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3,58

sur 364 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
On dit tout le temps : "le livre est mieux que le film", et, je me suis souvent demandé si l'inverse était possible ? Bon bah voilà : ils ont des points communs mais je n'ai pas trouvé dans le livre ce qui fait le grand intérêt du film. Ce qui sauve, pour moi, ce livre (le génie de l'auteur) c'est qu'il a été écrit en 1966, et que l'auteur a eu cette vision noire du passage à l'an 2000 que la réalité rattrape là aussi : sécheresse, surpopulation, problèmes d'eau et d'énergies. Enfin, s'agissant de l'enquête de police, on a rarement fait plus inconsistant, mais sans doute n'était-elle qu'un prétexte.
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Soleil vert sonnait à mes oreilles comme un classique de la SF, au même titre qu'un Fahrenheit 451.
Après ma lecture et quelques recherches, je réalise que cette réputation vient principalement de l'adaptation cinématographique, apparemment une belle réussite. Pour ce qui est du roman…

Pure oeuvre d'anticipation, Soleil vert décrit ce que pourrait devenir notre monde en quelques décennies, sous l'effet de la surpopulation et de l'épuisement des ressources. Publié en 1966, l'auteur place l'action à l'aube de l'an 2000, exploitant judicieusement la symbolique autour de cette fin de millénaire. Cette action est centrée sur les États-Unis, et tout particulièrement Manhattan, dans la ville de New York.


Dès le prologue, Harry Harrison annonce la couleur : la surpopulation et la surconsommation sont les grands fléaux de notre société, et il va nous expliquer pourquoi. Il l'explique très bien en fait, en y consacrant le dernier quart du roman, qui délivre le message. Plus qu'un message, un discours. Un discours long, argumenté et explicite. Un discours tel que savent en produire les organisations écologiques.

Quid du roman ? C'est là où le bât blesse.
Quel ennui ! du début à la fin, une platitude démoralisante. Pas une lecture difficile, car le style est simple et l'écriture correcte, du moins en surface. Mais pour ce qui est de l'intrigue ou des personnages, c'est l'incompréhension totale…

Comme annoncé par le résumé, l'intrigue est traitée façon polar, avec un policier en guise de personnage principal à qui l'on confie la tâche de retrouver l'auteur d'un meurtre.
Malheureusement, rien ne fonctionne dans cette histoire :
- La narration alterne entre différents personnages et leurs trames respectives ce qui ne permet pas de faire corps avec le personnage principal.
- L'auteur lance un certain nombre de thèmes et d'intrigues qui semblent prometteurs au début : corruption dans les hautes sphères, dichotomie entre les nantis et la populace, enquête proprement dite (jeu du chat et de la souris), intrigues liées à des personnages secondaires tels que l'amante, son garde du corps, le gardien, le colocataire… Autant de pistes qui auraient pu être exploitées pour tirer une histoire intéressante, mais toutes s'avèrent décevantes.
- Tout à la fin, l'auteur tente de rejoindre les petits bouts des trames qu'il a laissé vivoter. le résultat donne au plus un sentiment d'artificialité.

À vrai dire, dans ce roman, l'ambiance est meilleure que l'histoire. L'auteur n'a de cesse de décrire cette atmosphère suffocante, de chaleur et de crasse, ainsi que les innombrables détails sur la vie quotidienne éprouvante de citadins. Mais même cet aspect a fini par me lasser, car trop répétitif.


Pour finir sur une note positive, il faut reconnaitre à l'auteur la justesse de son message !
Un message écologique qui peut paraître convenu en 2023, mais cela ne fait que confirmer la justesse de la vision de l'auteur, il y a de cela presque quarante ans…
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New-York, dans le futur, en 1999 (le roman a été publié en 1966). La Terre est surpeuplée, les ressources naturelles s'épuisent les unes après les autres : plus de charbon, plus de pétrole, la plupart des espèces animales ont disparues ou sont sur le point de l'être, la nourriture et l'eau sont rationnés... Bref, l'avenir s'annonce bien sombre.
On suit les pas d'Andy Rusch, un flic de Manhattan chargé d'enquêter sur le meurtre d'un caïd de la pègre, et de Billy Chung, l'assassin dudit caïd.

Les amateurs de roman policier peuvent passer leur chemin. le propos d'Harry Harrison est de tirer l'alarme sur le risque de surpopulation mondiale et l'enquête n'est au final qu'un prétexte pour suivre la vie d'un flic dans ce monde en délquescence.

Et le Soleil Vert, dans tout ça ? Ne le cherchez pas, il a été inventé par les scénaristes du film et ne figure pas dans le roman. Tout ceux qui, comme moi, auraient vu le film risque donc d'être déçu. le roman n'a pas réellement d'intrigue. On suit quelques personnages qui partent de nulle part et finissent par y retourner. Ce n'est pas franchement passionnant.

Restent les problèmes liés à la surpopulation qui peuvent faire réfléchir. Même si le monde dans lequel nous vivons est loin de ressembler à celui décrit par Harrison, l'appauvrissement des ressources naturelles et la difficulté à nourrir une population sans cesse croissante est un problème auquel nous faisons déjà face et qui ne fera que s'aggraver avec le temps. le propos du roman reste très actuel.

Toutefois, aussi intéressantes que soient les thématiques abordées, 350 pages c'est un peu long quand il n'y a pas vraiment d'histoire. le roman est une version longue d'une nouvelle parue dans le magazine Impulse. Sans doute est-elle plus intéressante dans ce format.
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Dystopie écrite en 1966, ce classique de la SF a été adapté du cinéma en 1973 mais si le contexte est le même, l'intrigue est très différente et bien plus glauque et perturbante dans le film avec Charlton Heston.

Je suis passée complètement à côté de cette histoire. 🙈
Je n'ai jamais réussi à m'impliquer dans le récit où juste à m'intéresser aux évènements qui s'y déroulent.

Des personnages sans relief et qui ne montrent aucune évolution, un New York surpeuplé certes, mais peu décrit, et un sentiment qu'il se passait, au final, relativement peu de choses.
(Et je n'ai toujours pas compris ce titre : Soleil Vert 😅)

Après ce roman se lit bien, le style est fluide mais il manque de caractère, d'enjeux où encore de scènes marquantes pour être prenant. C'est certainement un texte qui a eu un écho fort dans les années 60 grâce aux thèmes abordés mais qui semble aujourd'hui complètement dépassé.
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Est-ce la magie du technicolor, le torse bombé et fier de Charlton Heston ou une adaptation scénaristique efficace, mais le souvenir qu'il me reste du film est bien meilleur que la lecture du roman. Dans un New-York cauchemardesque en cette fin du 20eme siècle, le personnage central, policier intègre et sans histoire partage son logement minable avec un vieillard besogneux. Il va se trouver plonger dans une enquête pour retrouver le meurtrier d'une crapule locale ayant ses entrées dans les plus hautes sphères.
Le style est plutôt terne, la construction des personnages peu ambitieuse et l'intrigue assez convenue. Il fallait avoir l'oeil pour en tirer une honnête film de science-fiction. Les illusionnistes d'Hollywood ont vraiment du talent.
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Ayant en tête les images et les idées développées par le film, je suis resté sur ma faim et je ressors un peu déçu de cette lecture.
Les bases posées ne vont pas assez loin, et on se perd dans une intrigue qui n'en révèle pas assez pour être captivante, et qui est trop noire pour être agréable à lire.
Disons peut-être que le texte a assez vieilli, car il s'arrête à des questions qui sont pour la plupart dans notre quotidien maintenant (avec un grand plaidoyer pour la contraception et contre l'Église), là où le film lui va plus loin.
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J'ai lu ce livre car j'avais aimé son adaptation cinématographique. Et je dois dire que c'est une déception. C'est bien la premier fois que je lis une livre qui est moins bien que sa version cinéma. Et de loin. J'ai gardé des images fortes du film mais là je ne les retrouve pas. L'histoire diffère sur pas mal de point. L'intrigue y est très banale : enquête sur le meurtre d'un truand.
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