Sur le ring de ma vie

Vanité des vanités... Difficile d'y échapper dans le genre autobiographique.
Pourtant, il a du mérite, ce jeune Ouissam car il a eu non seulement la volonté, mais aussi la force de se sortir d'ornières qui aurait pu conditionner toute sa vie à des emplois subalternes, à la violence, voire la délinquance.
Mais il a eu quelques atouts, sa famille aimante et surtout son père qui lui a fait découvrir la boxe et ses exigences. Cela l'a structuré, certainement. Mais sa dyslexie non détectée jeune fait qu'à quinze ans, il ne sait pas lire et c'est un lourd handicap qu'il surmontera avec l'aide d'une enseignante, à qui il témoigne beaucoup de reconnaissance. Son père meurt à la fin d'un match de boxe et pour lui c'est une lourde perte. Mais sa mère va tenir bon et l'obliger à apprendre un métier, quant bien même il se sent l'âme d'un businessman. A force de volonté, il va créer sa marque de vêtement avec quelques amis. Hélas, le sentiment d'injustice l'étreint de telle manière alors qu'il n'est pas payé pour une prestation, qu'il va chercher à se faire justice lui-même. C'est là qu'il passe par la case prison, brièvement.
On voit donc un parcours chaotique, mais une volonté tenace de s'en sortir. En cela, l'histoire de ce jeune homme est remarquable et pourrait être un modèle à suivre pour des jeunes issus de milieux défavorisé, montrant qu'à force de volonté et de travail, on peut s'en sortir en s'en donnant les moyens.
En temps que livre, maintes fois j'ai voulu l'abandonner et je l'aurais fait si je ne m'étais engagée via l'opération Masse critique. A mon sens en livre audio cela aurait pu passer, tant l'écriture est sur le mode parlé, d'un vocabulaire tellement limité, des p... toutes les deux page (vraiment, je n'exagère pas). Bref, cela décourage et a presque l'effet de repoussoir. C'est dommage que l'éditeur ne l'ait pas aidé à sortir un texte, je ne dis pas littéraire, mais plus construit car son histoire est loin d'être inintéressante.

« Sur le ring de ma vie » ou de l'importance de savoir lire
La présentation de « Sur le ring de ma vie » dans masse critique a retenu mon attention, et c'est avec impatience que j'ai commencé ce récit de vie signé Ouissam Hattab.
Il s'agit du témoignage d'un jeune homme issu du Pigeonnier, une cité d'Amiens, écrit dans une langue parlée, qui, malgré une dyslexie handicapante - il ne sait pas lire à 15 ans - va parvenir à devenir le patron d'une marque de vêtements. On découvre quelqu'un qui est attiré par tout ce qui brille, et se donne les moyens de réaliser son rêve. Cette ténacité, il la tient de son tempérament sans doute, mais aussi des qualités de ténacité et d'endurance acquises avec la boxe, sur les traces de son père. C'est seul, sur les conseils avisés de sa professeur de Français, qu'il va apprendre à lire en utilisant intelligemment la passion pour un jeu vidéo pour se faire sa propre méthode de lecture. Sa réussite, il la doit aussi à sa famille, à ses amis, à ses rencontres, et parce qu'il a compris combien la communication est importante dans notre société contemporaine pour se faire connaître. C'est quelqu'un de courageux, qui veut exister aux yeux de ses parents, mais aussi quelqu'un qui ne supporte pas l'injustice et qui voudra se faire justice... Il apprendra de la prison et de la vie en communauté qu'elle impose, nouvelle preuve des qualités de rebond qui sont en lui. Mais quel dommage qu'il n'ait pas écouté la petite voix qui lui disait de rester dans le droit chemin.
Ce livre m'intéressait, me disant que des jeunes pourrait y trouver élément de réflexion pour se dire que pour réussir il faut s'en donner les moyens et mettre à profit les qualités que chacun possède en lui. Mais je suis déçue par le style qui, selon moi, fait dans la facilité, l'auteur remarquant lui-même d'ailleurs qu'il est capable de s'exprimer avec un vocabulaire riche. Ce style risque de renvoyer à des stéréotypes simplistes, au risque d'amoindrir la portée du témoignage, et je le regrette. Car ce livre doit pouvoir être un déclencheur pour des élèves en difficultés,. Un livre écrit par quelqu'un qui ne savait pas lire il n'y a pas si longtemps !

Voici le récit d'Ouissam Hattab, Jeune vivant dans la banlieue d'Amiens devenu chef d'entreprise à 30 ans.
Que de chemins parcourus par ce jeune homme pour en arriver à avoir sa propre ligne de vêtement.
Cette autobiographie démarre sur le constat que le jeune Ouissam ne sait toujours pas lire à l'âge de 15 ans.
Le narrateur qui écrit bien entendu à la première personne, nous narre les étapes de sa vie. du ring de boxe thaï à la boxe traditionnel, des victoire à la mort de son père, de la prison à la rencontre importante avec un professeur de français. Mais surtout les premiers prémices dans le monde la mode. En effet, ce jeune homme, avec l'aide de quelques amis, va créer ses premiers tee-shirt à la mode "Street Wear"
Dans ce livre, tous les ingrédients sont présents pour en faire un récit qui donne une leçon de courage et de persévérance.
Mais d'un point de vue littéraire, c'est un peu maigre. Je pense sincèrement que ce récit ressemble à beaucoup d'autres et manque un peu de punch.