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EAN : 9782283029169
114 pages
Buchet-Chastel (03/10/2016)
3/5   10 notes
Résumé :
Les Tourments relate l'exil en Bolivie après la seconde guerre mondiale de la famille Ertl dont le père, Hans, s'est rendu tristement célèbre en officiant comme cameraman de Leni Riefenstahl, la réalisatrice des films de propagande nazie. Dans cette Amérique latine sauvage et mystérieuse, le patriarche horsnorme se réinvente un destin d'explorateur, obsédé jusqu'à la folie par la cité inca perdue de Païtiti dans la forêt amazonienne, et entraîne les siens dans des e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
C'est un roman assez étrange et plutôt prenant au début.
Hans Ertl, ancien cameraman de Leni Riefenstalh, réalisateur de films de propagande du Reich, a quitté l'Allemagne pour la Bolivie avec ses trois filles et sa femme. L'histoire est découpée en différents chapitres selon les points de vue de Monika, son aînée, Trixi, la cadette, Heidi, puis Reinhhard l'amant de Monika.
Une première partie dépeint l'expédition que Hans mène, accompagné de ses filles, dans la forêt amazonienne, en passant par la cordillère des Andes, à la recherche d'une cité inca perdue : Paititi.
Une seconde partie est consacrée plus précisément aux activités radicales marxistes de Monika dans la lutte contre la dictature militaire au pouvoir.
J'ai trouvé ce récit assez brouillon, certains sujets mériteraient aussi d'être développés plus amplement.
L'écriture est agréable ce qui, à mes yeux, sauve ce livre dont je pense le plan un peu bâclé. La thèse de doctorat de l'auteur concernant les journaux intimes d'écrivains latino-américains me semblait prometteuse, mais son roman me déçoit.
Il peine à expliciter son propos entre littérature et faits historiques selon moi.
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Cela devait arriver, à force de dévorer des livres, je devais bien tomber sur une déception littéraire.

Entre ce roman et moi, la magie n'a pas eu lieu, la sauce n'a pas pris, la mayonnaise n'est pas montée et même une tonne de liant pour sauce n'aurait pas suffi, tant je l'ai survolé, n'arrivant à m'accrocher au récit que peu de fois.

Hans Ertl, père de trois filles et ancien cameraman de Leni Riefenstahl (qui avait réalisé Les Dieux du stade, pour documenter les Jeux olympiques de Berlin, en 1936).

Il a quitté l'Allemagne et est allé s'installer avec sa famille en Bolivie. Explorateur après avoir été alpiniste, il entraînera deux de ses filles dans son expédition pour tenter de trouver la cité perdue Inca de Païtiti, dans la forêt amazonienne.

Dans ce roman, plusieurs voix se succéderont pour nous raconter le destin de cette famille, mais hélas, si j'ai accroché à certains passages, les autres m'ont laissés de marbre et cette lecture fut laborieuse.

Mélangeant des moments de fictions avec des moments réels, cette biographie romancée d'une famille allemande exilée en Bolivie n'a jamais réussi à me faire décoller.

Le changement de personnages y est sans doute pour quelque chose, rendant le récit un peu chaotique, sans oublier cette économie de tirets cadratins (ou de guillemets) devant les dialogues… Les dialogues se retrouvent pris dans la narration et cela pèse sur la lecture.

C'est une méthode d'écriture que je retrouve souvent chez les auteurs sud américains et cela foire mes lectures à 97% (chez certains, ça passe tout seul, car les dialogues sont bien incorporés au texte). Heureusement, il y avait peu de dialogues. Ou malheureusement, parce qu'un récit avec peu de dialogues, cela appauvrit le tout, je trouve (sauf exceptions).

Je n'ai jamais réussi à entrer dans le récit et j'en suis sortie sans regrets. Dommage, j'avais envie d'en apprendre un peu plus sur la vie à La Paz, sur l'exil de cette famille allemande, sur leur père qui se comporte comme un fantôme, sur ses filles, dont on ne saura que peu de choses, finalement, l'auteur ne développant même pas ce qu'a fait l'une d'elle pour se retrouver au ban de la société. L'aînée restera une énigme.

Bon, tant pis, ça devait arriver… Au suivant !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Dans ce court roman (128 pages), les narrateurs vont se succéder. Il s'agit de l'histoire d'une famille avec le père (photographe et cinéaste génial qui doit fuir l'Allemagne en raison de sa participation à la propagande d'Hitler) , la mère, malade que l'on voit peu, et de leur trois filles, Monika, Trixi et Heidi.
La première partie voit se dérouler l'adolescence des trois filles : quelques souvenirs de l'Allemagne nazie mais ses souvenirs s'estompent vite pour laisser place à la découverte de leur nouveau pays, la Bolivie, en particulier la découverte de temples incas.
Les trois filles vont donc prendre la parole tour à tour : j'ai particulièrement aimé le ton de la deuxieme fille et de la troisième; la première quant à elle reste une énigme…on aura très peu sa vision des événements : la plupart de ses faits et gestes sont racontés par ses soeurs et par un de ses amours de jeunesse. On sait juste dès le début qu'elle va commettre des faits très graves (sans savoir lesquels) qui la mettront au ban de la société.
La deuxième partie qui est plus centré sur la dictature Bolivienne m'a moins convaincue (elle s'étale sur une quinzaine d'années et j'ai trouvé le traitement très rapide)
Je pense que la méconnaissance de l'histoire bolivienne m'a fait passé a côté des intentions de l'auteur.
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Si la famille Ertl s'est installée en Bolivie, ça été dans el déchirement de la fuite, car le père, Hans, photographe et cinéaste de talent, avait collaboré avec Leni Riefenstahl. Bien du chaos pour ses trois filles, que le père a tenté d'embarquer à sa suite dans ses folies exploratrices.

Mais il faut bien reconnaitre que

"c'est ce que papa savait faire de mieux, partir mais aussi revenir, comme le soldat d'une guerre permanente."

Chacune s'en est sortie à sa façon, quitte à rentrer en Allemagne, ou à s'investir dans la guérilla bolivienne, comme Monika, qui devient peu à peu la figure centrale du livre.

Histoire vraie romancée, Les tourments est autant l'histoire d'une famille que celle d'un pays. Rodriguo Hasbùn fait le choix d'un récit distancé , éclaté, multipliant les points de vue, semant des faits épars s'étalant sur plusieurs décennies. J'ai eu beaucoup d'intérêt à découvrir cette curieuse famille, mais trouvé dommage que ne soient pas plus évoqués les fantômes qu'elle trainait, et il m'a manqué ici un peu de liant.


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j'ai lu ce livre par hasard, pour un défi.
heureusement que ce livre est court

la première partie m'a plutôt conquise, je trouvais même que c'était assez intéressant et instructif Mais.....

ai-je loupé quelque chose, j'ai eu beaucoup de mal à faire le lien avec les parties suivantes et, après l'ennui a pris place à l'intéret et l'incompréhension quant à la logique de ce livre

j'ai besoin de m'attacher aux personnages mais là, ça n'a vraiment pas marché. c'est bien dommage.

on ne peut pas aimer toutes les lectures qu'on fait ..
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