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EAN : 9782709638036
490 pages
J.-C. Lattès (11/09/2013)
4.06/5   129 notes
Résumé :
Au foyer pour garçons d’Iron Mountain, il n’y avait que du temps. Du temps à tuer, le temps pour deux jeunes orphelins d’apprendre que la vie ne se gagne pas sans combat. Julian ne survit que grâce au courage de Michael, son grand frère, farouchement protecteur. Lorsqu’il s’enfuit de l’orphelinat, Michael gravit les échelons dans la grande famille du crime organisé de New York. Deux décennies plus tard, il est désormais un prince de la rue tellement redouté qu’il n’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Michael et Julian sont deux frères abandonnés qui ont vécu leur prime enfance dans un lugubre orphelinat appelé à juste titre « La Maison de Fer ».
La Maison de Fer est un lieu damné où les enfants sont totalement livrés à eux-mêmes, où les plus faibles subissent les tortures d'enfants plus forts déjà abîmés par la vie, où les adultes ne remplissent pas le rôle de protection qui leur incombe.
Las d'être persécuté, Julian tue par accident un de ses tortionnaires. Michael endosse le meurtre de son frère et s'enfuit à New York.

Les 2 frères suivent des itinéraires complèment différents : Michael devient un tueur redoutable à la solde d'Otto Kaitlin, un mafioso de New York tandis que Julian devient le fils adoptif d'un sénateur à la demande de son épouse Abigail.

Alors qu'Otto Kaitlin, terrassé par un cancer vit ses dernières heures, Michael a décidé de changer de vie. Amoureux d'Elena qui ignore tout de son « activité », il apprend qu'elle est enceinte. Pour Michael, c'est le déclic : l'enfant qu'elle porte est la promesse d'une nouvelle vie, loin de la violence, une vie normale dans laquelle Michael pourra se reconstruire et fonder la famille qui lui tant manquée dans sa jeunesse.
Mais le passé le rattrape, en abrégeant les souffrances de son mentor, Michael s'attire les foudres de ses anciens comparses qui menacent la vie de son frère.
Michael n'a pas le choix, il doit retrouver son frère pour le protéger mais en retournant sur la terre de son enfance, Michael va découvrir des secrets enfouis...

Roman très bien écrit avec un suspense haletant jusqu'à la fin.
Les personnages sont très attachants et on est pratiquement suspendu à la quête de vérité de Michael.
J'avais découvert John Hart avec son excellent roman « l'Enfant Perdu », le talent de l'auteur se confirme dans ce thriller à lire absolument !
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Je ne connaissais pas l'auteur John Hart et ce fut un belle découverte. Un roman destiné aux lecteurs de thriller âme sensible abstenez vous il est parfois glaçant et violent.
Il raconte l'histoire de deux orphelins séparés qui se retrouvent vingt ans plus tard pour affronter leurs démons et percer le mystère de leurs origines.
Bref un thriller qui décoiffe dont les actions permanentes ne laissent aucun temps mort au lecteur qui n'a plus envie de lâcher ce livre.
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Un thriller tel que je les adore ! du suspens, de l'action, une intrigue palpitante et une plume enchanteresse. John Hart est bon dans ce qu'il fait, il n'y a pas de doutes.

On suit donc Michael, personnage principal complexe menant une double-vie et qui est hanté par son passé. J'ai adoré ce personnage qui oscille constamment entre le Bien qui est tout nouveau pour lui et le Mal auquel il a toujours été habitué. Michael est typiquement le genre d'âme perdue qu'on croise dans les thrillers mais le talent de John Hart c'est sa capacité à ne pas tomber dans les clichés et les histoires vues, revues et périmées. Ses personnages peuvent paraître caricaturaux mais correspondent parfaitement à l'intrigue de ce bouquin. A l'image de Jimmy qui est un sadique de première et qui pourrait faire rire s'il n'était pas si essentiel à l'histoire ou le sénateur qui est le politicien véreux par excellence. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage d'Elena qui ancre Michael dans cette nouvelle vie qu'il s'efforce de construire. Leur histoire d'amour est d'un réalisme presque effrayant et Elena y est pour beaucoup. Son rôle dans l'intrigue n'a rien d'excessivement original mais il permet de mettre en relief la double-vie de Michael et cette histoire d'amour qui le transcende complètement. Et quelle histoire ! Okay, ça peut paraître un peu cul-cul la praline par moments, mais vu l'atmosphère morbide à souhait de ce livre, je dirais presque qu'on en a besoin pour souffler un coup.
En gros, John Hart revisite les bases du thriller et emporte son lecteur dans les tréfonds de la psychologie humaine (mais genre la psychologie bien glauque hein, comme un Tea Time avec Hannibal Lecter). du coup on est un peu ballotté tout au long de la lecture, à se demander ce qu'il se passe, qui est vraiment le coupable et quel est le vrai passé des personnages. J'ai trouvé l'ambiance de ce livre sombre mais d'un style qui oscille entre l'esthétique d'une série B et celui d'un film à la Sin City. Les couleurs jouent un rôle important puisque tout paraît fade, monochrome : les paysages et les personnages notamment sauf au moment des descriptions de meurtres et quelques passages en rapport avec Elena. Ce bouquin c'est donc un peu le manuel du criminel en 10 étapes.
A côté de ça, et de la ligne conductrice de l'histoire, on a le droit aux différentes intrigues qui entourent les personnages et leur passé. Honnêtement, j'ai été bluffé par la capacité de John Hart à faire resurgir certains éléments clés à la toute dernière minute, quand on pense qu'on est enfin à l'abri. Parce que le point fort de ce livre c'est qu'il n'y a pas de temps mort. Tout va vite puisque Michael est pressé, tout s'enchaîne pour qu'on évite de réfléchir à deux fois aux hypothèses qu'on a échafaudé...En fin de compte, on devient aussi pressé que Michael et on tourne les pages aussi vite que possible.
John Hart écrit aussi sur un thème qui me touche : l'enfance. Bon, okay, quand on aime pas les enfants, ça aide de lire des trucs glauques sur ce thème mais tout de même. L'auteur parvient à nous montrer à quel point les enfants c'est pas franchement mieux que les adultes. Sans éducation, sans limite, ils deviennent vite des sadiques et des sociopathes qui bouffent leurs petits camarades au goûter. En gros, dans les livres de John Hart, les enfants n'ont rien de pur et innocent comme on tente de nous le faire croire. Non. Les gosses c'est comme les animaux : c'est la loi du plus fort et ça n'hésite pas à commettre les actes les plus ignobles si ça leur permet de s'amuser un petit peu. Okay, là encore on pourra me dire que c'est du déjà vu, mais pour moi le véritable talent n'est pas d'écrire un truc original avec du neuf mais de parvenir à faire du vieux de façon originale. Après tout quand on a un cocktail de base qui marche, pourquoi aller chercher ailleurs ?


En bref, un bouquin que je recommande vivement pour son esthétique, son intrigue et surtout la plume de John Hart. Ca n'a pas été un coup de coeur, certes, mais ce livre m'a conforté dans mon amour pour l'auteur.
Lien : http://xenaddict.blogspot.fr..
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Michael a été élevé avec son jeune frère Julian dans un orphelinat nommé la Maison de fer, situé dans les montagnes de Caroline du Nord. Entourés de violence, Michael s'est toujours efforcé de protéger Julian des persécutions dont il était victime de la part d'enfants plus vieux et très cruels. Mais alors que Michael s'est enfui de l'orphelinat, Julian est adopté. Des années plus tard, Michael est devenu un tueur efficace pour une famille mafieuse de New York. le chef de cette famille originaire de l'ancien bloc de l'Est l'a pris sous son aile très tôt mais celui-ci est mourant et le reste de l'organisation, y compris l'héritier en titre, veut se débarrasser de Michael, qui a demandé à quitter le réseau pour vivre une vie normale avec sa petite amie enceinte. Poursuivis par des tueurs décidés, Michael et sa compagne sont alors en cavale mais Julian peut servir de moyen de pression pour amener Michael à sortir de sa cachette …
Quand j'ai lu la quatrième de couverture (différente de mon petit résumé), je pensais que j'allais lire un roman à propos de secrets de famille et que ça allait changer de mes habituels polars de ces derniers temps. Eh bien non ! C'est aussi un thriller, avec une cavale parfois musclée, beaucoup de morts, de l'action mais aussi quelques petits secrets de famille qui ne seront révélés qu'à la fin. L'histoire oscille par moments entre notre époque actuelle et l'enfance de Michael et de son frère Julian mais ce n'est pas très souvent qu'il y a des flashbacks concernant différents personnages. C'est presque dommage car il y avait de la matière intéressante dans cet orphelinat peu sympathique mais je pense que cela aurait peut-être alourdi la lecture et noyé un peu trop l'histoire dans des détails. Car j'ai trouvé que le rythme était bien soutenu malgré un début un petit peu lent. Michael m'a paru peut-être trop parfait pour être vrai, un peu comme les héros dans les films d'action américains mais il reste néanmoins attachant et assez fouillé. Julian m'a paru plus intéressant mais moins mis en avant, ce qui m'a un peu frustrée. J'avoue que je n'avais aucune idée des révélation qui allaient arriver à la fin et j'aime toujours être surprise par des rebondissements inattendus ! Moi qui voulais un peu sortir des romans à suspense et à action, j'ai loupé mon coup avec ce titre mais ça ne m'a pas empêchée de passer un excellent moment de détente ! J'essaierai donc de vous trouver autre chose qu'un polar pour mes prochains billets !
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4 ème de couverture

Michael n'a jamais connu d'autre foyer que la Maison de fer, sinistre orphelinat où il s'efforce de protéger son jeune frère, Julian, des autres enfants qui le martyrisent. Lorsque, adolescent, Michael s'enfuit à New York, il est recueilli au sein d'une grande famille du crime organisé et gravit peu à peu les échelons. Vingt ans plus tard, Michael décide de changer de vie et de fonder la famille que Julian et lui n'ont jamais eue. Pour mieux protéger la femme qu'il aime et qui ne sait rien de son passé, il retourne en Caroline du Nord, où vit encore son frère. Là, il découvre bien d'autres secrets, qui l'emportent inexorablement vers le lieu de son enfance qu'il a toujours fui. John Hart a remporté deux fois de suite le Edgar Award du meilleur roman (La Rivière rouge, L'Enfant perdu). Encensés par la critique, ses ouvrages sont traduits dans une trentaine de langues.

Mon avis

Encore un thriller qui fait froid dans le dos. de rebondissements en rebondissements, on ne sait plus qui est qui, qui a tué qui et on veut en savoir plus, alors on continue pour le plaisir de lire un bon auteur. Beaucoup de non-dits, beaucoup de suspense, beaucoup d'angoisse et beaucoup de morts certes, mais c'est la rançon à payer par Michael pour retrouver peut-être une vraie vie.
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critiques presse (1)
LaPresse
17 février 2014
Ancien asile d'aliénés, la sinistre maison de fer est un orphelinat perdu dans les montagnes de la Caroline-du-Nord. C'est là que Michael, le héros de La maison de fer, a vécu une enfance d'enfer avant de s'enfuir en laissant derrière lui son frère Julian.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
– Je ne me retournerai jamais contre des gens qui m’ont fait confiance, déclara-t-il.
– Non ? Depuis combien de temps es-tu avec cette femme ? Trois mois ? Un an ?
– Quelle importance ? C’est personnel.
– C’est important parce que tu as daigné nous parler d’elle il y a seulement huit jours. Tu nous as caché son existence. Entre ça et révéler nos petits secrets, il n’y a qu’un pas. Ça va ensemble. Secrets. Manque de confiance. Priorités.
– J’ai dit que je ne trahirais jamais personne.
– Pourtant tu as fait ton choix.
– Le Vieux aussi. Quand il m’a laissé libre de partir.
– Peut-être que le Vieux devient gaga.
– Je ne me retournerai jamais contre des gens qui m’ont fait confiance, déclara-t-il.
– Non ? Depuis combien de temps es-tu avec cette femme ? Trois mois ? Un an ?
– Quelle importance ? C’est personnel.
– C’est important parce que tu as daigné nous parler d’elle il y a seulement huit jours. Tu nous as caché son existence. Entre ça et révéler nos petits secrets, il n’y a qu’un pas. Ça va ensemble. Secrets. Manque de confiance. Priorités.
– J’ai dit que je ne trahirais jamais personne.
– Pourtant tu as fait ton choix.
– Le Vieux aussi. Quand il m’a laissé libre de partir.
– Peut-être que le Vieux devient gaga.
C’était le remplaçant qui avait parlé, d’une voix sèche, teintée d’une pointe d’accent. Michael n’en croyait pas ses oreilles. Un tel manque de respect, ici, dans la propre maison du Vieux. Il soutint le regard du Slave, puis revint à Jimmy en le fixant durement.
– Je t’ai vu tuer pour moins que ça, dit Michael.
Jimmy mordit délicatement l’ongle de son petit doigt.
– Peut-être que je suis de son avis.
– Je veux le voir, exigea Michael d’un ton acerbe.
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Dans l'immense et sombre espace d'où descendait la voix lorsque le monde était trop vaste ou Julian trop effrayé, quand il se sentait faiblir.
Faiblir. C'est le mot juste, n'est-ce pas ?
[...]Tant de choses l'effrayaient : sa vie et ce qui l'attendait, l'échec qui menaçait et les répercussions qui résonneraient au plus profond de son âme. Il craignait que les gens le percent à jour, que vingt années d'illusion volent en éclats et que chacun découvre qu'il n'était qu'une ombre. Non pas un homme à part entière, mais une ombre. C'était là une peur fondamentale, de celles qui vous hantent votre vie durant mais ne sont pas toujours les pires. Il y avait aussi la peur immédiate, celle qui vous saisit et se compte en secondes, en minutes, celle qui engendre chez un lâche des millions d'infimes dégradations. La voix percevait toutes ces peurs. C'est pourquoi Julian détestait tant la voix, et pourquoi il en avait besoin. La voix faisait mal, mais elle l'obligeait à rester fort. Et il lui fallait être fort.
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Elena était une grosse dormeuse, alors que lui réussissait rarement à dormir plus de cinq heures par nuit. Aussi s'avançait-elle un peu. Il la regarda siroter son café, et se prit à noter de petits détails : le vernis à ongles clair qu'elle préférait, ses longues jambes, la minuscule cicatrice sur sa joue qui était la seule imperfection de sa peau. Elle avait des sourcils noirs, des yeux bruns qui devenaient miel à une certaine lumière, un corps souple, musclé, découplé. Une belle femme à tous égards, mais ce que Michael admirait le plus chez elle, c'était la faculté qu'elle avait de puiser de la joie dans les choses les plus anodines : le plaisir de se glisser entre des draps frais ou de découvrir de nouvelles saveurs, son ardeur enthousiaste chaque fois qu'elle ouvrait la porte pour sortir. Elle était convaincue que chaque moment à venir serait meilleur que le précédent. Elle croyait que les gens étaient bons, ce qui faisait d'elle un éclat de couleur dans un monde atone.
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Lorsqu'il se réveilla, Michael chercha par réflexe le revolver qu'il gardait toujours à sa portée il n'y a pas si longtemps encore. Sa main glissa sur le bois nu de la table de chevet et il se redressa aussitôt, en alerte, la peau luisante de sueur et du souvenir de la glace. Il n'y avait aucun mouvement dans l'appartement, aucun son à part les bruits de la ville. Il entendit la femme couchée à côté de lui remuer dans le fouillis tiède des draps, et sentit sa main sur son épaule.

— Ça va ?

Une faible lueur filtrait par les rideaux et la fenêtre ouverte. Il resta dos tourné, pour qu'elle ne voie pas le jeune garçon qui s'attardait dans ses yeux ni la peine qui les entachait, si profonde qu'elle lui restait encore à découvrir.

— Juste un mauvais rêve… Rendors-toi, dit-il en caressant la courbe de sa hanche.

— Sûr ? fit-elle d'une voix étouffée par l'oreiller.

— Sûr et certain.

— Je t'aime.

Michael la regarda sombrer dans le sommeil, puis il tâta de vieilles cicatrices causées par la morsure du gel, des zones mortes sur ses paumes et au bout de trois de ses doigts. Il se frotta les mains, les orienta vers la lumière. Des mains aux paumes larges, aux longs doigts effilés.

Des mains de pianiste, disait Elena.

Épaisses, marquées de cicatrice, objectait-il, mais elle persistait.

Les mains d'un artiste…
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Il resta un moment prostré, accablé par le chagrin, puis il lui prit la main, s’assit dans le fauteuil et regarda la croix accrochée au mur. Le Vieux n’avait pas la moindre fibre religieuse, tandis que son fils affichait résolument ses convictions en ce domaine. Malgré ses nombreux péchés, Stevan assistait à la messe chaque dimanche. C’était un homme englué dans ses contradictions, en perpétuel conflit intérieur, qui craignait Dieu, mais était trop faible pour renoncer à tout ce que la violence procurait : l’argent, le pouvoir, la séduction facile de top models et de veuves de la haute qui ne résistaient pas à son physique attrayant et à l’aura qui entourait son nom. Stevan aimait la notoriété, pourtant il s’affligeait du caractère impénitent de son père, son manque de contrition, et Michael soupçonnait que c’était à cela que le Vieux devait d’avoir été par deux fois « ressuscité ». Stevan craignait sûrement que son père ne finisse en enfer. Tout cela était d’une telle hypocrisie que Michael en était effaré. Les actes ont des conséquences ; chaque choix a un coût. Le Vieux se connaissait, il ne trichait pas avec lui-même. Une philosophie que Michael partageait.
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