AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Debbie Harry (Autre)
EAN : 9791033906223
368 pages
Harper Collins (14/10/2020)
3.95/5   21 notes
Résumé :
Musicienne, actrice, activiste, icône de la scène downtown de New York, Debbie Harry est la chanteuse star de Blondie, groupe qui a révolutionné la musique en mêlant rock, punk, disco, reggae et hip-hop pour créer des tubes au succès planétaire. En tant que muse, elle a côtoyé et collaboré avec les artistes les plus audacieux de ces quarante dernières années – Andy Warhol, David Bowie, Iggy Pop, Joan Jett, les Ramones et tant d’autres encore. De sa jeunesse dans une... >Voir plus
Que lire après Face itVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Quelle jolie façon de terminer l'année qu'en refermant cette autobiographie de Debbie Harry !
Debbie Harry : l'idole de ma jeunesse, tellement elle était belle et rebelle. Chanteuse du groupe Blondie, groupe de la scène punk new-yorkaise, qui a connu maints succès à la fin des années 70. Aujourd'hui âgée de 75 ans (mais toujours aussi punk dans l'âme), c'est avec tendresse, humour, légèreté et délicatesse, qu'elle retrace sa vie par petites touches, comme si elle se confiait à nous autour d'une tasse d'Earl Grey en craignant toujours de nous ennuyer. Elle parle joyeusement du sexe, de la drogue -et du rock'n'roll, de son amour éternel pour son ex-compagnon Chris Stein, de ses chiens, mais ce qui m'a le plus touchée, c'est la nostalgie avec laquelle elle décrit les années de galère dans un New York cradingue et dangereux, mais tellement propice à la création artistique.
Le récit n'est pas totalement linéaire, et c'est bien plus plaisant ainsi (même s'il respecte quand même la chronologie). En outre, il est émaillé de belles photos (forcément !) et de jolis portraits dessinés par des fans de tous les âges, que Ms Harry conserve depuis des années ; ce n'est pas un coeur de verre qu'elle possède, mais un coeur en or.
Et au final, c'est l'une des meilleures autobiographies que j'aie lues.
Ooh ooh, whoa oh.
Commenter  J’apprécie          3418
Call me, Atomic, One Way or Another... vous les avez reconnues, ces tubes de l'iconique groupe rock Blondie vont rythmer cet article au goût musical et artistique affirmé. de la maison familiale du New Jersey aux quartiers de New York en passant par les tournées internationales, Face it, l'autobiographie de Debbie Harry, emblématique chanteuse du groupe, tend à être autant une mine d'informations qu'un livre-objet.
Illustré de photos souvenirs, de croquis et de dessins en tout genre, le livre signé par les éditions Harper Collins est avant tout un objet de curiosité coloré et voilà pourquoi...

De manière décousue, Debbie Harry refait la genèse du groupe tout en apportant quelques éléments privés d'une enfance à la fois chaotique et heureuse. Si la petite fille qu'elle était a très vite compris qu'elle était une artiste en devenir, elle remarque les regards masculins qui s'attarde sur elle, révélant le pouvoir d'un corps sur l'autre.

Imprégnée sans véritablement le savoir de cette éblouissante et mystérieuse aura, la jeune-fille devenue femme débarque à New York, fantasme artistique. C'est au cours de nombreuses années, cinq ans pour être exact et au prix de multiples rencontres, collaborations et parfois déceptions, que le groupe dont Debbie est l'épicentre, prend vie sous nos yeux.

De Little Italy aux clubs les plus prisés de la Grosse Pomme où se croise Bowie, Lou Reed, Warhol et j'en passe on assiste, outre la création artistique, à l'éclosion du coeur et de l'âme grâce à sa rencontre avec Chris Stein.

Ex-compagnon de la chanteuse aujourd'hui, celui-ci joue un rôle prépondérant dans le succès de Blondie notamment en tant que producteur, mais surtout auteur comme le fameux titre Sunday Girl.

Au gré des chapitres grignotés avec délices, Debbie Harry nous entraîne dans une spirale de sexe, drogue et rock'n'roll made in NY où elle décrit de son regard acéré, les succès comme les échecs. Désordonnée, familière et désinvolte, cette autobiographie se révèle également étonnante, intime et punk, à l'image de la chanteuse sans langue de bois.

Entendez et vibrez au son des baffes le tempo d'une vie éclatante.

Un énorme merci aux éditions Harper Collins pour ce pavé qui m'a fait redécouvrir ce groupe et une Debbie Harry mythique !

Pour découvrir la gourmandise du livre et écouter le podcast, rendez-vous sur le blog, Youtube ou sur la page Babelio de Debbie Harry !
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          230
Fan de musique et notamment du Punk rock , c'est avec attention que j'ai lu l'autobiographie de Debbye Harry, une icône rescapée de la scène new-yorkaise des années 70. j'ai trouvé ce livre pas facile à lire,cela est certainement dû à une traduction trop approximative. Autrement dans le contenu ,Debbie Harry retrace l'histoire du groupe Blondie de sa naissance dans un new york crade déglingué ,de sa gloire,de sa séparation mais aussi de la reformation, le tout sur fond de sexe drogue and rock n roll. On y apprend son amour pour les New York Dolls, l'influence de Bowie de Warhol qu'elle a côtoyé , son amitié fidèle avec joan Jett et Joey Ramone et son amour pour Chris Stein. j'aurais aimé qu'elle développe plus l'époque CGBG tellement cette scène locale a généré de talents. Enfin j'ai découvert à travers son récit une femme intelligente et déterminée, qui a assumé son statut de sex-symbol avec lucidité même si cela ne devait pas forcément être évident pour elle tous les jours. J'ai aimé aussi particulièrement son attention aux fans avec les portraits d'elle qu'ils lui ont envoyé qu'elle a gardé et dont certains illustrent le livre;mais aussi qu'elle ne se renie pas et se considère toujours comme une Punk et cela vaut tous les discours du monde .
Commenter  J’apprécie          104
Fascinée par Debbie Harry depuis ma plus tendre enfance je ne considérais même pas le fait de ne pas acheter son autobiographie parue dans l'année de ses 75 ans.
Même si l'icône du groupe n'est pas à votre goût - sa voix trop fine, sa sensualité trop éclatante, sa musique trop éclectique - il est impossible de ne pas tomber sous le charme de la franchise désarmante qui semble être le point central de cette biographie. Parfois élusive -souvent franche- Debbie Harry raconte son histoire -et quelle histoire-. Entre ses amis -Basquiat, Warhol, Jett, Bowie entre autres-, sa vie dans un New-York en faillite et son ascension vers une célébrité fulgurante, elle ne manque pas de révéler des anecdotes et un regard pointu sur le monde qui l'a entouré -aujourd'hui révolu-.
Ce livre vaut vraiment la peine d'être lu si vous voulez en savoir plus sur une femme inspirante, les punk rockers, ou si vous aimez Debbie Harry autant que moi.
Commenter  J’apprécie          40
Quel plaisir de connaitre Debbie Harry au travers de celle belle autobiographie, de comprendre le personnage de Blondie qu'elle a joué avec son talent, sa beauté et sa force.
C'est un monument de l'histoire de New-York auquel elle a participé des 70's à aujourd'hui avec des héros aussi mythiques que les N Y dolls, les Ramones, Bowie, Iggy …J'aurai aimé plus d'anecdotes sur les tournées du groupe, même si on comprend que Sex and drugs and rock'n roll n'est pas qu'une chanson de Ian Dury. Cette bio m'a donné envie de réécouter tous les albums de Blondie et de replonger dans mes années lycée où on réalisait grâce à ces artistes qu'avec 3 accords majeurs on pouvait s'éclater entre potes et séduire les filles! Elle a également croisé la route de J. Waters un autre génie dans son domaine, total respect pour cette fabuleuse artiste, Punk un jour Punk toujours!
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (1)
Elle
10 novembre 2020
À 75 ans, Debbie Harry, l'ange platine qui a donné son nom et sa voix au groupe blondie, publie ses mémoires. De la petite fille sage de l'assistance publique à la muse punk de la factory de Warhol, itinéraire d'une icône sauvage.
Lire la critique sur le site : Elle
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Lorsque j'étais gamine, j'étais toujours à la recherche du goût parfait. Une saveur que je n'aurais pas pu décrire, mais que j'étais sûre de pouvoir identifier si je tombais dessus. Parfois, je l'entrevoyais dans le beurre de cacahuète. En d'autres occasions, quand je buvais du lait. Je ne prenais jamais un repas ou un goûter sans me demander si j'allais finalement faire l'expérience du goût parfait. Adulte, j'ai quasiment oublié la quête de ce goût insaisissable, celui de la satisfaction totale. J'avais peur de devenir trop grosse, comme la plupart des femmes, et au prix d'un énorme effort de volonté, j'essayais d'arborer des habitudes alimentaires normales devant les autres ; mais quand j'étais seule, je pouvais me goinfrer sans m'arrêter jusqu'à m'en faire tourner la tête et aller me coucher. [...] La quête du goût parfait est en lien avec une question qui m'a hantée toute ma vie : qui était ma famille biologique, et à quoi pouvait-elle ressembler ?
Commenter  J’apprécie          10
Je disais dans mes paroles des choses que les chanteuses ne disaient pas souvent en ce temps-là. Je n'étais pas soumise ou en train de demander à un homme de revenir, je lui bottai le cul, je le foutais dehors et je me bottais le cul à moi aussi. Mon personnage de Blondie était une poupée gonflable, mais avec un côté sombre, provocateur et agressif. Je le jouais, mais j'étais néanmoins très sérieuse.
Commenter  J’apprécie          00
On pointe en arrivant, on pointe en repartant, jour après jour... La routine, ça peut être une épée à double tranchant.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Debbie Harry (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Debbie Harry
Call me, Atomic, One Way or Another... vous les avez reconnues, ces tubes de l'iconique groupe rock Blondie vont rythmer cet article au goût musical et artistique affirmé. De la maison familiale du New Jersey aux quartiers de New York en passant par les tournées internationales, Face it, l'autobiographie de Debbie Harry, emblématique chanteuse du groupe, tend à être autant une mine d'informations qu'un livre-objet. Illustré de photos souvenirs, de croquis et de dessins en tout genre, le livre signé par les éditions Harper Collins est avant tout un objet de curiosité coloré et voilà pourquoi...
De manière décousue, Debbie Harry refait la genèse du groupe tout en apportant quelques éléments privés d'une enfance à la fois chaotique et heureuse. Si la petite fille qu'elle était a très vite compris qu'elle était une artiste en devenir, elle remarque les regards masculins qui s'attarde sur elle, révélant le pouvoir d'un corps sur l'autre.
Imprégnée sans véritablement le savoir de cette éblouissante et mystérieuse aura, la jeune-fille devenue femme débarque à New York, fantasme artistique. C'est au cours de nombreuses années, cinq ans pour être exact et au prix de multiples rencontres, collaborations et parfois déceptions, que le groupe dont Debbie est l'épicentre, prend vie sous nos yeux.
De Little Italy aux clubs les plus prisés de la Grosse Pomme où se croise Bowie, Lou Reed, Warhol et j'en passe on assiste, outre la création artistique, à l'éclosion du cœur et de l'âme grâce à sa rencontre avec Chris Stein.
Ex-compagnon de la chanteuse aujourd'hui, celui-ci joue un rôle prépondérant dans le succès de Blondie notamment en tant que producteur, mais surtout auteur comme le fameux titre Sunday Girl.
Au gré des chapitres grignotés avec délices, Debbie Harry nous entraîne dans une spirale de sexe, drogue et rock'n'roll made in NY où elle décrit de son regard acéré, les succès comme les échecs. Désordonnée, familière et désinvolte, cette autobiographie se révèle également étonnante, intime et punk, à l'image de la chanteuse sans langue de bois.
Entendez et vibrez au son des baffes le tempo d'une vie éclatante.
Un énorme merci aux éditions Harper Collins pour ce pavé qui m'a fait redécouvrir ce groupe et une Debbie Harry mythique !
Pour découvrir la gourmandise du livre, rendez-vous sur le blog : http://bookncook.over-blog.com/2021/01/face-it-debbie-harry.html
+ Lire la suite
autres livres classés : autobiographieVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Lecteurs (68) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1704 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}