J'aimerais bien être comme elle parfois. Ne pas avoir peur de parler devant des gens, ou même de parler tout court. Peut-être que je devrais commencer par mieux me coiffer. Ses cheveux à elle sont doux, longs et bruns. Les miens sont bruns aussi, mais j'ai des boucles qui les font ressembler à des bouchées en chocolats trop grosses. Ca prend des heures de les discipliner, c'est pourquoi je préfère les laisser comme elles sont. Becca est jolie également, ça lui rend la vie plus facile. Les garçons tombent à ses pieds pendant qu'ils me supplient de faire leurs devoirs de chimie.
Jamais un baiser ne m'avait fait autant d'effet, n'avait été aussi parfait. Je voulais sentir la chaleur de son corps, aussi me rapprochai-je encore plus près, afin que les hauts de nos corps se touchent. Je sentais les lignes dures de ses muscles le long de mon ventre, et je le sentis même à travers son jean le long de ma cuisse.
Elle avait été prête, et même consentante à ce qu'il la touche n'importe où, où il le voulait, même sous sa culotte, alors qu'ils ne se connaissaient que depuis quelques minutes.
On ne peut même pas appeler ça se connaître.
Il me jetait des regards à la dérobée, mais cela ne me dérangeait plus. A chaque qu'il le faisait, je me sentais simplement… magnifique, comme il disait. Je n'avais jamais ressenti cela auparavant.
Ce qui m'inquiétait le plus, c'était de me rendre compte qu'une petite partie de moi désirait être comme dans ces films où le sportif séduit l'intellectuelle.