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Gilles Morris-Dumoulin (Traducteur)
EAN : 9782757800980
367 pages
Points (14/09/2006)
3.49/5   36 notes
Résumé :
Dans un champ de cannabis planqué dans un parc de l'Iowa, un flic et un dealer sont froidement abattus. Tous s'en mêlent : les stups, le FBI, les services secrets... La collaboration s'annonce difficile. En suivant au jour le jour l'enquête du shérif Carl Houseman, on retrouve le style unique de Donald Harstad : une écriture d'un réalisme étonnant, qui en dit long sur les techniques
d'investigation de la police américaine.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Le corps d'un dealer et d'un policier sont retrouvés criblés de balles dans un champs, puis un autre flic rejoint la liste macabre, abattu par un militant d'extrème droite. le tout sur le territoire du shérif Carl Houseman. L'enquête s'annonce difficile et dangereuse.
Le moins que l'on puisse dire c'est que le livre de Donald Harstad se démarque de ces petits camarades, on suit l'enquête au plus près, pas le temps pour faire de l'esbrouffe, l'écriture de l'ancien policier qu'il était ,s'en tient à l'essentiel. Les faits, rien que les faits. Et cette manière de raconter de façon quasi clinique peut géner le lecteur, c'est ce qui m'a posé problème par instant. L'intrigue est complexe (on croise des narco trafiquants, des para militaires, des bikers racistes, un fermier qui pète un cable ...), le personnage de Houseman que l'on imagine être le double littéraire d'Harstad, est un type ordinaire loin des superflics souvent représentés. Et au final, malgré ma petite réserve, un polar plutôt agréable.
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Ami des séries policières bien calibrées, dans lesquels le coupable est toujours arrêté à la fin de l'épisode, bonjour. L'univers de Donald Harstadt est très différent, et pourra en rebuter certains.
En effet, son héros Carl Houseman est au prise avec tout ce qui fait la beauté de ce métier : les tracasseries administratives. Les problèmes de juridiction, en veux-tu, en voilà – c'est fou le nombre d'organisation que comportent les États-Unis, et leur capacité à ne surtout pas collaborer entre elles. Il ne compte plus les heures passées à rédiger des rapports, qui se doivent être le plus précis possible. Quand l'officier de police sera amené à témoigner, des années après, il aura oublié maints faits et s'appuiera très souvent sur la relecture de son rapport. de plus, les suspects se montrent très procéduriers. Qui a tiré en premier, pourquoi, qui était dans son bon droit ? Les enquêtes internes paraissent une formalité en France. Aux États-Unis, elles semblent étonnamment banalisées, et les enquêteurs de se retrouver dans la peau de suspect plus souvent qu'à leur tour.
Revenons à cette enquête ardue, qui met à mal la santé de Carl Houseman : il suit un régime strict, que les conditions de l'enquête ne lui permettent pas vraiment de respecter. Deux hommes ont été abattus, un policier et un dealer. Sauf que les causes apparentes de cette fusillade sont bien trop légères pour justifier cette tuerie : un simple champ de cannabis même pas à maturité, bref, pas de quoi fouetter un chat, et encore moins d'armer un fusil. Que s'est-il donc passé ?
Ils ne sont pas au bout de leur surprise, dans cet état paisible, rural, où sévit l'antisémitisme le plus virulent. Pour faire court, certaines factions sont prêts à croire que la communauté juive aurait sous sa coupe les journalistes, la police, le gouvernement, etc, etc dans le but d'annexer certains Etats, dont, bien sûr, l'Iowa. Incroyable, pensez-vous ? Si ce n'est qu'ils sont très nombreux à le croire, et à être prêts à tout pour défendre leurs biens – dans le même registre, je pense à Femme qui tombe du ciel de Kirk Mitchell, si ce n'est que l'ennemi, celui qui veut voler les terres des bons américains sont les Indiens.
Le fanatisme, la certitude d'être dans son bon droit entraînent des réactions inattendues, incontrôlables, absurdes. Qui a dit que l'Iowa était un état où il ne se passait jamais rien ?
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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"Aussi captivant que troublant" selon Michael Connelly. "Récit intelligent, rythmé et éprouvant" selon Val McDermid.

C'est vrai, si l'on fait abstraction des 120 premières pages, un peu longuettes. Ça s'accélère nettement après, et de façon inattendue, pour ne plus ralentir. L'intérêt du livre est dans le démontage des techniques d'investigation de la police américaine. Et de son organisation. La découverte des corps d'un flic et d'un dealer dans un champ de cannabis au fin fond de l'Iowa est l'occasion de présenter en détail les rôles, les moyens (et les limites...) des shérifs locaux, des agents des stups et du FBI. Action et rebondissements garantis, écriture efficace. L'auteur étant lui-même flic dans l'Iowa, on peut lui faire confiance.

Roman intéressant, donc. Dommage que le début soit si poussif, et la fin assez obscure : j'aurais aimé en savoir plus sur le rôle de certaines organisations restées mystérieuses. Un des personnages clé reste lui aussi énigmatique : il en sait davantage que ce qu'il dit, et j'aurais voulu savoir quoi. Mais sur ce dernier point, c'est peut-être aussi bien, en tout cas ça ne gâche rien.
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Ce n'est pas le polar du siècle mais ça se lit vite et bien.On suit l'enquête au jour le jour alors forcément on a droit à tous les détails pas forcément passionnants mais en même temps l'auteur a lui-même été policier et il base ses récits sur des faits réels donc "ça sent le vécu".
Après Onze jours c'est le deuxième roman que je lis de donald HARSTAD et ce qui me plaît surtout c'est la personnalité de son héros Carl Houseman, simple adjoint au shérif qui fait son travail scrupuleusement sans être un super-héros et aussi le lieu: on n'est pas à New-York, Miami ou Los Angeles mais au fin fond de l'Iowa, dans l'Amérique profonde.
Voilà, moins bien que le précédent mais agréable à lire tout de même.
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Code 10 débute par les meurtres d'un flic des Stups et d'un dealer aux abords d'un champ de cannabis dans la juridiction de Carl Houseman en Iowa.
Les romans de Donald Harstad sont tirés de faits réels et cette histoire qui s'avère complexe quant aux mobiles des crimes va donner du fil à retordre et demander beaucoup d'énergie à notre narrateur, Mr. Houseman, shérif en second du comté de Nation dans ce deuxième volet de la série.
L'auteur retrace l'enquête du shérif jour après jour, lequel doit collaborer avec la brigade des Stups, la brigade criminelle et le FBI. Il nous décrit les rivalités qui les opposent, la course pour la première place et les honneurs, leur collaboration obligatoire et les difficultés que cela entraîne.
La lecture de ce récit peut paraître laborieuse dans certains passages quant aux aspects techniques bien détaillés des armes et des munitions ainsi que les dégâts occasionnés dans le corps des victimes. Écrit en 1999, on y découvre la présence d'ordinateurs et et leur utilisation à cette époque-là.

Ce roman qui ne manque pas d'action est moins passionnant que Onze jours du fait d'une intrigue plus politique. J'ai apprécié les dialogues au franc parler avec cette pointe d'humour particulier à l'auteur, les descriptions faites de l'Iowa dans la chaleur humide, les moustiques et le brouillard. Son intérêt est la découverte du travail d'un shérif-adjoint de comté, proche de la réalité, ici représenté par Carl Houseman, personnage attachant.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je m'appelle Carl Houseman. Je suis shérif en second du comté de Nation, dans l'Iowa, et doyen des enquêteurs de la brigade. Doyen du fait de mes années de carrière, mais aussi doyen par l'âge, un sujet qui commence à m'agacer doucement, quand on me classe, d'emblée, parmi les "seniors". Je viens tout juste de franchir le cap de la cinquantaine, et je prends assez mal les allusions que certains s'autorisent à formuler sur ma qualité de "vieux flic".
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- Manger maigre te monte à la tête, remarqua-t-elle en remplissant son gobelet d'eau minérale.
Elle avait sans doute raison, mais que faire quand on a tendance à prendre du poids rien qu'en respirant l'odeur d'un rôti ?
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La plupart des gens s'imaginent que parler aux flics est la panacée pour gagner l'indulgence du tribunal. Simple illusion. Parler au tribunal, sous la foi du serment, c'est ça, la panacée.
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- On les soumettra à l'APHIS. [...]
Eddie ne réfléchit pas plus d'une seconde.
- Et si y a pas d'empreintes exploitables, m'dame?
Elle le regarda droit dans les yeux.
- Alors, mon cher petit, on vous renverra pisser dans la nature.
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Sue savait que cette affaire me portait sur le système, parce que je n'arrêtait pas de lui porter sur le sien. Du moins quand j'étais avec elle. C'est ce qu'on appelle un bon mariage.
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