"
Havana Room" est de la même famille que "
Les Désarrois de Ned Allen" de
Douglas Kennedy ou "
L'Idéaliste" de
John Grisham : un thriller ambitieux qui s'appuie sur une trame classique - le héros, seul contre tous, pris dans un engrenage diabolique qui ne manquera pas de le broyer mais qui parvient à s'en sortir dans le sprint final des cinquante dernières pages. N'empêche, cette formule est sacrément efficace puisqu'on lit le bouquin d'une traite. D'ailleurs, n'est-ce pas le schéma de ce chef d'oeuvre du cinéma qu'est "La mort aux trousses" ?
Harrisson se permet de belles envolées sur New York, un peu à la manière de
Westlake dans "
Aztèques dansants" et sa féroce description du monde des cabinets juridiques rappelle le
William Lashner de la belle époque.
Un livre plaisant, moins personnel que "
Corruptions" ou moins surprenant que "
Manhattan Nocturne". Et dont les deux dernières pages m'apparaissent de trop. Comme une concession.
Commenter  J’apprécie         20