Où l'auteur, presque sosie d'Hemingway (au propre et au figuré), nous raconte ses chasses, ses pérégrinations dans la nature, sa cuisine et celle de restaurateurs fameux de France, des US et de Navarre, ses quelques tournées littéraires. Pratiquement à la fin du livre, se trouve un échange de lettres avec Gérard Oberlé, le célèbre chef alsacien.
J'ai moyennement apprécié : la langue est truculente, mais l'auteur est trop "viandard", tout tourne autour de la cuisson des gibiers et autres ragouts, ortolans, etc...
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Incroyable!
Réussir à tenir le lecteur en haleine avec des récits de grosses bouffes et de ballades digestives à travers la campagne... chapeau!
Bon, le sujet est un peu plus maigre que l'écrivain, mais ça passe tout seul, digestion un peu lourde.
Je le réserverais tout-de-même aux amateurs de Harrison....
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Un changement de voyelle suffit pour passer des mots aux mets et, dans une joyeuse appétence, s'adonner au plaisir littéraire comme à celui de la chère. Quand Jim Harrison passait à table.
Lire la critique sur le site : Lexpress
L’acte physique élémentaire consistant à ouvrir une bouteille de vin a apporté davantage de bonheur à l’humanité que tous les gouvernements dans l’histoire de la planète. Même les religions organisées sont de simples pièges à souris spirituels, comparées au pop libérateur du bouchon, à ce couinement délicieux qui se produit lorsque vous l’affranchissez de l’étreinte mortelle du tire-bouchon. Survient ensuite ce bouillonnement grandiose du vin versé dans le verre, le même bruit que nous entendons à la source, au cœur de toutes les rivières terrestres.
Au dix-neuvième siècle, seuls les restaurants urbains et huppés proposaient les produits exotiques d’autres régions ou de continents lointains. Aujourd’hui la situation s’est inversée : seuls les restaurants huppés proposent des produits locaux frais, de la viande non congelée ainsi que du gibier.
"La plupart des erreurs fatales dont pâtit cette planète sont dues à des êtres coincés, à des culs pincés obsédés de perfection tel est le résultat d'une étude conjointe du MIT, de la faculté d'économie de Londres et du Bobo Institute.' (p. 201)
Il est étrangement vrai qu'il suffit de lever la tête au dessus de son travail-et peu importe le carctère prestigieux ou excentrique de celui-ci,c'est toujours le paradigme du "gagne-pain"-et de voyager vers une destination très éloignée des outils ordinaires du contact -revues, télévision ,journaux,cinéma- pour être sujet à au moins une attaque modérée de vertige.La vie n'est que ce qu'elle est.Elle n'offre aucune opportunité pour devenir autre chose,à moins que nous ne décidions de changer,de découvrir les autres facettes innombrables de l'existence,au-delà de notre routine plutôt abrutissante.Il existe une proverbe juif particulièrement judicieux à tout égards:il ne faut jamais creuser son sillon si profond qu'on ne voit plus rien quand on est au fond.
La lumière provençale est diffusée par les montagnes granitiques et ce domaine se trouve suffisamment près de la Méditerranée pour que l’atmosphère violette ait une odeur un peu salée et piquante.
Vie de Guastavino et Guastavino, d'Andrés Barba
Traduit de l'espagnol par François Gaudry
Devant la douleur des autres de Susan Sontag
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Fabienne Durand-Bogaert
le Style Camp de Susan Sontag
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Guy Durand
le Passé, d'Alan Pauls
Traduit de l'espagnol (Argentine) par André Gabastou.
Mumbo Jumbo, d'Ishmael Reed
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Gérard H. Durand
Nouvelle préface inédite de l'auteur
Dalva de Jim Harrison
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent