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Critique de MarianneL


Oppression et égarement des vies, au travers du destin de deux femmes.

Zoé a l'air d'être issue d'une famille parfaite, riche et cultivée. Ses parents, éminents biologistes, occupent une position en vue dans l'une des cités les plus agréables du monde anglophone, Sydney, à la fin des années 1940. À dix-sept ans, Zoé semble être elle-même plus que parfaite, intrépide et naïve, et jouit d'une confiance inébranlable en l'avenir et en ses propres possibilités.
Son frère Russell a l'air plus tourmenté : fait prisonnier pendant la seconde guerre mondiale, il est beaucoup plus sensible au sort et à la souffrance des autres. Il s'est ainsi lié avec Stephen et sa soeur Anna, deux orphelins aux moyens modestes et au destin beaucoup plus incertain, élevés après l'accident de voiture qui a coûté la vie à leurs parents par une tante dépressive et un oncle tout aussi défaillant. Au début du roman, avec une gentillesse qu'Anna décrit dans son journal intime comme presque surnaturelle, les parents de Russell ont invité ces amis pour une partie de tennis.

En découvrant le roman d'Elizabeth Harrower, qui dépeint sur une vingtaine d'années les vies de ces quatre personnages au plus près des émotions qui les parcourent, on se dit que la littérature peut définitivement nous apprendre beaucoup plus que de nombreux essais sur les traits de la société bourgeoise, la tyrannie familiale et sur les obstacles à l'émancipation des femmes.

La suite sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2016/02/27/note-de-lecture-un-certain-monde-elizabeth-harrower/
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