Sans doute il demandait à la jeune femme de ne point divulguer leur mariage dans la crainte de manquer une affaire avec un Hollandais dont il avait dû épouser la fille; sans doute, alors qu'il était trop lard, les amies d'Elisabeth- Louise traçaient de Lebrun un portrait peu flatteur; mais elle ne pouvait croire ces rapports. Bien vite. hélas! elle s'aperçut que son mari dépensait plus qu'il ne gagnait et que l'argent du ménage servait à loger, meubler, vêtir et véhiculer des « nymphes ».
Aux Salons de 1785, I787, 1789 Mme Lebrun exposa quelques tableaux mythologiques, mais surtout des portraits, portraits de courtisans, de comédiens, d'artistes, portraits d'elle-même et de sa fille. Le succès s'en explique aisément : ils répondaient par leurs qualités comme par leurs défauts aux désirs d'une société aimable, facile, éprise de manières et de grâce féminine.
Mlle Vigée était assez réputée pour que les gens de loi la voulussent saisir parce qu'elle exerçait le métier de peintre sans faire partie d'une corporation. Elle se fit recevoir de I'Académie de Saint-Luc, à laquelle avait appartenu son père, et au mois d'août 1771 exposa des allégories, des portraits à l'huile et au pastel et plusieurs têtes d'études.
50 ans de
peinture de van Dongen
A Paris, à la galerie Charpentier,Kees VAN DONGEN expose ses 50 années de
peinture. ARLETTY,
Sacha GUITRY, Messieurs
Louis HAUTECOEUR, Directeur général des Beaux Arts, Amédée BUSSIERE, Préfet de Police, Madame Otto ABETZ, épouse de l'ambassadeur d'Allemagne sont présents au vernissage.