Le journal de Philol

Philol, 15 ans, tient son journal et nous fait partager sa vie, ses angoisses. Il y a la séparation de ses parents, sa mésentente avec sa belle-mère, ses amours, ses amitiés, ses problèmes, son quotidien. Mais Philol est aussi sur facebook et tient un blog...

Ces outils qu'elle utilise quotidiennement ne sont-ils pas dangereux? Surtout que Philol a une ennemie ... Aurélie !

Un livre agréable à lire même si les dangers d'internet sont un peu stéréotypés !



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J'ai décidé de lire ce roman entre deux lectures un peu plus conséquentes et plus sérieuses (La 5è Vague et le cercle des confidentes.) Et effectivement le journal de Philol est une petite distraction agréable mais sans plus.

Philol de son vrai prénom, Philomène, est une jeune fille de 15 ans qui reçoit pour son anniversaire un journal intime. D'abord elle est outrée d'avoir un cadeau qu'elle considère comme nul. A l'air de l'informatique, écrire lui semble pratiquement has been. Pourtant elle se lance et découvre le plaisir de l'écriture avec ce qu'elle appelle des « chroniques » de sa vie de tous les jours.

Philol est une adolescente tout ce qu'il y a de plus basique et surtout très superficielle. Ce qui compte pour elle sont uniquement ses vêtements, le beau Nathan et ses copines. Elle consigne ses « aventures » dans son journal en le ponctuant régulièrement du jeu des 7 choses (lister 7 choses par rapport à un thème – Par exemple : 7 choses que j'aime chez mon amoureux). Je dois avouer que ce n'est pas particulièrement le genre de personnage que j'apprécie et sa logorrhée de « lol » dès le début m'a un peu refroidie. Philol est une jeune fille capricieuse qui n'aime pas se laisser faire et ce trait de caractère est mis en avant en particulier lorsqu'elle voit son père. J'ai d'ailleurs trouvé que la relation qu'elle entretien avec son père et sa belle mère manquait de profondeur. Je dois dire que mon « adophobie » ne m'a pas aidée à apprécier ce personnage. Certaines de ses réactions m'ont même parue carrément surréaliste, notamment un passage ou Philomène et son amie Isa se mettent à rire suite à une tentative de suicide qui survient dans le livre. Malgré ces traits de caractères insupportables inhérents aux adolescentes, Philol a quand même un bon coeur.
Si je n'ai pas totalement aimé Philol, j'ai au contraire apprécié de nombreux personnages secondaires, Adèle sa petite soeur, leur mère ou leur grand-mère. Ces personnages féminins sont hauts en couleurs avec des caractères forts et appréciables.

La partie superficielle de l'histoire ne m'a donc pas vraiment enchantée mais j'ai été surprise par le fait que l'on aborde le cyber-harcèlement. Je ne m'attendais pas du tout à ça dans ce roman et je dois dire que ce thème, peu abordé, mériterait un peu plus sa place dans les livres pour la jeunesse. de plus, une partie des réflexions de Philol pourrait permettre à de nombreuses jeunes lectrices de se remettre en questions et d'appréhender les dangers de se livrer sur la toile, mais aussi le mal que l'on peut faire en se moquant de ses camarades. L'écriture de Yaël Hassan est sympathique et retranscrit bien la façon de penser d'une adolescente mais ne me laissera pas de réel souvenir comme l'avait fait le journal de Georgia Nicholson que j'avais adoré pour son écriture drôle et légère. Peut être que, justement, le Journal de Philol aura manqué la case humour chez moi, ce fut quand même un moment agréable de lecture sans prise de tête.

En Bref
Je suis mitigée sur ce roman. Chaque point positif est contrebalancé par un point négatif. le personnage de Philol est parfois vraiment très énervant, trop superficielle, et même si on sent chez l'adolescente une grande gentillesse, certaines de ses réactions m'ont un peu choquée. Cependant les thèmes abordés et les réflexions qui peuvent en découler sont, à mon avis, bien choisis, et méritent d'être soulignés. Pour résumé ma réflexion, je dirais que le journal de Philol fut un moment de lecture plutôt sympa mais qui ne casse pas des briques non plus.
Je recommande à : Un public d'adolescentes, pestes ou non, qui pourront aborder des sujets propres à leurs préoccupations mais aussi des thèmes plus graves comme le cyber harcèlement ou la tentative de suicide, le tout restant toujours dans un ton frais et léger.
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Élève de seconde, Philomène, surnommé Philol, vient de recevoir en cadeau un journal intime. C'est pour elle une grande déception ! Mais finalement, elle qui adore écrire, se prend au jeu et commence à raconter son quotidien adolescent : difficultés relationnelles avec ses parents, amour pour le beau Nathan, histoire d'amitié avec Isa et coups bas d'Aurélie, une camarade de classe. Au fil de l'année, les relations évoluent, dans le bon ou dans le mauvais sens, et les lycéens, à fond dans l'utilisation des réseaux sociaux, vont parfois en faire les frais...
Cette chronique d'une année lycéenne n'a pas grand intérêt et est trop riche en clichés : le beau garçon rebelle, le shopping comme superbe activité culturelle, la belle-mère abjecte, sans oublier la mère dépassée avant que l'amour ne la transforme en mère super compréhensive...! Même la romance de Philol et Nathan ne fait pas battre les coeurs...
Par ailleurs, cette jeune Philol parait un peu trop lisse et "bien sous tous rapports" : anti-tabac, anti-alcool, choquée par les photos et autres propos des copains sur Internet, ayant des opinions bien tranchées sur la question... Un peu moralisatrice, non ?
Malgré tout, l'histoire offre un intérêt non négligeable en abordant les dangers d'Internet et d'une mauvaise utilisation : les dedipix, les indiscrétions de Facebook, les blogs médisants, les happy slapping humiliants (et les TS qui s'ensuivent), les conséquences judiciaires... L'année de seconde de Philol est riche en situations d'apprentissage à Internet responsable !
Ces situations délicates auxquelles sont confrontées l'héroïne et ses amis sont d'autant de thèmes de réflexion, de discussions, et parfois même de mises en garde qui procurent, à mon sens, le seul intérêt du livre.

Yaël Hassan parvient assez subtilement à emmener le lecteur dans la vie d'une adolescente de quinze ans afin d'aborder des thèmes actuels tels que le harcèlement par les réseaux sociaux, les familles recomposées etc...

Un bon roman intelligent et drôle, à conseiller aux adolescents.

Philomène, que tout le monde surnomme Philol reçoit pour son anniversaire de la part de sa mère un journal intime. Au début, elle trouve ça complètement ringard, puis l'idée d'écrire sa vie, ses histoires, et celles de ses proches et ses amis lui a finalement plu.

Au début, je ne comprenais pas vraiment où voulait nous emmener l'auteur. On nous présente Philol, sa famille et ses amis, sans action, sans histoire. J'ai trouvé très original par contre d'utiliser le questionnaire de Proust mais aussi le jeu auquel joue Philol (le jeu des 7 choses qui consistent à faire des listes regroupant 7 éléments en rapport avec le sujet).

Une fois l'histoire bien commencée, des petits événements de lycéens plus ou moins graves sont insérés dans le récit, et j'ai bien aimé la façon de penser de Philol qui m'a fait sourire plus d'une fois. C'est donc un livre sympathique, parfait pour se détendre mais qui est destiné aux jeunes adolescents. J'ai aimé le style de l'auteur, le style léger de ce livre.
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j'ai beaucoup aimé ce livre, je le recommanderai a des amies.
Il raconte la vie d'une adolescente de 15 ans qui reçoit un journal intime pour son aniversaire et la dedans , elle nous raconte sa vie

Il y a des livres qu'on aperçoit une fois, qu'on note dans un coin de sa tête dans la liste "à lire plus tard" et qu'on ne lit que longtemps, très longtemps après. le journal de Philol est resté plusieurs années dans ma Pile à lire mentale avant que je ne finisse par l'emprunter à la bibliothèque

L'histoire est celle de Philomène dite Philol, qui rêve de devenir journaliste et reçoit en cadeau pour ces quinze ans un journal intime. Après l'avoir un temps mit de côté car elle le juge trop ringard, Philol décide de s'en servir et d'y raconter sa vie mais aussi celle des autres sous forme de "chronique" comme elle les appelle. Tout y passe: sa première histoire d'amour, Aurélie la garce de sa classe, le mystérieux corbeau qui fait trembler tout le lycée, ses relations compliquées avec son père...

Sous la forme d'un journal intime Philol nous ouvre donc les portes de sa vie, qui pour moi est un peu trop cliché parfois. Fan de fringues, l'héroïne est superficielle plus qu'il n'en faut voir parfois carrément capricieuse. Certaines de ses réactions sont même totalement insupportables. Heureusement au fil du livre, elle gagne en profondeur ce qui la rend plus attachante.

Autre point négatif de l'histoire : l'utilisation du langage "ado" qui m'a fait grincer des dents souvent. Cette profusion de "lol" et de "mdr" me donne toujours l'impression d'un adulte voulant se faire passer pour un adolescent. Ça m'a fait sortir de l'histoire plusieurs fois. Ce genre de langage rend, pour moi, les histoires plus irréalistes qu'autre chose.



Ce qui est très réaliste en revanche se sont certains sujets traité dans l'histoire. Mention spéciale à la relation de l'héroïne avec ses parents et leurs nouveaux compagnons respectifs. Fille de divorcés, certaines parties de ce roman m'ont renvoyé à des souvenirs plus ou moins bons de mon adolescence.

D'autres situations par contre m'ont paru totalement too much, voir carrément assez peu crédibles, ce qui gâche un peu le déroulement des événements et le message que l'auteur essaye de nous faire passer.

Car Yaël Hassan évoque des sujets très importants dans ce roman: le harcèlement scolaires, les dangers et les limites d'internet... Sans tabous, elle explique et montre que nos actes même les plus dérisoires peuvent avoir un impact conséquent sur la vie d'autres personnes.

Ce roman est donc une bonne histoire qui compte quelques ratés et un peu trop de cliché parfois. À lire quand même, pour passer un bon moment mais aussi évoquer des sujets importants.
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Titre : le journal de Philol

Auteur : Yaël Hassan

Editeur : Plon

Date de parution : 05/04/2012

Résumé : Pour son quinzième anniversaire, Philomène, dite Philol, reçoit en cadeau de sa mère un journal intime.

Trop ringard ? Pas tant que ça, finalement. Raconter sa vie et celle des autres, c'est un régal, surtout quand les événements se bousculent au lycée et à la maison.

Et puis Philol tombe folle amoureuse de Nathan, le roots de la classe, le beau gosse que convoite cette punaise d'Aurélie, une fille capable des pires horreurs. Comme si ça ne suffisait pas, voilà que Morgane, vilain petit canard du lycée, fait une TS (tentative de suicide), suite au message baveux d'un mystérieux corbeau, qui distille sa haine sur Internet.

Mon avis : Ce roman est très sympathique, cependant je n'y ai pas accroché plus que ça.

J'ai adoré voir Philol évoluer tout au long du livre, pourtant je dois bien avouer qu'à certains moments, je ne la trouvais pas très fine, car je devinais les choses bien avant elle.

De plus, je me suis quand même beaucoup ennuyée au cours de cette lecture, puisqu'en dehors des temps forts, l'ennui devient trop facilement présent, il ne se passe absolument rien.

Je n'ai donc pas accroché plus que ça à la plume de l'auteur, cependant c'est une lecture que je ne regrette pas, même si les personnages n'ont pas réussis à m'atteindre à part Morgane.

Ma notation :

Histoire : 7/10 ; personnages : 6/10 ; ambiance : 10/10 ; suspense : 5/10

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Comme je n'avais plus de livre à lire j'ai donc été voir dans la bibliothèque de ma soeur et j'ai trouvé le journal de Philol.
Bien que c'est une bonne histoire et qu'elle m'a fait rire je me rends quand même compte que ce n'est pas mon type de roman. Mais il ne m'a pas ennuyé pour autant.
Ce roman nous fait en apprendre plus sur nous même, il est une belle leçon sur le ciber-harcèlement et ça j'ai beaucoup aimé ! Mais malgré tout ça reste pour moi un livre sans plus.

Un bon petit roman épistolaire, sympathique, bien écrit, bien ficelé. Se lit simplement comme le journal d'un copine, ça reste la vie d'une ado de quinze ans et je n'en attendais ni plus ni moins que ce que j'y ai trouvé!
J'ai aimé lire ce journal qui m'a permis de me détendre sans avoir besoin de trop faire travailler mon cerveau déjà en surchauffe. Pas de romance à outrance, plutôt des tranches de vie de famille recomposée, et des problèmes de copains/copines.
A noter que ce journal met en avant les dangers du net sur les jeunes qui ne se méfient pas toujours assez.
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