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EAN : 9782374251301
448 pages
Rue de l'échiquier (25/04/2019)
3.96/5   53 notes
Résumé :
Méprisée par son mari, Rachel Clayborne, 32 ans, fuit l'Illinois en pleine nuit avec son bébé, pour rejoindre le seul endroit qu'elle considère comme un refuge possible : la ferme de sa grand-mère dans le Wisconsin. Mais celle-ci est mourante et veut léguer la maison à son auxiliaire de vie, Diane Bishop, membre de la tribu amérindienne des Ojibwés, expropriée de sa terre par un barrage dont la construction a été imposée par... la famille Clayborne. Bouleversée par ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
3,96

sur 53 notes
Amy Hassinger nous propose de nous installer dans le Wisconsin, sur d'anciennes terres appartenant aux Ojibwés, terres qui furent vendues à des blancs ou ensevelies sous les eaux avec la construction d'un barrage et dans la propriété appartenant à la famille Clayborne, propriétaire de la Ferme et dont les ancêtres sont à l'origine de la retenue d'eau. 

Rachel est la dernière descendante de la famille Clayborne et a un profond attachement non seulement à la Ferme mais également à Maddy, sa grand-mère, qui y vit ses derniers jours. Après la naissance de sa fille, Deirdre, Rachel éprouve le besoin de faire un break dans sa vie et de retourner auprès de sa grand-mère afin de tenter de se retrouver, de savoir quelle femme elle est devenue, quelle mère elle sera et de comprendre pourquoi les réminiscences du passé font ressurgir en elle un besoin viscéral de fouler la terre de ses ancêtres qui sont promises en héritage par Maddy à Diane, son infirmière, descendante des autochtones anciens possesseurs du territoire. Mais ne serait-ce pas l'envie de retrouver Joe Bishop, le fils de Diane, son amour de jeunesse qui la pousse finalement à la Ferme ?

Amy Hassinger dresse avant tout trois très beaux portraits de femmes : Rachel en pleine dépression postnatale qui sent que son couple ne tient plus qu'à un fil, ayant le sentiment d'étouffer et de s'oublier auprès de Michaël auquel elle n'a pourtant rien à reprocher. Maddy qui, au soir de sa vie trouve en Diane, un soutien, une aide et dont elle veut faire l'héritière du domaine celui-ci ayant appartenu par le passé à sa famille, rendre en quelque sorte à César ce qui appartenait à César, mais cette volonté va engendrer chez Rachel un sentiment profond de perte de repères, ceux de son enfance et des moments heureux. Et puis Diane, dévouée et aimante accompagnatrice de Maddy, partagée entre l'amitié qui la lie à celle-ci mais également la crainte que le retour de Rachel et son rapprochement avec son fils Joe, ne complique la situation.

Le roman est aussi l'occasion d'évoquer l'appartenance à une terre, celle des origines qu'elles soient à travers les tribus autochtones mais également familiales, la perte d'un environnement chargé en souvenirs, en traditions, dans une nature sauvage et indomptable, où demeurent enfouis, que ce soit dans les mémoires ou sous l'eau tout ce qui a construit des lignées familiales. Et quand on commence à évoquer le passé, qu'il soit lointain ou proche, des questions se posent sur le sens de la propriété que ce soit celle d'un endroit mais également des sentiments.

A travers une narration où chacun refait le chemin de sa vie, de ses blessures et en particulier de celles de Joe qui est revenu en partie défiguré de son engagement dans la guerre en Irak mais également des celles, plus intimes, qui ne peuvent émerger que soumises à des chocs violents ou à la confrontation à soi-même, à ses propres désirs, l'auteure montre toute l'ambiguïté des choix de chacun, de ce qu'il croyait ses certitudes mais aussi croyait savoir de lui-même.

J'ai apprécié la manière dont l'auteure contient son récit, dont elle le maîtrise à la manière d'une digue retenant les sentiments : tout est mesuré, l'évolution se fait graduellement, par petites touches, au fil du temps, sans violence, juste le temps nécessaire à chacun de ses personnages de reprendre possession d'eux-mêmes avant que la digue cède et fasse des ravages.

Je me suis laissée guider par la plume de l'auteure, j'ai vécu au rythme des retrouvailles, des confrontations en laissant peu à peu se dessiner le parcours de chacun, à la manière d'un cours d'eau qui cherche son lit. J'ai arpenté les rives pour apercevoir les habitants des profondeurs revenir à leurs sources, tels les esturgeons ou saumons remontant le courant pour revenir sur les lieux de naissance, regardé le ciel et observé les aigles, écouté la pluie tomber et noyer les passions. J'ai dressé les portraits de trois femmes qui ne voudraient rien abîmer à leurs relations mais qui vont se confronter à un passé qu'elles pensaient apaisé. J'ai aimé qu'il n'y ait pas d'outrances  mais beaucoup d'amour car le fond du problème n'est pas la haine mais l'amour d'une terre.

C'est lent, c'est doux, c'est beau, c'est un récit riche en symboles, en parallèles entre environnement et sentiments, qui évoque les questionnements féminins sur les choix, les doutes, la famille, la maternité mais également la transmission et l'héritage.

J'ai beaucoup aimé.
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Ce roman avait tous les ingrédients pour me plaire et me faire passer quelques belles soirées lectures : un barrage qui a engloutit toute une vallée, chassant les Indiens ojibwés de leurs terres, une maison obtenue de manière peu catholique et Maddy , une vieille dame, qui, avant de mourir, voudrait réparer les torts du passé en donnant sa ferme à Diane, une descendante de la famille spoliée à l'époque.

De l'autre côté, nous avons Rachel, la petite fille de Maddy qui n'a pas envie que la ferme qu'elle adore (mais où elle n'a plus mis les pieds depuis 8 ans) soit léguée à la Diane, celle qui s'occupe de sa grand-mère depuis des années.

Rachel m'a exaspérée au possible : elle décide, sur un coup de tête, de débarquer chez sa mamy, à 6h de route de chez elle, embarquant dans l'aventure son bébé de trois mois, le tout sans prévenir son mari. Tout au long du roman, elle sera inconséquente, chiante, gamine, peu mature, notamment dans son comportement avec Diane.

Rachel est perdue, souffrant sans doute d'une dépression post-natale, et elle est tiraillée entre ses sentiments pour son ancien amoureux, avec qui elle s'est séparée il y a longtemps et son mari (qu'elle oublie vite).

Ce personnage ne m'a jamais touchée, je n'ai jamais vibré lors de ses nombreux atermoiements, que du contraire, cela m'a exaspéré et j'ai fini par sauter des pages.

Certes, ces détails peuvent être importants afin de comprendre le passé des familles impliquées dans l'histoire, afin que l'on comprenne mieux l'importance que ces faits ont eu, sur les différents personnages, mais cela m'a semblé long…

Il ne se passe pas grand-chose dans ce récit et tout est prévisible, téléphoné et je n'ai eu aucune surprise, ayant tout deviné.

Bref, vous l'aurez compris, ce n'est pas une lecture dont je ressors conquise et heureuse, mais plus une lecture foirée. Sur Babelio, il y a plus d'avis positifs que négatifs, donc, ce sera à vous de voir si vous tentez le coup ou pas…

Moi, je vais passer à un autre roman !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La crue, roman de Amy Hassinger, à l'édition soignée (grain du papier, choix typographiques...) traduit de l'Américain par Brice Matthieussent se déroule pour l'essentiel dans le Wisconsin. Grands espaces, rivières à poissons, lac et forêts, c'est un livre qui fait respirer à pleins poumons même si une histoire de barrage vient quelque peu entraver le cours naturel des choses. le matériau narratif de ce roman est particulièrement riche car il fonctionne en quelque sorte par strates. La strate personnelle est centrée sur l'histoire de Rachel Clayborne, jeune femme dans la trentaine, universitaire et récemment maman qui fait le douloureux constat de se retrouver embarquée dans une vie qu'elle n'a pas choisie. le portrait psychologique est finement brossé et j'ai apprécié que l'auteure sache rendre compte de la complexité des sentiments ressentis, notamment ceux concernant la maternité. A priori, Rachel a tout pour être heureuse et pourtant, elle étouffe.
La deuxième strate est plus globale. Elle fait intervenir les dépossessions de terres dont ont été victimes les Amérindiens, en l'occurrence la tribu des Ojibwés. Pour réparer, à sa mesure, ce préjudice, une vieille dame malade, Maddy Clayborne (la grand-mère de Rachel) a pris la décision de léguer sa propriété à son infirmière, Diane Bishop, originaire de cette tribu. Mais voilà, qu'après plusieurs années d'absence, Rachel réalise son attachement à cette maison, la Ferme, où enfant, elle se sentait pleinement en phase avec la nature, avec elle-même, grandissait, prenait de l'assurance, bref promettait de devenir une adulte accomplie et épanouie... Encore une fois, l'auteure, Amy Hassinger, va très bien rendre le conflit intérieur de Maddy, tiraillée entre son souci de justice et la prise en compte des sentiments de sa petite-fille.
Enfin, l'autre strate, est d'approche environnementale. Elle permet de prendre la mesure des dégâts engendrés par certains barrages (dont la production électrique nous est présentée presque comme quantité négligeable) sur les écosystèmes des rivières, notamment sur les poissons marins (gaspareaux, aloses et esturgeons) qui ont besoin d'en remonter le cours et qui, de fait, sont sacrément contrariés par ces murs de béton sur leur chemin. Je suis assez inculte dans ce domaine et j'ai apprécié d'en apprendre plus à l'occasion de cette lecture. le chapitre (ou plutôt "le livre" car le roman est subdivisé en 5 livres) qui évoque cette problématique, mise en lumière par un certain nombre d'associations est celui, à mon sens, où l'écriture est la plus travaillée car j'avoue une légère déception de ce côté. Non pas que ce soit mal écrit mais bon, je m'attendais à quelque chose de plus soutenu sur l'ensemble du roman.
Autre bémol, j'ai trouvé que le roman comportait quelques longueurs. J'aurais apprécié que l'intensité de l'histoire se dégage un peu plus vite. Mais ce ressenti vient peut-être des habitudes de lecture que j'ai prises en évitant de plus en plus souvent les pavés.
Cependant, ce qui m'a semblé le plus réussi dans ce roman, ce sont les parallèles que l'on ne peut s'empêcher de faire sur les effets d'une nature par trop contenue, les aspirations profondes mais étouffées d'une personne ou le tracé autrefois sauvage d'une rivière, canalisé à grands renforts d'ouvrages anthropiques. Peut-on, sans risques, brider, dompter ce qui ne demandait qu'à être impétueux ou pour le moins, naturel ?


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Trois magnifiques portraits de femmes :
Rachel, une jeune mère, prise dans une vie qu'elle a l'impression de ne pas avoir choisie. Sur un coup de tête, elle part de chez elle avec son bébé, au milieu de la nuit, laissant son mari endormi. Elle se rend chez sa grand-mère, dans la maison dans laquelle elle a passé tous les étés de son enfance, mais dans laquelle elle n'est plus revenue depuis huit ans : la Ferme.
Maddy, sa grand-mère, gravement malade, agée de près de 90 ans, qui oscille entre des moments de lucidité et des moments où elle perd la tête.
Diane, Indienne Ojibwé, infirmière à domicile, dont la famille a toujours vécu sur les terres sur lesquelles le père de Maddy a autrefois fait construire la Ferme. Ces terres, il les a rachetées au grand-père de Diane et il n'a pas fait qu'y bâtir la Ferme : il a fait construire un barrage qui a anéanti la vallée et obligé les habitants à en partir.
Au centre du problème : des terres indiennes accaparées par des "Blancs" et que Maddy veut transmettre à Diane, qui s'occupe d'elle depuis des années, comme pour une réparation. Mais c'est plus que ça. C'est l'histoire d'une terre malmenée par les hommes : soustraite aux Indiens, soustraite à tous ses occupants — hommes comme animaux — puisque transformée radicalement par la construction d'un barrage.
Ce qui semble être au départ une histoire de succession, se transforme peu à peu en une problématique bien plus large : un réflexion sur l'action de l'homme "blanc" qui s'approprie la terre à des fins de profit, au détriment aussi bien des populations autochtones qui sont chassées des lieux où elles vivent, qu'à celui du milieu naturel (animaux, arbres, paysages…) durablement détruit, voire dont la survie même est menacée (les esturgeons…).
C'est tout le regard du lecteur qui prend de la hauteur peu à peu : on se croit, au début, dans un récit de bisbille familiale autour d'une succession, et on finit avec une vue plongeante (c'est le cas de le dire…) sur les conséquences humaines et écologiques de la construction d'un barrage.
On pourrait d'ailleurs voir cette histoire de succession comme le symbole de quelque chose de plus large : un questionnement sur la terre que nous laissons en héritage.
Mais il n'y a pas que la vision du lecteur qui se modifie : les personnages évoluent, se transforment en profondeur. Rachel, partie sur un coup de tête, qui comprend peu à peu ce qui ne va pas dans sa vie et qui se refuse à faire marche arrière. Qui comprend peu à peu ce à quoi elle tient vraiment. Diane, campée d'abord sur ses positions — récupérer la Ferme — mais en même temps très mal à l'aise de la situation. Diane tellement inquiète pour son fils Joe, l'ancien amant de Rachel, qu'elle a joué les mères abusives pendant des années. Maddy, au bord de la mort, tiraillée entre l'amour pour sa famille et un souci de justice pour la famille de Diane.
Deux personnages d'hommes sont aussi très bien vus : Joe, "gueule cassée" de la guerre en Irak, et Mickaël, le mari, que l'on ne connait pendant longtemps qu'au travers de ce qu'en dit Rachel et qu'on découvre beaucoup plus en demies-teintes dans les derniers chapitres du roman.
C'est un très beau livre que La Crue. Les chapitres adoptent successivement le regard d'un personnage, puis d'un autre : une construction qui nous donne la sensation de comprendre peu à peu la situation au travers de différents points de vue, sans jamais qu'aucun personnage ne donne l'illusion de détenir la seule vérité. Les personnages sont complexes, pétris de contradictions : Amy Hassinger porte sur eux tous un regard bienveillant et chaleureux.
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Ecologie, transmission, maternité...
"La crue" est un roman qui aborde des sujets d'envergure mais d'une façon presque détournée, jamais frontale. Pas de vérités assénées, mais des histoires qui s'enchevêtrent et qui finissent par trouver un écho dans l'esprit du lecteur. Il y est question de racines et d'héritage, de concessions et de construction, de de victoires qui se transforment en défaites et d'échecs qui ne le sont pas totalement...
J'aime ces livres qui prennent le pouvoir en douceur, qui laissent leur empreinte longtemps après la dernière page tournée...
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critiques presse (1)
Actualitte
26 juillet 2019
Un roman, tout en évocation, un roman qui prend son temps, qui suit le rythme des saisons et celui des humains. Fragilité des rapports humains, fragilité des rapports de l’Homme avec la Nature, La crue vous ravira.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
La Ferme et Mamie la sauvaient, ainsi qu'elle en avait eu l'intuition. Mamie, qui ne se souciait pas de vos réussites, mais de la manière dont vous vous occupiez des gens qui vous étaient proches. Mamie, dont la joie de vivre ne dépendait pas de la perfection de ses actes, mais du plaisir qu'elle prenait à ce qui l'entourait et aux tâches simples que chaque nouvelle journée lui imposait. Le mode de vie de Mamie semblait mieux accordé au pouls de la terre que l'existence à laquelle Rachel s'était habituée. Elle sentait ce pouls battre ici même à la Ferme, elle désirait suivre son rythme vital, ne jamais le lâcher.
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Finalement c’était une question idiote, ce pourquoi – pourquoi elle aimait la Ferme. Elle y tenait, un point c’est tout. Elle faisait partie d’elle. Elle ne pouvait y renoncer. Voilà au moins une chose qu’elle appréciait dans le fait de vieillir : elle savait qui elle était. Elle ne s’ inquiétait plus – comme autrefois dans sa jeunesse – de se comporter comme il fallait ni de devenir une personne comme il fallait. Elle en avait assez de devenir. Elle aimait parce qu’elle avait pris l’habitude, toute sa vie durant, d’aimer, et de se dévouer entièrement à ce qu’elle aimait.
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Avant le barrage, les proportions fondamentales de l’univers étaient respectées ; son arrière-grand-mère Mary avait grandi parmi ses frères et sœurs, élevée par son père, sa mère, ses tantes et ses oncles, se déplaçant aussi aisément dans le village submergé qu’un aigle à travers les airs : aimée, partout chez elle, ne manquant de rien. Aujourd’hui, Joe passait ses journées à s’occuper de la chose même qui avait détruit le mode de vie de ses arrière-grands-parents. L’ironie de la situation ne lui échappait guère.
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Avant la construction du barrage, les esturgeons d'eau douce abondaient dans la rivière Name (prononcer nahmay, le mot ojibwé pour esturgeon), des centaines d'arpents de la réserve indienne avaient ensuite été inondés, y compris les rizières traditionnelles de la tribu et des milliers de tombes anciennes. Les Ojibwés avaient fait front, partageant la même indignation face aux destructions que provoquaient les barrages : les canyons, prairies et terres inondables, à jamais submergées ; les rivières jadis sauvages, transformées en baignoires ou ruisselets ; les poissons mourant par milliers, incapable de remonter jusqu'à leurs frayères. Les modes de vie traditionnels entièrement détruits. Un barrage, n'importe quel barrage, était à leurs yeux une chose mauvaise. Et celui d'Old Bend semblait particulièrement néfaste à Rachel, car en un sens il appartenait à sa famille.
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On dirait que nous passons le plus clair de notre existence à attendre le bon moment. Mais quand on a mon âge, il n'y a plus de bon moment qui vaille. Le bon moment est toujours le présent, car d'une minute à l'autre, on ignore s'il y aura un autre moment, si l'on aura une autre occasion.
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