AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,61

sur 580 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je continue mon voyage littéraire avec Jim Harrison.
Pour les amateurs de grand espace je vous emmène faire une traversée des USA façon Kerouac.
En préambule je voulais vous dire amis-lecteurs que j'aime les Etats-Unis.
J'aime son histoire, sa culture, ses paysages, sa démesure.
Il est vrai que son côté impérialisme peut énerver certain, moi le premier ou encore ce côté religieux qui me fait penser à certain intégrisme.
Au moment où l'écris cette rubrique je suis en Normandie.
Hier donc je suis allé à Omaha Beach, et vu ce cimetière américain où sont enterrés ces gamins venus se battre pour sauver ce que nous croyons juste, la liberté et la démocratie.
Environ 9500 croix de toutes confessions.
C'était émouvant, c'est pour cela aussi que j'aime l'Amérique.
Revenons à ce merveilleux roman.
Cliff, professeur a quitter l'enseignement pour reprendre l'exploitation agricole de ces beaux -parents.
Jusqu'au jour où Vivian sa femme demande le divorce et vend la ferme.
Va commencer l'odyssée de Cliff dans sa vieille Taurus marron avec pour tout bagage un appareil photo et un puzzle des Etats-Unis.
Dans un style mêlant le présent avec le passé Jim Harrison nous entraine dans l'Amérique profonde.
Voila un roman attachant, où les personnages aussi truculent les uns que les autres m'ont fait sourire et m'ont émus.
Un beau récit sur l'amour filial, l'amitié, le temps qui passe et bien sur une ode à la liberté, à la nature, bref la vie.
Tout en écrivant cette invitation au voyage j'ai mis le grand Bob Dylan en fond sonore
Il parait que les voyages forment la jeunesse. Bonne route.
Je remercie d'avance les lecteurs qui auront pris le temps de lire cette critique un peu longue c'est vrai.
Commenter  J’apprécie          826
C'est l'heure du bilan. Une petite virée en voiture à travers les States s'impose... Largué par sa femme à 60 ans, sans argent ni biens, Cliff décide de traverser les États-Unis avec l'idée saugrenue de déposer dans chaque état une pièce d'un puzzle de son enfance représentant son pays. Son grand projet est de renommer l'ensemble des états ainsi que le noms des oiseaux qu'ils représentent. Il voyage dans un premier temps avec Marybelle, une de ses ancienne étudiante flirtant entre l'hystérie et la nymphomanie, dont il est l'amant d'un voyage et fait des étapes tout au long de son chemin. Les paysages défilent.

Regardant beaucoup en arrière, avec ses regrets, ses amours délavés, Cliff se demande s'il a manqué d'ambition, mais c'est vers l'avenir que son regard se tourne, nous incitant à nous convaincre que les projets ne sont pas une histoire d'âge mais de l'entretien du rêve. Cliff nous apparait comme un homme incertain de lui et de son avenir, tout en contradictions, guidé par le plaisir instantané et le besoin de la solitude sans pouvoir se passer des femmes de caractère qui le guident et molestent à la fois. Il faut dire que personne n'est tendre avec lui. Cliff fait pâle figure entre son fils et sa femme plus déterminés que jamais à le faire revenir en permanence dans les convenances alors que lui ne souhaite que vivre simplement, à sa manière. Mais tout est histoire de compromis. Pour entretenir la paix sociale il faut faire des concessions... Alors il plie mais ne rompt pas.

Le premier mot qui m'est venu à l'esprit après quelques chapitres c'est "liberté. Au delà du voyage, l'auteur m'a donné l'impression de s'être détaché de toute gène, de tout tabou, pour nous livrer ses pensées comme elles lui viennent. Un peu comme s'il pensait son récit sans censure. c'est un peu dans sa tête que nous voyageons au rythme de ses idées et questionnement sur sa vie de soixantenaire. Souvenirs et réflexions s'entrecroisent alternant nostalgie et humour.

Une lecture déliée et simple qui s'apparente parfois à une discussion entre potes ou il nous livrerait sa vie et ses expériences... Avec la finesse et l'intimité en plus.

Une très belle découverte pour ce premier livre que je lis de Jim Harrison.
Commenter  J’apprécie          623
Au MK2 Bibliothèque, il y a tout ce que j'aime : des films en VO, et une librairie dans la galerie. Temps d'attente……et ce roman de Jim Harrison qui attire mon attention, j'avais déjà lu « les jeux de la nuit » un bouquin renversant, avec la même puissance narrative qu'Hemingway, il y a un an ou deux.
Avec « une odyssée américaine », me voilà embarquée, avec un héros fatigué qui part à travers l'Amérique pour guérir d'une peine de coeur. ça n'arrive pas qu'aux jeunes! Sa femme, Vivian, 58 ans est partie avec un autre après 39 ans de mariage. La mort de sa chienne Lola, qui le laisse inconsolable achève de le déprimer.
Le narrateur, Cliff, 62 ans bien tassés, a un profil original, c'est à la fois un paysan, un naturaliste et un ancien professeur de littérature qui a jeté l'éponge devant le peu d'enthousiasme de ses terminales pour Thoreau, Whitman ou Emerson.
Il vend sa ferme, charge le peu qu'il possède dans une voiture d'un autre âge, prend avec lui un puzzle des Etats-unis, et se dit qu'à chaque frontière d'Etat, il jettera la pièce correspondante dans un cours d'eau.
Un voyage consolateur, en principe, mais les choses ne tournent pas vraiment comme il l'avait prévu. Il y a Marybelle, son ancienne étudiante, qui devient sa maîtresse, une personnalité exigeante, extravagante et mythomane, son fils Robert qui habite San Francisco, et le rituel de passage des Etats, qui se dérègle peu à peu…ou s'enrichit de l'idée de les renommer tous ainsi que les 700 espèces d'oiseaux vivant dans le pays…
Il y a un souffle grandiose à cette littérature attachée à un territoire: Vastes paysages en technicolor, une ode à toutes les sortes de troupeaux de bovins, une déclaration d'amour pour les eaux vives des torrents et la pêche à la truite, et à l'océan Pacifique qui laisse sans voix.
C'est aussi un voyage dans les souvenirs de Cliff, qui évoque ses amis morts ou vivants, son père, son frère, son fils : « je préfère qu'il soit homosexuel plutôt que Républicain !» et sa vie avec Vivian, le tout avec beaucoup de tendresse. C'est une déclaration d'amour à la littérature, avec ses nombreuses évocations, pas aussi nombreuses et présentes que dans « les jeux de la nuit » toutefois.
C'est un hymne à la vie avec tout ce que ça implique, l'amour, la sexualité joyeuse, la gourmandise, l'indulgence pour les petits maux et faiblesses, la méfiance pour la technologie....les téléphones portables surtout….
Une lecture à recommander à Sarah Palin et à tous les Républicains pour les décoincer un peu. Une écriture magistrale, où dans chaque page on pourrait extraire une citation, un trait d'humour, un paradoxe. Un souffle épique, dans lequel on sent l'amour communicatif pour une terre, et pour ses habitants.

Pour Jim Harrison, il faudrait vraiment une sixième étoile.

Commenter  J’apprécie          517
Je me suis bien baladé avec Cliff, le personnage de Jim Harrison, durant son Odyssée américaine. J'ai adoré ce road trip à travers les Etats de l'Ouest américain. J'ai retrouvé les grands espaces qui font rêver, ainsi que les grands noms de la littérature américaine, auxquels le narrateur fait référence tout au long de son voyage. Un voyage qui fait suite à son divorce – sa femme Vivian l'a quitté pour Fred, un ancien du lycée un peu m'as-tu-vu – et qui a pour but de permettre à Cliff de renommer les Etats et les oiseaux du pays.
Le personnage de Cliff, tour à tour stoïque et sensible, m'a beaucoup touchée, notamment dans sa recherche de la solitude. Selon lui, un artiste (puisque son projet constitue pour lui un « art ») « doit tenir debout tout seul, en marge des modes de son temps ». « En marge », c'est d'ailleurs le nom de l'autobiographie de Jim Harrison… Cliff décide également, devant l'incompréhension face à son projet de renommer les oiseaux d'Amérique du Nord, d'adopter la devise de Joyce : « le silence, l'exil, la ruse ». Superbe devise !
L'intérêt de ce roman de Jim Harrison ne réside pas dans les rebondissements et dans l'action car le tout est plutôt calme. Cliff voyage en voiture, d'abord avec Marybelle, son ancienne élève un peu toquée avec qui il s'envoie en l'air, puis seul. D'autres personnages croisent sa route : son fils Robert, le Dr. A., un guide de pêche, la belle Sylvia, mais Cliff rêve de solitude et finit même par jeter son téléphone portable, un objet qu'il juge suspect et qui n'est bon, selon lui, qu'à commander des pizzas.
Ce que j'ai trouvé intéressant, passionnant, ce sont les nombreuses réflexions du narrateur, sur la nature, la littérature, la vie de couple, la vie en général. J'ai été décontenancée au début car je ne m'attendais pas à autant de digressions. J'ai dû relire certains passages à plusieurs reprises parce que je ne voyais où il voulait en venir. Mon entrée dans ce livre a été longue et fastidieuse. Puis j'ai compris qu'il fallait suivre Cliff dans ses réflexions, sans forcément chercher une intrigue cohérente, le suivre dans sa quête pour ce qu'il appelle son « art » et j'ai fini par beaucoup apprécier ce roman. Il m'a accompagnée dans un moment très particulier de ma vie et m'a permis de beaucoup réfléchir. Je peux dire qu'il est vraiment tombé au bon moment. Et c'est tout ce que j'attends d'une lecture : qu'elle me permette de réfléchir, de passer un bon moment et d'apprendre. Objectif atteint grâce à Jim Harrison ! Je pense continuer de me promener avec lui. Prochaine étape : ses mémoires !
Commenter  J’apprécie          250
Tendre et critique, sans pathos toutefois pour le "héros" un homme américain moyen, affublé d'une "femme" américaine très moyenne , bien que certainement "courante" à en croire l'auteur.
Un homme qui avait des rêves mais qui s'est endormi aux cotés d'une mégère. Ou une femme qui avait un schéma tout tracé , un modèle type de réussite et qui s'est réveillé à coté d'un endormi?
Selon le coté de la route ....on ne voit pas la même chose, et ici le narrateur c'est l'homme.
Première surprise, pour moi, l'américain de 60 ans est un obsédé sexuel...pratiquant , et l'américaine, sérieusement mal embouchée dans l'intimité...ça c'était la deuxième surprise. Je m'en doutais un peu vu l'imprégnation bigote et puritaine bien connu des campagnes américaines, mais quand même...
Un homme coincé entre l'avenir qu'il peut désormais tracé tout seul selon son choix.... le choix tout comme la liberté peut être anxiogène, c'est tellement plus facile de dire qu'on n'a pas le choix ,autre que celui de subir...et le retour en arrière dans une zone de confort, qui de toutes les façons n'existe plus. quand on ne peut plus retourner en arrière, il ne reste plus qu'à avancer droit devant soi, ou selon les cahots de la route.
Le sexe, l'alcool et ...la pèche, pour faire avaler les kilomètres qui le ramèneront vers lui même.
L'amour de la nature et des animaux, les paysages y sont magnifiés, les vaches élevées aux rangs de trésors vivants. Et puis le souvenir de Lola, une chienne, la seule femelle capable d'écoute et d'amour "vrai", fidèle compagne toujours partante et silencieuse....
En filigrane l'enfant, l'enfance...on n'en sort jamais, on devrait ne jamais l'oublier.
L'homme de demain est l'enfant d'hier.



Commenter  J’apprécie          191
Mes premiers pas avec Jim Harrison ont été extraordinaires, un voyage avec Cliff, un sexagénaire fraichement divorcé, blessé mais encore plein de vigueur et qui n'a pas l'intention de se laisser abattre, malgré un coup dur porté par son ex-femme : la vente de la ferme familiale du Michigan.
A travers cette odyssée, qui nous fera franchir les frontières de certains états des Etats-Unis, son ancienne vie refait surface de temps à autre, comment se débarrasser de tant d'années à vivre au rythme des saisons, et des cerisiers ? Difficile pour cet homme d'être « libre » de nouveau.

Son projet ? Traverser tous les états en se débarrassant à chaque frontière d'un morceau du puzzle des Etats-Unis qui l'accompagne. Il part donc à l'aventure avec un peu d'argent et l'adresse d'une ancienne élève, Marybelle, qui lui fera redécouvrir les joies du sexe et qui ne le laissera pas tranquille une seconde.
Un périple pendant lequel il rencontrera des personnages atypiques de l'Amérique d'aujourd'hui.

Un roman léger et détonnant, une intrigue minime mais le vieux Cliff nous tient en halène avec son franc parler et ses fréquents retours en arrière entre son frère handicapé et son mariage raté, on pourrait croire à une remise en question d'un jeune retraité barbant mais pas du tout, je me suis délectée de ces rencontres invraisemblables, de cette nature encore sauvage, et de cette envie de continuer à vivre car tout reste encore à découvrir.
Un petit régal !
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          120
Le chef d'oeuvre, parmi d'autres de Jim Harrison, incontournable du road-movie américain qui nous entraîne dans un tourbillon de vie à vitesse variable suivant que l'auteur développe ou non les aventures et les réflexions de son héros. Celui-ci est un sexagénaire, professeur de littérature en retraite, quitté par sa femme, désespéré par la mort de sa chienne âgée, qui se lance au volant d'une vieille Taurus à travers les Etats-Unis. Il embarque une de ses anciennes étudiantes avec laquelle l'aventure prendra un goût pimenté. Des paysages de l'ouest, à l'idée de renommer les oiseaux du pays, aux rivières qui emportent tous les souvenirs de cet homme, c'est une odyssée pleine d'humour, une fabuleuse épopée.
Commenter  J’apprécie          100
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas croisé la route de Jim Harrison. Puis j'ai lu quelque part une référence à ce livre en particulier : Une odyssée américaine (The English major). J'ai donc accepté de m'embarquer avec Cliff, ce fermier poussé à la retraite, qui du jour au lendemain décide de prendre la route à la découverte des cinquante États américains avec l'idée saugrenue de les renommer.

Cliff, la soixantaine, a vu son épouse Viviane le quitter après quarante ans de mariage. Celle-ci, promoteur immobilier à succès s'ennuyait avec son mari, éleveur de bétail dans le Michigan. L'ancien prof d'anglais avait tout plaqué au bout d'une quinzaine d'années d'enseignement pour se lancer dans l'élevage du bétail, sans doute plus à l'écoute de sa passion naturaliste. Mais au départ de sa femme, celle-ci vend la ferme et le voilà divorcé et sans maison. Cet amoureux de Thoreau et d'Emerson décide d'organiser son propre retour à la nature. Sa lubie ? Emporter un puzzle représentant les cinquante États et à chaque fois qu'il franchit une frontière, il se débarrassera de la pièce correspondante.
(..)

Cliff, le narrateur, nous emmène donc dans un voyage ponctué de rencontres cocasses, de scènes de sexe assez amusantes et nous laisse avec les réflexions, les souvenirs et les émotions de cet homme dont je me suis sentie, malgré la différence d'âge, de culture et de sexe (sa libido est impressionnante mais très drôle) assez proche. Car Cliff a un regard très pertinent sur le passé et sur ce qu'on fait de sa vie ou du moins comment on l'a rêvée et à quoi la réalité nous ramène tous.

L'autre face de ce roman qui en fait une véritable odyssée américaine sublime est cette ode à la nature, à l'Amérique sauvage, aux espèces animales, aux oiseaux, aux rivières. J'ai adoré ce road trip et retrouver la passion de Jim Harrison pour son pays, ses paysages, ses rivières, son histoire. Lorsque Cliff voit pour la première fois l'océan Pacifique, le lecteur est avec lui, à chaque pas. On redécouvre l'Amérique en la compagnie d'un homme qui en profite pour réfléchir à sa propre histoire. Car Cliff symbolise tant d'histoires humaines, celles de ceux ayant un jour été quittés, celles de ceux ayant trompé, celles de ceux s'étant trompés, ceux qui ne semblent plus adaptés à la vie moderne (Cliff et ce maudit téléphone portable payé par son fils). Cliff est un rubik's cube dont chacun peut s'identifier à une ou plusieurs facettes.

La suite sur mon blog ;-)
Lien : http://electrasamazingflying..
Commenter  J’apprécie          102
Quel souffle, quelle puissance chez ce vieil (!) homme qui perpétue l'esprit pionnier et qui va découvrir son pays à la recherche d'un absolu malmené par la vie de tous les jours. Loin du nombrilisme d'un Kérouac, une fantastique leçon d'humanisme humble.
Commenter  J’apprécie          80
Voilà ...Encore un Jim Harrison. Faut dire que je suis une inconditionnelle. Bon ou pas bon ,je llis toujours le dernier Jim Harrison qui sort en poche .Donc j'ai un an de décalage , ce qui me permet de me régaler à l'avance car je sais déjà qu'il y aura un autre Harrison en poche....
Le terme d'Odyssée fait bien sur penser à Ulysse mais alors quel drole d'Ulyse. Sans parler de la pénélope qui l'accompagne....
Cliff a soixante ans . le plupart des gens pensent qu'à soixante ans ...on se calme et on prépare la grande glissage sans broncher ...mais voilà Cliff se retrouve sans rien.Sa femme demande le divorce ,récupère sa ferme , la revend , le met dehors et vogue la galère.
Pour couronner le tout ,sa chienne est morte peu de temps avant .
Quelle motivation Cliff va t il trouver pour repartir dans la vie ?.. Complètement désorienté ,il prend sa vieille voiture, un vieux puzzle des USA qu'il jette sur le siège arrière et il part à la conquête des USA en jettant dans chaque état concerné une pièce du puzzle.Lui qui s'est toujours levé aux aurores pour s'occuper de sa ferme continue sur le même rythme ,incapable de changer ses habitudes .
Bon,je ne vais pas tout vous raconter .....
Je suis fan , bien sur , toujours .Peu importe les critiques, ce type me bouleverse. Je sais ...on pourrait croire qu'il ne parle que de cul et de bouffe mais ce serait vraiment une lecture superficielle car il parle aussi de son attachement à la vie qu'elle se manifeste dans l'oeil d'un chien , le cul d'une femme ou les feuilles d'un buisson qui bruissent ,c'est de la vie toujours et de l'émotion qui le traverse à chaque fois que cette vie se fracasse en lui. moi je suis touchée ,touchée ,touchée....
Commenter  J’apprécie          75




Lecteurs (1365) Voir plus



Quiz Voir plus

Jim Harrison, l'homme du Michigan...

Parmi ces nouvelles, laquelle ne figure pas dans le recueil "Légendes d'Automne" paru en 1979?

Une vengeance
Légendes d'Automne
En route vers l'Ouest
L'Homme qui abandonna son nom

10 questions
117 lecteurs ont répondu
Thème : Jim HarrisonCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..