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sur 1183 notes
D'une plume sans artifice, simple et robuste, claire et sans détour, Jim Harrison dépeint dans ce recueil de 3 grosses nouvelles, trois univers reliés par un lien ténu, celui de la vengeance qui donne un titre au premier récit , mais aussi cohérents au regard de l'écriture, superbe.

Avec Une vengeance, l'auteur conjugue amour et violence, par le truchement d'une histoire d'adultère avec une erreur de casting sur le choix du cocu, magnat du commerce de substances illicites, avec ce que cela implique du soutien de réseaux tentaculaires. Autrement dit, l'amant pourrait y laisser la peau, et c'est ainsi que débute le propos : un homme mourant est secouru par un paysan et sa fille. le temps de panser ses blessures, l'homme mûrit son plan de route pour retrouver sa belle et punir son agresseur

L'homme qui changea de nom est la plus moderne, la plus contemporaine des trois, se déroulant en milieu urbain, loin des grands espaces du Montana. Un homme mûr danse, seul, sans grâce mais avec entrain. Et c'est le flashback pour nous restituer le cheminement du personnage de son enfance à sa solitude présente, en passant par ses premières amours, et par sa réussite sociale que reflète son conformisme d'apparat .

Jim Harrisson est le chantre des peuples disparus, sacrifiés sur l'autel de la conquête légitimée. Avec Légendes d'automne, c'est un simple sursis qui est accordé aux descendants des conquérants. L'éphémère tient lieu d'éternité, malgré l'incarnation intense des personnages.
Le fils rebelle, dans une fuite perpétuelle, et tout aussi vaine, crée la dissonance face à à l'ancrage familial, mis à mal par les coups du sorts. Tous sont fous de chagrin, malades de regrets. Il faut une béquille surnaturelle pour ne pas imploser à chaque malheur inique : celui qui ne tire qu'une fois est cet homme là. Mais chacun des personnages est en lui même un héros même si c'est Tristan qui capte l'attention tel un trublion agité. le deuil a des séquelles complexes.

Il faut parfois une disparition pour se pencher sur l'oeuvre d'un écrivain, fut-il mondialement célébré et reconnu comme un talent exceptionnel.
Le recueil Légendes d'automne offre cet avantage de mettre en évidence ce talent à travers trois récits différents, qui soulignent l'éventail varié des productions écrites. Et incitent à poursuivre plus loin l'exploration de l'univers romanesques de cet écrivain de légende (et pas seulement d'automne).




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Jim Harrison est un personnage à lui tout seul, un oncle d'Amérique que l'on aurait aimé avoir, attendant son retour avec impatience, nous racontant de vieilles légendes indiennes ou ses parties de pêche à la mouche dans le Montana, le tout avec ses mots à lui, parfois crus mais jamais vulgaire.
" légendes d'automne " est le livre qui l'a révélé en France.
Dans ce roman se trouve trois récits avec pour fil conducteur la vengeance.
La première histoire n'est pas la plus intéressante à mes yeux je ne m'y attarderai pas.
Le deuxième récit " l'homme qui abandonna son nom " m'a fait penser au roman de Douglas Kennedy " l'homme qui voulait vivre sa vie ".
Nordstrom est un homme désabusé, il a de l'argent, un métier intéressant, mais son mariage est un échec. Pour tuer son ennui et gérer son stress il danse seul devant sa glace.
Il va se venger à sa manière de cette vie sans intérêt en léguant son argent et en recommençant sa vie à zéro.
Une belle histoire où la danse et la cuisine ont une belle place dans le récit.
Je finirais ma critique par " légendes d'automne " la plus belle histoire du roman, une magnifique fresque familiale.
William Ludlow a trois fils, Alfred l'aîné, Tristan le puîné et Samuel le cadet.
Peut-être avez-vous remarqué dans une portée de chiots il y en a toujours un plus actif que les autres, Tristan est ce jeune chiot exubérant.
Les trois frères vont s'engager dans l'armée et combattre aux côtés des canadiens, nous sommes en 1915.
" légendes d'automne c'est l'histoire de Tristan qu'un chagrin va anéantir, il quittera le Montana aura une vie d'aventurier et se moquera de la mort.
J'ai aimé tous ces personnes et j'ai aimé le Montana, le fait de savoir que d'autres romans d'oncle Jim m'attendent me met du baume au coeur.
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« Les romans de Harrison font entrevoir en chacun de nous l'ombre portée du criminel, du tricheur et du saint. » écrit Yann Queffélec en 4ème de couverture.
3 nouvelles ; 3 coups de poing littéraires violents.
Le premier uppercut fut le plus puissant. « Une vengeance » est une dissection humaine rarement aussi précise. La vie a-t-elle un sens ? Dans cet univers abominable qui nous est dépeint, 2 hommes s'affrontent à mort. Heureusement la rédemption existe ! Je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue.
Le deuxième coup est plus vicieux et nous atteint sur le côté. Dans « L'homme qui abandonna son nom », un homme doit refaire sa vie après son divorce. Là encore, des questionnements existentiels l'amèneront à changer radicalement l'orientation de sa vie. Lui-aussi, d'une certaine manière, sera illuminé par la rédemption.
Le troisième coup, qui a pour titre celui du recueil, achèvera le lecteur à travers les pérégrination du personnage de Tristan Ludlow. Sorte de parcours initiatique qui lui ouvrira les portes de la vie.
Je viens de découvrir l'univers de Jim Harrison. J'y vois un lointain cousinage avec la Beat Generation. Réflexions sur le conformisme. Harrison joue avec la morale, les bons sentiments, les codes sociaux… La mort n'est jamais très loin, pour nous faire prendre conscience de la vie. Comme le dit Queffélec, Harrison nous révèle à nous-même dans toutes les facettes qui nous composent. A nous de révéler notre propre humanité, sans quoi nous ne sommes pas plus que le coyote ou le bison aperçus dans les intrigues. D'ailleurs, dans le premier texte, l'homme est souvent vu à travers le prisme des animaux. Et dans la troisième intrigue, le vieil indien nous rappelle sans cesse notre lien animal.
Je peine encore à m'en relever. A lire de toute urgence.
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J'avais adoré l'adaptation cinématographique de Légendes d'automne, au début des années '90, donc c'est avec beaucoup d'enthousiasme que je me suis lancé – enfin – dans ce bouquin. J'ai été très surpris de constater qu'il s'agissait en fait d'un recueil de trois nouvelles, dont la dernière est l'histoire qui a donné son nom à l'ensemble.

Les deux premières, malgré des débuts prometteurs, m'ont déçu au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture. Et je crois que ce qui a «sauvé» la troisième, c'est les images qui m'étaient restées du film. Je crois que Jim Harrison avait trois intrigues avec beaucoup de potentiel, trop peut-être pour des nouvelles, qui auraient pu constituer trois romans distincts. Je suis resté avec cette impression «d'entre-deux» : ces histoires contiennent, selon moi, trop d'éléments qui s'étirent pour une nouvelle mais ça manquait la profondeur d'un roman. Dans tous les cas, je sentais toujours une certaine distance entre l'histoire et moi-même. Peut-être à cause de la narration, ou de moi aussi, je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.

Pourtant, les premières pages de Une vengeance m'ont accroché. Ce pauvre paysan mexicain qui trouve un homme grièvement blessé, abandonné dans le désert, du mauvais côté de la frontière. Un médecin aux méthodes peu orthodoxes lui vient en aide. J'ai trouvé tout ça intriguant. Vraiment ! Puis on retourne en arrière, on découvre comment le mourrant Cochran s'est retrouvé là, son amour pour Miryea, les dealers, etc. Plus j'avançais, plus je trouvais cette histoire un peu exagérée et prévisible alors mon intérêt s'est émoussé.

Pareillement pour la deuxième nouvelle, L'homme qui abandonna son nom. Pire, même, ce Nordstrom, désabusé par sa femme et sa carrière, il m'a laissé indifférent assez tôt. Il a beau tout larguer et essayer de se refaire une vie, je m'en moquais, même de ses mauvaises rencontres. Dommages. Je suis passé à côté de toutes ses réflexions sur le sens de la vie mais tant pis.

La seule nouvelle qui a trouvé grâce à mes yeux est la dernière, Légendes d'automne. Mon dernier visionnage du film date un peu mais il me semble qu'il était assez fidèle, à quelques détails près. J'ai retrouvé plusieurs personnages que j'avais appréciés donc il est difficile de dire si leurs descriptions étaient suffisantes ou c'est les souvenirs que j'avais gardés du film qui ont opéré à merveille. Dans tous les cas, ils sont uniques, fascinants, du vieux William Ludlow à ses trois fils, en passant Isabel qui mène sa vie bourgeoise à Boston et par ses employés Un Coup (l'Amérindien) et Decker. Chacun apporte sa contribution à cette magnifique fresque familiale. Sans oublier cette ode aux grands espaces (Montana, Canada, océans et Afrique) et aux événements marquants de l'époque (Première guerre mondiale, prohibition). J'aurais souhaité que cette histoire s'étire sur des centaines et des centaines de pages. Mais bon, il faut se contenter de ce dont on a sous les yeux. Pour plus, il y a les adaptations cinématographiques !
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Légendes d'Automne, qui ne connaît pas le film ? Magique, impossible à oublier... Mais le livre du même nom est en fait un recueil composé de trois nouvelles (ou courts romans, je ne sais pas trop, je laisse le soin aux spécialistes de trancher).

Trois histoires de vengeance et surtout une écriture, mais quelle écriture : un style puissant, une narration parfaitement maîtrisée, une plume concise sans fioriture. Les thèmes abordés sont la vengeance, la violence, la trahison, la nature et la brutalité de la vie. Jim Harrison nous conte des histoires d'amour malheureuses, des aventures héroïques. L'ensemble est très compact, très dense, c'en est presque surprenant.

En fait, j'ai envie de dire que son écriture est avant tout virile. Sans doute aussi parce que les personnages masculins sont prépondérants, les femmes restent des faire-valoir et souvent des catalyseurs pour... tous les ennuis à venir mais aussi pour trouver le chemin de la rédemption. Non je ne parlerai pas de machisme, il s'agit d'hommes bousculés par la vie voilà tout. Des hommes en prise avec la faiblesse de leur nature, la cruauté de la société, l’absurdité de l'Histoire ; des hommes qui cherchent leur salut en se repaissant de leur impérieuse vengeance.

J'ai beaucoup aimé la première légende, moins la seconde et j'ai dévoré la dernière. En voici de courts résumés :
* Une Vengeance... :
Dans les années 70, un homme a l'excellente idée de tomber amoureux de la femme d'un magna de la drogue mexicain qui s'avère pas franchement partageur ni très pacifiste d'ailleurs.
* L'homme qui abandonna son nom :
Comment un cadre sup. largue les amarres pour se trouver et, prenant des chemins de traverse, fait quelques mauvaises rencontres.
* Légendes d'automne :
En 1914, 3 frères quittent leur ranch du Montana pour aller s’enrôler dans l'armée. La guerre, la mort du cadet changeront tout. C'est la vengeance du second fils, Tristan qui façonnera le destin de la famille.

J'ai fermé le livre secouée par ma rencontre avec l'indomptable, le libre Tristan, rêveuse et transportée au cœur des grands espaces du Montana car la plume de Jim Harrison est un superbe hymne à Dame Nature, à chaque page le lecteur peut la respirer. De ses légendes il est impératif de prendre de grandes bouffées. À bientôt M. Harrison et chapeau bas l'artiste ! 
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Légendes d'automne est un recueil de trois novellas, âpres et violentes, où l'on retrouve la plume de Jim Harrison, des histoires peut-être plus proches de nous que certaines autres même si elles restent étrangères à notre culture.

Une vengeance : Cochran est tombé amoureux de la femme qu'il ne fallait pas, Miryea. le mari de Miryea a beau faire partie des hommes les plus riches du Mexique, l'origine de sa fortune n'en est pas moins douteuse, et acquise dans un milieu violent. C'était naïf de la part de Cochran d'imaginer que le mari trompé ne se rendrait compte de rien et qu'il ne réagirait pas.

L'homme qui abandonna son nom : aujourd'hui, on dirait que Nordstrom traverse une crise de la quarantaine, mais c'est plus complexe. Parce que la femme qu'il aime le quitte après des années de bonheur, Nordstrom remet en cause jusqu'à son identité, non sans se fourrer dans des situations inextricables et non sans violences.

Légendes d'automne : les trois fils du colonel Ludlow ont décidé de s'engager dans le conflit européen contre le Kaiser. le plus jeune, Samuel est tué, sa mort a un impact profond sur Tristan. Ses démons ne cessent de le poursuivre, alors qu'Alfred vit une carrière politique réussie.

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Trois nouvelles pour trois portraits d'hommes assoiffés de vengeance. trois nouvelles d'une grande qualité narrative, difficile de préférer l'une à 'autre, tant Harrison impressionne par sa maitrise. Ce recueil est éblouissant.Bien sur, vous me trouverez peut-être peu objectif tant mon admiration pour big Jim est grande, mais réussir trois histoires d'une centaine de pages avec un tel brio, une telle puissance ne peut que susciter le respect. La folie des hommes, la vengeance comme moteur pour rester dans la vie, la présence immuable de la nature, apaisante ou au contraire angoissante, Harrison décrit tout cela avec une telle force, une telle émotion qu'on ne peut faire qu' allégeance à cet immense auteur. Ces "Légendes d'Automne" restent longtemps dans nos esprits.
La première nouvelle a été adapté au ciné par Tony Scott ("Revenge") avec Anthony Quinn, Kevin Kostner et Madeleine Stowe) , mauvaise adaptation et bien sur "Légendes d'Automne" par Edward Zwyck avec Anthony Hopkins, Brad Pitt, Aidan Quinn et Julia Ormond réussit à mon sens.
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Légendes d'automne regroupent trois textes, trois textes à l'écriture râpeuse, sèche comme le désert et qui fait la part belle à l'homme et sa complexité. Criminel et homme d'honneur. Introspection et choix réfléchi. Amour et liberté. Cruauté et délicatesse. Amitié et trahison. Bref des récits qui plongent le lecteur au coeur des émotions et des grands espaces américains, du respect des anciennes nations et de la nature.

Une vengeance est l'histoire d'un homme bafoué par sa femme et celle d'un amant transi d'amour pour sa belle. Mais lequel des deux gagnera la partie...

L'homme qui abandonna son nom ou comment Nordstrom prit conscience de la vacuité de son existence et renonça à tout ce qui faisait sa vie pour se tourner vers celle qu'il s'était enfin lui-même choisie.

Légendes d'automne, peut-être le texte que j'ai le moins aimé, est le récit de trois frères, élevés par leur père, revenus de la Première guerre mondiale et qui essaient de se réadapter au monde tel qu'ils croient l'avoir laissé.
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C'est l'histoire d'un Homme, un vrai de vrai : )
Montana, 1914. Three poor lonesome cow boys are going to Canada…
Trois frères, que William Ludlow, leur père éleveur de chevaux natif des Cornouailles, a engagés pour soutenir l'Angleterre dans l'effort de guerre. Nous avons :
Alfred, le Bon ;
Tristan, la Brute, plus trappeur qu'éleveur ;
Et Samuel, le… Gentil.
A Ypres, quand il apprend que Samuel, le benjamin, est aspergé de gaz moutarde puis arrosé d'un tir de mitrailleuse allemande, Tristan, qui s'est donné pour mission de veiller sur son petit frère, s'effondre. Puis, à cheval avec ses compagnons, se rue sur Calais sans écouter l'officier, découvre les douze cadavres, embaume le coeur de son frère dans de la paraffine de bougie, et prépare sa vengeance. « Trois jours plus tard, le piquet de leur tente était orné de sept scalps blonds en train de sécher. » Il faut dire que Tristan a pour ami « Un Coup », Cheyenne qui rêve de voir les bisons renverser les trains.
Tel est Tristan, qui tel un loup alpha sans foi ni maître, baroude borderline ensuite toute sa vie pour tenter d'oublier la mort de son frère. Avec alternativement sept ans de malheurs, puis sept ans de bonheurs, il est miraculeusement épargné par le destin, trafiquant au gré des aventures sur le vieux schooner de son grand-père Anglais.
.
Pour le style, rien à dire. Harrison est un vrai conteur ! A sa tête d'homme forgé par le soleil et l'alcool comme Ernest Hemingway, Cizia Zykë ou Blaise Cendras, on sent que ça ne rigole pas : en effet, en 1962, son père et sa soeur sont tués en voiture par un chauffard ivre. le besoin de vengeance est là, canalisé par l'écriture…
.
Tristan, j'aime ce mec car, même s'il joue avec la loi, on peut se poser la question à chacune de ses infractions, la loi est-elle juste ? D'ailleurs, Tristan est au-delà des bla-blas éthiques : il vit !
de plus,il est généreux avec sa famille qu'il aime vraiment, et enfin, il a plein d'histoires passionnantes à raconter à ses enfants Samuel et Trois.
.
Enfin, il y a Suzannah, qui est un peu comme celle de « le Prince des Marées » : )

Susanna
Susanna
Susanna, I'm crazy loving you
Susanna
Susanna
Susanna, he's crazy loving you

https://www.dailymotion.com/video/x8hlny
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Ce livre est chez moi en attente depuis cet été, alors bien que je répugne généralement à me jeter sur un livre parce que l'auteur vient de mourir, j'ai décidé de m'y plonger.
C'est un recueil de trois longues nouvelles.

Une vengeance
Affrontement entre deux hommes auparavant amis pour une femme qui est l'épouse de l'un et la maitresse de l'autre. Mais au Mexique, la vengeance est telle qu'elle ferait peur à n'importe quel sicilien.

L'homme qui abandonna son nom
Un homme s'est construit une vie que beaucoup considèreraient idéale, il a épousé une très belle femme, l'entente est parfaite entre eux, intellectuellement et physiquement, il réussit merveilleusement dans sa carrière d'homme d'affaire et gagne beaucoup d'argent.
Mais un jour sa femme demande le divorce, et c'est le début d'une remise en question de toute sa vie, que peu à peu il va élaguer jusqu'à ne garder que ce qu'il considère essentiel.
Beaucoup d'interrogation sur le sens de la vie dans cette nouvelle.

Légendes d'automne
Surement la plus connue des trois, ne serait-ce que par le film qui en été tiré. Trois fils partent à la guerre sur la terre de France pendant la première guerre mondiale. L'un d'eux y meurt, et c'est tout l'équilibre de la famille qui est remis en cause. En particulier pour Tristan, qui a toujours été un peu sauvage, très près de la nature. Il alterne entre vie de famille et vie aventureuse dans une Amérique où l'on règle ses différends sans secours de la loi, avec un fusil.

J'ai beaucoup aimé le style d'Harrison que je découvrais avec ce livre. J'ai trouvé les histoires denses et prenantes.

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