Une pincée de magie, tome 1

En commençant Une pincée de magie, je m'imaginais trois choses : un roman pétillant comme la couverture, de la magie à foison, une relation entre soeurs exploitée à son maximum. Mes attentes n'ont pas été exaucées malheureusement… et je dois avouer que même si j'ai passé un très bon moment, je m'attendais à autre chose.

Nous suivons donc Betty, la cadette de la fratrie Widdershins, qui rêve d'aventure et de découvrir le monde. Mais sa grand-mère le lui interdit. L'adolescente finit par lui désobéir et découvre alors qu'une malédiction pèse sur les femmes de sa famille. Loin de se laisser abattre, Betty est bien décidé à couper court au mauvais sort.

L'ambiance est rapidement posée. Crowstone est une ville sinistre, froide, brumeuse. Les gens n'y sont pas très avenants, et la prison que l'on voit au loin n'arrange rien au côté effrayant de cette contrée. Que les Widdershins soient maudites n'a rien de vraiment surprenant au final. Cela colle parfaitement à l'univers que Michelle Harrison plante. Nous plongeons directement, et cette atmosphère ne nous quitte pas. C'est assez fascinant, même si on est loin de ce que j'avais imaginé.

Dès lors que notre jeune héroïne découvre la malédiction, elle n'a plus qu'une idée en tête : la briser. Et si les ennuis commencent pour les soeurs Widdershins, c'est aussi le début de l'aventure pour nous. On ne s'ennuie pas une seconde, les rebondissements se suivant, avec cette dose de suspens, et l'impression qu'on retient sa respiration par moment. le danger peut venir de partout, et encore mensonges et révélations sinistres, les trois soeurs sont loin d'une petite promenade de santé. Mais leur recherche de la vérité va les emmener bien plus loin qu'elles ne l'auraient imaginé, et en découvrant le mystère qui entoure leur famille, c'est tout un monde que l'on explore.

L'aventure est bien présente, encore une fois, on ne s'ennuie pas, mais j'ai un peu regretté de ne voir au final que Betty sur le devant de la scène. C'est un personnage attachant, et bien qu'elle soit du genre à agir avant de réfléchir, elle est une héroïne qui a du punch. Mais j'aurais aimé voir la relation entre les soeurs plus développée. On sent qu'elles tiennent les unes aux autres, mais on reste dans quelque chose de trop classique. le résumé m'en faisait espérer plus. Charlie et Fliss sont aussi de très bons personnages mais pour le coup, peut-être pas assez exploités.

Il y a aussi une part de magie, comme l'indique de titre. Encore une fois, je m'imaginais qu'elle allait être bien plus présente. Bon, d'accord, vous allez me dire c'est « Une pincée de magie »… oui, je sais, mais ici, la magie sert d'outil seulement, si je puis dire. L'histoire n'est pas vraiment magique en soi. L'idée derrière cette partie est par contre très bien pensée. J'ai clairement aimé découvrir les origines des pouvoirs des objets des frangines.

La fin d'Une pincée de magie est plutôt chouette. Je ne m'attendais pas du tout à cela, et c'est vraiment super dans une lecture. Et même si j'ai été un petit peu déçue, j'avoue que j'ai tout de même envie de savoir ce que Michelle Harrison prévoit pour Betty, Fliss et Charlie par la suite. Donc une affaire à suivre.

Un petit coup de gueule par contre concernant le papier… Je ne sais pas si c'est seulement dû à mon exemplaire, mais j'avoue que vu le prix du roman, j'aurais préféré ne pas voir à travers les pages… C'est bien dommage.

Toujours grâce à Seuil Jeunesse, via net galley, j'ai lu le tome un du roman Une pincée de magie de Michelle Harrison.
Dans la famille Widdershins, il y a Fliss, l'aînée, sage et jolie. Il y a Charlie, la petite dernière, espiègle et adorable. Et au milieu, il y a Betty, qui rêve d'aventures et de voyages, elle n'a encore jamais quitté la petite île brumeuse de Crowstone.
Pourtant ce soir d'Halloween, c'est décidé : Betty part à l'aventure.
Mais elle est loin de se douter qu'un terrible secret pèse sur toutes les femmes de sa famille…
Heureusement, avec une pincée de magie et deux soeurs aussi fantastiques qu'agaçantes, rien n'est impossible !
Une pincée de magie est un roman jeunesse de fantasy fort sympathique même si j'ai un peu regretté qu'il n'y ai pas plus de magie !
Pourtant, le titre est clair : une pincée de magie. Toutefois, il n'y en a quand même pas tant que ça et un peu plus aurait été encore plus captivant :)
J'ai aimé nos trois héroïnes : Fliss, Betty et Charlie. Elles sont attachantes et parfois aussi.. un peu attachiantes lol
Toutes trois ont des personnalités bien distinctes et du coup, le lecteur pourra facilement s'identifier à une des trois.
J'ai également apprécié le personnage de leur grand-mère, sa personnalité, sa façon de dire les choses.
Un autre personnage, masculin celui ci, est important mais je ne souhaite pas spoiler.
J'ai apprécié l'histoire, somme toute assez simple pour un roman de ce genre.. mais très réussie.
Il y a de l'aventure, des surprises, un peu de magie, une malédiction, des personnages forts, de la désobéissance, une folle envie de liberté..
Bref tout est réuni pour faire un roman sympathique, facile à lire et prenant pour tous à partir de 11 ans.
J'ai beaucoup aimé la fin, là encore très réussie.
Pas de coup de coeur mais je mets un joli quatre étoiles :)

Cette trilogie n'annonce que du bon : Une histoire de soeurs, de sorcière, de magie, de malédiction…
Betty, soeur cadette de la famille Widdershins rêve de liberté et de nature.
Mais tous ses beaux projets de voyage vont tomber à l'eau (c'est le cas de le dire puisqu'elles habitent sur une île) suite à l'étrange révélation de sa grand-mère, tavernière au tempérament bien trempé.
Les membres de la famille Widdershins hériteraient génération après génération, de trois reliques aux pouvoirs magiques : un miroir pour espionner, des petites poupées pour se rendre invisible et un sac de voyage pour se transporter.
Mais l'héritage des Widdershins ne s'arrête pas là, ça serait bien trop simple.
Une malédiction les empêche pour toujours de sortir de l'Ile de Crowstone.
Beaucoup ont tenté de la déjouer mais personne n'y est encore parvenu.
C'était sans compter sans Betty l'aventurière, accompagnée de ses deux soeurs : Fliss l'aînée, au chant aussi mélodieux qu'un chat qu'on égorge et Charlie, 6 ans, qui entretient une étrange passion pour les rats. Ensemble, elles vont partir à l'aventure afin de briser la malédiction familiale qui sévit depuis des siècles !

Incontournable d'une librairie, Mois d'Avril 2021


Cette couverture fort attrayante où se marient or, violet et rose pourrait vous amener à penser qu'il s'agit là d'une joyeuse aventure toute en couleurs à la limite "fifille". Détrompez-vous! Cette histoire où se mêle folklore nautique, malédictions et lieux glauques a plus en commun avec les récits d'épouvante que les contes magiques.

Une archipel d'îles au noms tous plus sinistres les uns que les autres sont le théâtre d'évènements mystérieux et glaçants, où des vies ont été prises pour que d'autres soient sauvées. de l'une de ses histoires nait une fille dotée de pouvoirs et ceux-ci, à travers des objets, se retrouveront entre les mains de trois jeunes filles, les turbulentes et indomptables soeurs Widdershins. Si les soeurs se montrent ravies d'acquérir ses objets qui se lèguent depuis des générations aux femmes de la famille, c'est pour mieux apprendre par la suite qu'elle ne peuvent quitter l'Île où elles vivent. Elles sont maudites et si d'aventure elles venaient à quitter Crowstone, elles en mourraient à l'aube du jour suivant, sous les cris des corbeaux qui hanteraient leur esprit et le froid qui viendrait les recouvrir tel un funeste linceul. Comme neuf autres femmes de leur famille. Une malédiction qui semble liée à cette tour-prison constituée de cairns de laquelle une femme s'est jetée, un siècle plus tôt. Betty, la cadette, refuse de se résigner. S'il existe un moyen de briser la malédiction, elle le trouvera, quitte a faire évader un prisonnier de la prison de Crowstone, s'acoquiner avec un ancien gardien qui a autant de talent pour la descente de bouteilles que pour narrer des histoires, et partir de de périlleuses expéditions qui la mettra, elle et ses soeurs, en danger de mort.

En somme, ça n'a rien de joyeux, même s'il y a un certain humour dans le tempérament des soeurs. Mais c'était passionnant! Une prison terrifiante à la Alcatraz, un île peuplée de gens douteux et superstitieux, des récits glaçants de feux follets, de fantômes de mers et d'épaves, je me serai presque crue dans une version enfantine de "Pirates des caraïbes", mais sans les pirates. La même atmosphère sinistre, les mêmes mystères aquatiques et la même racaille humaine.

C'est une histoire de malédiction, bien sur ( c'est écrit sur la couverture, franchement!), mais aussi une histoire de trahison, de vengeance, de famille, de mystères, de cruauté humaine et de sororité. Bien que sur ce dernière thème, nous suivons davantage Betty, la cadette, que Fliss l'aînée et Charlie la benjamine, mais tout est liée entre elles. le tout est bien monté et l'action de ne tarie pas une fois lancée. Certains moments étaient assez angoissants et d'autres révoltants. le moins qu'on puisse dire c'est qu'elles en auront bavé ces trois jeunes filles.

Sur les trois objets magiques en présence, j'ai un peu boudé le miroir, tout droit sorti de "la belle et la bête", mais j'aimais bien l'idée des poupées russes, même si son pouvoir aussi est assez conventionnel dans l'univers de la magie.

L'histoire de Sorsha Spellthorne était particulièrement touchante, surtout l'histoire de son arrivé avec sa mère. Quand elle a évoqué le lieu d'où elle venait, là où les femmes "n'ont pas de voix, pas de pouvoir ni même de nom", je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir une pensée pour toutes ses femmes de par le monde qui sont dans cette situation et qui fuit la violence des hommes. Une ironie, quand on apprend ce qui arrive à Sorsha par la suite. La plus grande folie des hommes est bien souvent le fruit de sa profonde ignorance.

Il y a plusieurs éléments intéressant dans cette histoire. La prison m'évoque ces anciennes prisons sordides où les humains étaient traités comme des bêtes, vivant dans des conditions misérables et terrifiantes. L'histoire de Sorsha évoque l'époque des sorcières et de l'Inquisition en Europe. La tour me fait penser à un mélange entre la Tour de Londres et ces routes faites de pierre tombales juives créées par les nazis pour les déshumaniser. On sens la présence de certains pans très noirs de l'Histoire dans ce roman à la couverture si paradoxalement pimpante. L'eau, par ailleurs, est un élément assez sinistre dans cette histoire.

Il y a donc beaucoup de positif dans ce roman : un bon rythme presque angoissant, des personnages en nuances, des filles courageuses qui ont souvent des répliques corsés, de belles leçons, notamment sur le pardon, la reconnaissance, l'empathie, la solidarité et la notion de Justice. On n'a pas le temps de s'ennuyer. Des romans comme celui-là, j'en connais peu, à dire vrai, alors ça me semble également rafraichissant.

Ce gros premier tome de trilogie fait 350 pages, alors c'est une bonne lecture destinée aux lecteurs de troisième cycle primaire (10-12 ans).

Pour commencer, je dois signaler que j'ai reçu ce roman dans le cadre de la masse critique jeunesse du mois dernier. J'en remercie énormément Babelio et les Editions Seuil car, autant ne pas faire durer le suspense, ce fut une excellente lecture.
Betty vit sur l'ile principale d'un archipel d'iles aux noms plus glauques les uns que les autres. En l'absence de ses parents, elle est élevée avec ses deux soeurs par sa grand mère qui tient également la taverne locale.
Betty rêve d'aventures, de grands espaces, loin de sa vie actuelle qui lui parait bien étriquée, loin des règles strictes imposées par sa grand mère, loin de ces iles entourées de marais brumeux et nauséabonds, loin de la prison où est enfermé son père donc elle n'a plus de nouvelles.
Le soir d'Halloween, elle décide de braver les interdits et prend le large avec sa petite soeur Charlie. Elle découvre alors la raison pour laquelle sa grand mère a toujours été aussi stricte: une malédiction terrible pèse sur les femmes de sa famille.

Ayant vu sur la chaine youtube de Mrs Bookyarmond une très bonne critique de ce livre, je n'avais pas hésité longtemps à lui faire rejoindre ma wishlist, puis ma sélection lors de la masse critique.

Lorsque j'ai reçu le livre, j'ai été vraiment charmée par la beauté de sa couverture. J'ai adoré la palette de couleurs, le style des dessins (que l'on analyse mieux après notre lecture) . C'est vraiment un bel objet livre, dont je regrette juste qu'il ne soit pas en hardback ou qu'il n'y ait pas de petite décoration en tête des chapitres. Oui, je sais, plus on en a, plus on en veut... je chipote, le livre est très beau.

Concernant l'intrigue, si elle est assez classique dans ce type de littérature, je l'ai trouvée très bien traitée. le rythme est soutenu, et les péripéties m'ont plusieurs fois surprise.
J'ai aussi apprécié le système de magie (les objets, la construction de la prison).

J'ai beaucoup aimé toute l'ambiance décrite par l'autrice. Betty et ses soeurs vivent dans un monde brumeux, froid, opaque. Tout est très nébuleux, du décor à l'attitude des personnages qui vont croiser leur route. le monde créé par l'autrice est très réussi, et j'ai hâte d'en découvrir plus dans mes prochaines lectures.

Car oui, ce livre est un tome 1. J'avais vraiment peur d'être laissée à la fin du livre avec un cliffhanger insoutenable, mais soyez rassurés, l'autrice nous offre une fin en bonne et due forme, et on peut tout à fait stopper notre lecture ici. Je n'en ferai rien car j'ai très envie de retrouver ce monde.

Je me suis attachée aux personnages, les trois soeurs bien sûr, mais aussi Colton, Fingerty , et Bunny évidemment! J'aurais cependant aimé voir plus d'interractions entre eux, que leurs relations soient plus développées (en fait, j'aurais aimé un livre plus long^^) D'ailleurs, je dois dire que j'ai trouvé la fin un peu trop rapide. Avec la poisse qu'ont les soeurs Widdershins tout au long de l'ouvrage, on peut s'étonner que le dénouement arrive si "facilement".
J'ai vraiment beaucoup apprécié l'histoire de Sorcha, que j'espère vraiment retrouver lors des tomes suivants.

Une excellente lecture donc! Merci encore Babelio et Seuil!