) . L'explication finale des différents mystères m'a semblé des plus ...poétiques (soyons gentil) et je suis arrivé au bout de ce pensum en ayant beaucoup peiné ,satisfait d'avoir fini et résolu à ne pas recommencer
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L'un des meilleurs policiers historiques que j'ai lu depuis bien longtemps !
Oxford la ville universitaire britannique à la prestigieuse réputation scientifique, sert de cadre à cette histoire qui met en scène un médecin légiste venu des colonies américaines pour parfaire sa formation, le sympathique Thomas Silkstone.
Sa spécialité, c'est la dissection des cadavres et l'examen des pathologies qui ont conduit au décès.
Hélas, à l'époque les moyens du bord étaient plutôt rudimentaires et il fallait faire vite et avoir le coeur bien accroché !
On est bien loin des Experts et de kay Scarpetta et pourtant, c'est passionnant!
On en apprend beaucoup sur les prémices de cette discipline qui constitue à présent l'un des piliers des enquêtes criminelles.
Dans ce qui est annoncé comme le premier volume d'une série (chic, on va pouvoir se précipiter sur le prochain volume dès sa parution!) le docteur Silkstone doit déterminer la cause du décès subit du jeune lord Crick et déterminer si un poison violent a été mis en oeuvre comme le craint sa soeur, la belle Lady Lydia, qui parait d'ailleurs être la seule à déplorer le décès tant la vie privée de la victime était tumultueuse et son caractère désagréable.
Les suspects se succèdent tout au long du récit et les retournements de situation tiennent le lecteur en haleine jusqu'à la fin, tant l'auteur excelle à tromper son monde et même les plus perspicaces d'entre nous (la promesse de la 4ème de couverture est donc parfaitement exacte ).
Une très belle surprise que l'arrivée d'un nouvel auteur talentueux qui devrait s'imposer dans le panorama littéraire par son sens du suspense, son érudition et son style impeccable.
Cerise sur le gateau, la vie privée du beau docteur Silkstone constitue une intrigue secondaire tout à fait précieuse car elle permet de s'attacher davantage à ce personnage qui devrait devenir récurrent ...
Bien sûr on en redemande ... Alors au travail Mme HARRIS ...On attend la suite ... Et un peu vite, SVP...
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Si la mort, disait un grand penseur, n'est qu'une porte sur le chemin qui mène de la vie à l'éternité, une passerelle entre notre condition de mortel et l'immortalité, alors qu'importe la façon dont un homme meurt ? L'acte de mourir est dénué de toute importance. Seule compte la manière dont il vit.
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Depuis son retour à Londres, Thomas Silkstone était en proie à mille et une émotions. S’il avait souffert d’un mal physique bénin, d’une petite infection, on l’aurait aisément traité. Un peu de grande camomille, de la teinture d’iode… et le tour aurait été joué (il manquait de temps pour une saignée), mais les tourments de son âme se révélaient incurables.
Pour les poètes, le cœur constitue l’organe où naît l’amour, mais les sentiments dont le jeune homme était le siège affectaient tout son corps. Il avait perdu l’appétit. Son pouls s’accélérait dès qu’il pensait à elle; il ne parvenait plus à se concentrer sur rien. Le sommeil le fuyait –nuit et jour, il n’était qu’angoisse et désordre. Il se languissait de sa présence, de son parfum, de sa voix… Comme Mme Finesilver avait besoin du laudanum qu’il lui fournissait régulièrement, il avait besoin de Lydia. Elle seule aurait pu apaiser ses souffrances. Hélas, elle lui demeurerait à jamais interdite.
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Un bon cadavre, c'est comme un bon filet de bœuf, disait le maître - tendre sous les doigts, facile à découper. Il s'abstenait en revanche d'étendre la comparaison à l'odeur. Car un morceau de bœuf qui commençait à empuantir l'atmosphère, n'importe quel cuisinier digne de ce nom s'empresserait de le jeter aux chiens. Il n'en allait pas de même avec les cadavres. En outre, au contraire du filet, dont la texture et le fumet gagnaient à ce qu'on patientât quelques jours avant de le préparer, il fallait faire subir au corps humain un traitement rapide - l'idéal était d'agir quelques heures à peine après le décès.
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L'anatomiste fut agréablement surpris de découvrir encore Chirurgie, de Lorenz Heister, ainsi que L'Anatomie de l'utérus gravide du Dr William Hunter, illustre obstétricien.
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À la mort d'un homme, si l'on jugeait nécessaire d'en disséquer le corps, il fallait agir vite, avant que les insectes se précipitent et que la dépouille commence à se dégrader. Mieux valait alors, pour les âmes délicates, se tenir loin des salles de dissection – surtout en été, quand la pestilence conjuguée au sulfure d'hydrogène, au méthane et à l'ammoniac provoquait des haut-le-cœur chez les sujets les plus robustes.
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