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Critique de Roggy


Dans la pure atmosphère de la littérature de grands espaces, on avance dans le récit comme on avance en terre inconnue.

L'écriture de Jim Harrison contient la quintessence de l'Amérique : des grandes villes aux grands espaces, de la violence de la ville à la sauvagerie de la nature, des turpitudes passées aux bassesses présentes, de la tradition à la modernité, des mythes fondateurs à la peu reluisante vérité d'un passé maquillé, des indiens aux cow-boys.
La nature est toujours magnifiée, devenant un personnage en soi, portée par une langue de feu et de grâce.

Parce que les grands espaces ne mentent jamais et que rien dans la nature ne va à contre-sens, l'auteur américain, contemplateur amoureux de rivières, de montagnes et des animaux, profite de cette immersion pour traiter les thématiques récurrentes qui lui sont chères telles la cause indienne, la condition de la femme, l'appartenance à la terre et la rédemption avant qu'il ne soit trop tard des personnages à la croisière des chemins.

Les descriptions enchanteresses et poétiques de la nature, les tirades pleines d'esprit et l'humour cynique qui frôle parfois l'insolence, rythment cette saga dépaysante, passionnante, engagée et pleine de sagesse.

Dalva est le chef-d'oeuvre de Jim Harrison.
Profondément humaniste, il est aussi un cri d'amour aux femmes libres.


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