Un tome quatre moins équilibré que le précédent. C'est dommage, bien que compréhensible, car encore une fois il y a dix-huit tomes et il faut bien les remplir, mais je trouve quand même plus intéressant de mêler aux aventures des héros des petites touches plus « travaillées » et de ne pas seulement partir dans des délires sans queue ni tête.
On commençait pourtant très fort avec le père d'Haruhi. Un sacré personnage à mille lieues de sa fille, autant physiquement que psychologiquement. Difficile de ne pas l'apprécier, il a de la répartie (parfois cinglante, Tamaki peut en juger), adore sa fille, est original et en le voyant on comprend comme notre héroïne arrive à gérer des personnalités comme celles des garçons et en particulier Tamaki. J'avoue ce dernier en prend plein la tête, mais c'était drôle.
On voit aussi combien Haruhi est une enfant mature mais qui avant tout ne juge pas, et essaye toujours d'aider les autres. Son apparente froideur et son indifférence ne sont vraiment pas le reflet de qui elle est. le contraste est assez flagrant surtout depuis que l'on a appris à la connaître. Et la patience dont elle fait preuve avec Tamaki est très mignonne. On a du mal à voir une relation amoureuse (même si, à n'en pas douter, elle va arriver) surtout venant d'elle, mais leur dynamique a ce petit quelque chose d'adorable.
Le reste du tome m'a moins convaincu. L'histoire entre Hani et Mori est là encore très mignonne, qui peut résister à ces deux-là, mais elle reste aussi très enfantine. En fait globalement, je trouve que ce qui me manque le plus, c'est un peu de maturité. Je n'ai rien contre l'humour mais ici il est trop dans la dérision. L'exemple type est l'histoire d'Alice au pays des merveilles revue et corrigée par Host Club. Cela part dans tous les sens, et j'ai du mal à suivre ce genre de délire. Ce n'est pas trop grave en soi, mais pour le coup, les mangas sont assez vite lus, car oui, je lis en diagonale les moments un peu trop abracadabrantesques.
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Un tome assez plaisant où l'on rencontre enfin et l'on apprécie le père de Haruhi et où on avance doucement vers une compréhension approfondi de Tamaki.
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C’est grâce à cette phrase que le père de Haruhi réussit finalement à trouver le mot qui résumait avec le plus de justesse la délicate complexité de tout ce qu’il avait ressenti jusque-là vis-à-vis de Tamaki : « crétin ».
En tant qu'être humain, il y a une chose dont tu peux être sûre : jusqu'à la mort, tu ne pourras jamais te séparer de toi-même. Alors plutôt que de perdre ton temps à essayer de savoir si tu dois te détester ou non, tu ferais mieux de faire le choix de t'aimer ; ça t'épargnera beaucoup de souffrances inutiles.
Ouran High School Host Club - Trailer du Drama