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3,21

sur 231 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je viens de terminer, dans la douleur, le dernier roman de Jim Harrison , "Péchés capitaux" après l'avoir laissé tomber plusieurs , l'avoir repris, l'avoir sabré, survolé et m'être procuré ,non pas grâce à lui mais de son fait, une véritable indigestion d'alcools divers, de sexe plus ou moins baclé , bref de Harrison finissant . J'ai adoré cet écrivain qui fut grand mais dont la grande période fut les années 80 ( "Légendes d'automne" 1979 [nouvelles],romans :"Sorcier" 1981, "Faux soleil" 1984, l'immense "Dalva" 1988, et encore ,beaucoup plus tard , "L'Odyssée américaine" 2008, mais depuis ... j'ai loupé "Grand maître" qui a précédé "Péchés capitaux" mais d'après les critiques sur babelio , c'est du même tonneau ---si j'ose dire--- et je m'épargnerai le pensum . C'est un vrai crèvecoeur pour moi de constater ce que je considère comme une triste déchéance et qu'on ne me serve pas les considérations habituelles sur la critique plus ou moins subliminale sur la société américaine: Bull shit !
Nous sommes donc en 2017, le vieux Jim est bien mort et Trump est président: deux raisons pour boire un coup...à la santé (ou à la mémoire ) de l'un des deux, devinez lequel !
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Je dois le dire : je suis passée complètement à côté de ce livre. Autant j'avais apprécié son héros dans Grand maître, autant j'ai eu l'impression que ses obsessions avaient pris le pas sur l'intrigue.
Une famille violente et amorale sévit dans la région ? Pourquoi personne n'a-t-il réussi à les mettre hors d'état de nuire ? Peut-être parce que l'union du mal fait la force, et que la destruction ne pouvait venir que de l'intérieur de cette famille. Nous sommes ici dans l'excès - de violence, de sexe, de tabou transgressé - sans doute un peu trop pour moi.
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C'est le premier et je pense l'unique roman que je lirai de cet auteur.
Histoire ou intrigue ne sont que des faire valoir à une fausse impertinence. Une volonté de calquer Bukowsky ou même Henri Miller dans Sexus.
L'auteur se sert de sa trame comme prétexte pour raconter la violence le sordide : la violence sur les femmes, le viol, l'inceste. Et puis un peu de provocation pour choquer le puritanisme américain . Probablement pour s'auréoler une image d'enfant terrible de la littérature américaine: coucher avec sa belle fille adoptive, avec une fille de 40 ans sa cadette....rapports sexuels n'importe où, sur la table pendant que la jeune femme épluche les légumes ....Peu importe que cette mise en scène soit ubuesque le but étant apparemment de choquer . Chose qui ne m'a pour ma part pas ému, j'ai trouvé cela monotone de lire sans arrêt ces descriptions orgies de sexe , "récurrentes" (sans jeu de mots) qui ne tiennent pas debout (sans jeu de mots également). Un flic alcoolique de 66 ans désagréable sans hygiène de vie (histoire d'imaginer son apparence physique), qui séduit de belles jeunes filles de 19 ans qui lui font le ménage, lui prépare de bon petits plats en attendant qu'il rentre de la pêche bref semblent raides digues de lui, et il les bèse , il les bèse , un nombre incalculable, et plusieurs fois de suite ...quelle santé! Et elles sont si heureuses.
Mais qu'on ne se trompe pas sur l'impertinence apparente de ce roman. (Ne pas lire la suite pour ceux qui n'ont pas lu le livre), parce que l'auteur revient bien sagement au politiquement correct avant la dernière page : le héro retourne avec sa merveilleuse épouse qui lui ouvre ces bras. Finalement, il l'a toujours aimé. Ainsi le lecteur bousculé au prime abord se trouve réconforté. Et si "l'impertinence de l'auteur" n'était pas encore rachetée, il va un peu plus loin. A la fin du roman, contre toute attente, sans que l'on ne comprenne pourquoi, juste un paragraphe, le héro se rend à Auschwitch. Pas de débat sur l'Holocoste, non, juste dire que "c'est pas bien "comme pour y peaufiner son image lisse. Je trouve cela déplorable de se racheter une image ainsi. Maintenant, la critique est facile...
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C'est loin d'être le meilleur roman de Jim Harisson.
La bouffe, l'alcool et le sexe sont présents à chaque
page. Heureusement, la nature est aussi omniprésente...
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Jim Harrison n'est pas un perdreau de l'année. Ecrire, ça, il sait faire...

alors pourquoi ai-je eu l'impression qu'il avait loupé son livre. Est-il possible qu'un écrivain passe à côté de son ouvrage... Est-ce plus probable que je sois passé à côté? Je m'interroge encore. C'est pourquoi j'ai mis plusieurs longues journées à ressasser avant d'écrire ma critique.

Le pitch... un sexagénaire, ex-flic à la retraite et toujours amoureux de son ex-femme, va se taper des bourbons et du vin français en même temps que des truites pêchées par lui-même et de girondes jeunes filles... afin de tenter de récupérer son ex. En même temps, il commence une vendetta contre la famille de bouseux dégénérés qui vivent pas loin du chalet qu'il a acheté avec de l'argent extorqué à la mère d'un rockeur qui aime un peu trop les jeunes filles non majeures.

Ecrit comme cela, on se croirait dans du Tom Sharpe... Wilt n'est pas loin.

Eh bien, pas du tout. Bien sûr, il y a un peu d'humour, et de la dérision. Voire de l'autodérision, vu que le personnage principal envisage d'écrire un livre sur le 8è péché capital, la violence, mais n'arrive pas à grand chose. Quand la panne d'écriture est compensée par l'absence de panne sexuelle... tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes...

Pour résumer, un démarre avec un chantage et de l'extorsion de fonds. Cet argent sert à acheter un chalet et plonge le personnage principal au contact avec une famille de hors-la-loi, vivant de rapines, de violence et d'incestes (le plus souvent prétique par le viol). le tout se terminant quand l'ex-épouse finit par céder.

Décousu, manquant d'homogénéité, sont les mots qui me viennent assez vite à l'esprit. de nombreux flashbacks noient un peu l'action. D'ailleurs, il y en a assez peu. Ce n'est clairement pas le sujet.

Harrison critique les USA et ce qu'ils sont devenus, une sorte de Sodome où le sexe est omniprésent, et s'entend bien avec la violence. Les 7 péchés capitaux servant de prétexte sont assez bien développés. Surtout l'orgueil.

Mention pour Harrison qui pratique l'autodérision. J'en étais arrivé, lors de ma lecture, à faire un parallèle entre ce livre et Elmore Leonard. L'univers décrit par Jim Harrison est très proche de Raylan et des romans de Leonard. Et paf! voilà que Jime Harrison lui-même place Elmore Leonard, et plusieurs fois, quand Sundstone (le personnage principal) conseille Elmore Leonard comme lexcture à un voisin qui envisage de se mettre à écrire. La boucle est bouclée. Livre-hommage, mais en demi-teinte, en ce qui me concerne.
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Le livre raconte les débuts de la retraite de l' inspecteur Sunderson . Cet homme qui n'aspire qu'à pécher à la ligne et à profiter de son chalet au Nord du Michigan se trouve confronté à des voisins très particuliers . Un récit bien moyen avec des invraisemblances nombreuses . Décevant .
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