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Chroniqueur mondain le jour, cambrioleur de génie la nuit, Adam Clarks vient de dérober le de Long, un énorme rubis, quand il est approché par le KGB puis la CIA qui menacent de le dénoncer s'il ne collabore pas. Agent double malgré lui, Clarks doit s'emparer d'un objet mystérieux pour le compte des soviétiques, tout en renseignant les américains. Une situation délicate que seule la ruse saura lui faire contourner.

La séduction de James Bond, l'art de la cambriole d'Arsène Lupin, mais le physique du Mr Indestructible de Disney, Adam Clarks évolue dans la haute-societé de Majestik City, une sorte de New-York uchronique où les voitures volent, les hommes s'apprêtent à conquérir Mars mais où la guerre froide est encore d'actualité. Ses déboires avec le KGB et la CIA et ses activités secrètes nous sont narrés par un narrateur bien renseigné et distancié qui apporte une touche d'originalité à une intrigue, par ailleurs, très conventionnelle. Les dessins, par contre, sont remarquables. Précis, stylés, élégants, ils contribuent à créer cette ambiance ambiguë qui oscille entre passé et futur.
Une BD atypique mais qui mérite le coup d'oeil. Adam Clarks est le héros d'un one-shot et c'est bien dommage, il mériterait une série, lui et aussi cet univers particulier de film noir des années 60 mêlé de design futuriste. Une expérience intéressante et un très bel objet qui séduit par sa couverture très sexy et son format hors-norme.

Un grand merci à Babelio, à l'éditeur et à la SNCF.
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Ambiance futuriste - les années 2000 sont anticipées par les années 1960 - pour ce bel album taille XXL à la frontière du polar, du roman d'espionnage et de la science fiction.
Un gentleman cambrioleur, Adam Clarks, qui ne recule pas devant le prix de ses larcins -un des plus gros rubis du monde ne lui fait pas peur -, sévit dans le grand-monde, celui où se mêlent les plus grandes fortunes. Sa couverture : écrire des chroniques pour les journaux à sensation.
Dans cet univers ultra moderne où les voitures volent, où les building frôlent les étoiles et les cigarettes sont sans tabac, la guerre froide est toujours de rigueur, les Etats-Unis et la Russie se disputant la conquête de Mars. Les USA sont bien décidé cette fois à être les premiers à s'emparer du territoire martien...Clarks intéresse le KGB et la CIA pour ses talents et le voilà au service des deux à la fois...
Le graphisme est très réussi, le scénario très soigné pour cette bande dessinée originale à conseiller aux esthètes du genre. Merci à Babelio, aux éditions Glénat et à la SNCF pour cette découverte.
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Adam Clarks est un gentleman cambrioleur. Alors qu'il vole un rubis appelé "le Long Star", il se fait prendre la main dans le sac par le KGB et par la CIA. Les Russes et les Américains lui demandent mutuellement de réaliser une mission. Adam Clarks va essayer de se sortir de ce pétrin par la ruse.

J'ai apprécié cette bande dessinée car elle présente une société futuriste au XXIème siècle, avec de superbes voitures sorte de soucoupes volantes. Il s'agit d'une uchronie, où les Russes et les Américains sont toujours en guerre comme au temps de la Guerre Froide. Adam Clarks est obligé de coopérer avec les deux services secrets. Ce personnage rappelle sous certains aspects Arsène Lupin, que j'affectionne particulièrement.

Les dessins sont magnifiques, le choix des couleurs est excellent. Bref, c'est une belle réussite et un bel objet. Cette bande dessinée a un format inhabituel, elle est de grande dimension, finalement peut-être à la taille de la personnalité d'Adam Clarks...

Merci à Babelio, et à l'éditeur Glénat la SNCF
Lien : http://lilasviolet.blogspot...
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Comme ma lecture précédente, celle-ci fait partie de la sélection du Prix polar SNCF. J'ai donc reçu deux livres à lire pour participer, dont une BD. J'ai choisi celle-ci sur le nom du scénariste, car je l'avais déjà apprécié avec de brique et de sang.
Tout d'abord, le grand format de cet album surprend, (et avant lui le format de l'emballage !). Ensuite, je n'ai pas immédiatement accroché au style du dessin, puis ses qualités me sont apparues petit à petit. Je n'y connais pas grand chose dans les styles de bandes dessinées, mais il me semble s'inspirer des comics américains, très probablement… et il faut avouer que cela convient bien à l'histoire. Des ajouts de publicités en haut de certaines pages renforcent cet aspect magazine. le décalage est savoureux entre les années 2000 telles qu'elles sont représentées, vues depuis les années 50 ou 60, et la réalité. Les choix de couleurs et de mise en page sur un très grand format, ne manquent pas d'intérêt non plus.
Pour ne pas en dire trop, il s'agit de l'histoire d'un gentleman cambrioleur qui se trouve pris entre deux feux, c'est-à-dire en étau entre la CIA et le KGB. Sans compter l'objet de sa convoitise, un magnifique rubis, auréolé de mille feux et de mille précautions. Ce scénario est plutôt savoureux, même s'il ne constitue pas le summum de l'originalité.
Mais encore une fois, l'adéquation entre l'histoire et le dessin fonctionne bien, et cette BD se lit sans déplaisir. A recommander aux adeptes du genre, ou à leur offrir en cadeau !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Dans le cadre de la sélection 2016 du prix SNCF du polar, j'ai reçu cette BD et j'en remercie Babelio et sa masse critique.
Autant être franche, je ne suis pas accro à la BD, seules quelques publications steampunks (merci mon fils!) ou adaptations de romans de King, Khara ou Chattam passent entre mes mains.
En premier lieu, cette BD surprend par sa taille. Maxi format, c'est clair!
Ensuite les graphismes sont épurés, tant par le style que par un éventail de couleurs réduit allant du noir au blanc en passant par le bleu et le rouge.
Comme dit plus haut, je ne suis pas experte en BD mais tout m'inspire les années 50-60, par les dessins et la classe très chic des personnages. Une ambiance renforcée par le thème du gentleman cambrioleur, de la guerre froide, le bon "vieux temps" de l'URSS et des espions à toutes les portes.
L'histoire est sympa, somme toute assez classique, et on s'arrache les cheveux pour ce pauvre cambrioleur gentleman aux prises avec les espions de tout bord, entre CIA et KGB.
Le seul bémol est le côté futuriste qui n'est pas suffisamment mis en avant à mon goût, voire même assez transparent. Et le fait que les aventures de ce personnage soit relaté par une tierce personne laisse envisager une série à venir mais, d'après ce que j'ai pu lire, cet ouvrage est et restera un one shot.
Toutefois Adam Clarks est une BD agréable, qui se lit aisément et rapidement.

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Adam Clarks est le parfait gentleman cambrioleur, aussi bien à l'aise dans la jet-set que dans le milieu de la mafia. Il n'est pas un Robin des Bois mais plutôt un cambrioleur d'ordre philosophique, ne supportant pas que de jolies choses appartiennent à ceux qui n'y voient qu'un placement financier. Ses compétences lui vaut l'attention d'Irina, fille d'aristocrates russes, agent du KGB. Les Russes souhaitent prendre de vitesse les Américains dans la conquête des ressources minières de la planète Mars.
Le scénario est rapide et relativement classique. J'ai apprécié l'oeil externe d'un narrateur qui nous décrit Adam Clarks et permet ainsi de temps en temps de prendre du recul et d'avoir un avis un peu ironique.
Si je regrette que de nombreuses planches soient bien trop sombres pour parfaitement visualiser l'action, il me semble que l'intérêt de cette bande dessinée est vraiment dans le graphisme, l'illustration.
Les décors d'une époque futuriste sont dynamiques avec gadgets et voitures volantes. Des petits flash publicité nous placent dans une époque moderne et commerciale.
Le coup de crayon est très stylisé, anguleux. le dessinateur joue sur les mouvements, les couleurs.
Antonio Lapone donne modernité, luxe et glamour à une intrigue un peu trop classique.
Il faut aussi signaler le format particulier de cette bande dessinée (289*368) qui valorise l'objet mais en fait aussi un album un peu encombrant.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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Merci à Babelio et à son opération Masse Critique,aux éditions Glénat, et à la SNCF et à son opération Prix SNCF du polar qui m'ont permis de découvrir cet album.
Adam Clarks est une bande dessinée d'un format inusité, franchement gigantesque, pas le genre qu'on emmène en voyage, plutôt le modèle qu'on choisit pour se poser un après midi de pluie avec une bonne tasse de thé. le héros éponyme, Adam Clarks, est...et bien commençons à dire qu'il est plus un anti-héros qu'autre chose, un cambrioleur au goût sûr qui ne sait pas résister aux jolies choses et se cache derrière le visage d'un ancien gigolo devenu chroniqueur mondain. L'histoire joue sur le registre d'une certaine catégorie de romans noirs: espions & femmes fatales et un énorme joyaux comme prix pour notre anti-héros. Cela n'a rien d'original, ce n'est pas assez long pour être réellement développé, mais ça tient la route. Situer l'histoire dans une uchronie où l'URSS n'est jamais tombé, où la guerre froide est toujours d'actualité et cela alors que l'homme s'approche de la conquête martienne donne cependant une note de renouveau à tout cela: dommage qu'il n'y ait pas eu quelques planches de plus pour complexifier le tout et fouiller un peu plus l'univers.
Non, en fait ce que je retiendrai surtout, c'est le graphisme! Celui-ci m'a enchanté, assez graphique, s'adaptant merveilleusement à l'histoire, je dirais même qu'il donne toute sa saveur à celle-ci, il est encore développé dans quelques pages d'illustrations hors histoire à la fin.Les couleurs sont peu nombreuses, étonnamment travaillées dans des jeux d'ombre.... Vraiment, je crois que graphiquement, c'est une réussite!

Terminons en signalant que c'est un album qui appelle une suite: maintenant que le personnage principal est campé, l'intrigue de la dite suite ne pourrait être que plus développée et se hausser avec un peu de chance à la hauteur du style du dessin!
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Grand album qui attire d'abord par son style graphique, cet Adam Clarks est un peu la rencontre incongrue entre Souvenirs de l'Empire de l'Atome et le Parker version Cooke. Dans une Amérique des 60's uchronique, Clarks est une sorte de gentlemen cambrioleur qui collectionne aussi bien les conquêtes féminines que les objets de valeur qu'il dérobe la nuit aux riches individus dont il fait la critique le jour dans ses chroniques mondaines. Il va se retrouver piégé par le KGB et la CIA dans une affaire d'espionnage corsée. Racontée par un narrateur extérieur, à la façon d'un épisode de Twilight Zone (dont on remarque un clin d'oeil en début d'album), ce -premier ?- tome, si pas forcément aussi virtuose que les références sus-citées, est très agréable à lire. L'intrigue est certes lambda mais le traitement graphique que ce soit niveau dessin, colo ou narration, est original et efficace. Un peu de musique pour écouter avec: http://bobd.over-blog.com/2014/11/cambrioleur-pas-tres-gentleman-adam-clarks-vs-topaz.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Tout d'abord, un grand merci aux équipes Babelio, qui m'ont permis de recevoir ce petit bijou grand format !
Je lis très peu de BD mais la découverte du livre en tant qu'objet m'a tout de suite séduite.
La BD Adam Clarks, scénarisée par Régis Hautière et dessinée par Antonio Lapone, est une très bonne surprise.
Les vignettes sont magnifiques et originales. Les angles saillants des dessins et l'économie de l'utilisation des couleurs restituent un style unique à cette BD.
La guerre froide s'éternise, nous sommes dans le futur, Adam Clarks est un play-boy- jet-setteur, qui sous ses allures de chroniqueur mondain, dissimule en fait un gentleman cambrioleur, arrogant mais charmant. Hélas, il va se retrouver confronté à plus fort que lui et cela risque de le placer dans une situation scabreuse !
Très bon moment de lecture.
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Je remercie vivement les éditions Glénat, Babelio et la SNCF pour ce partenariat. Nous avions la possibilité de choisir une bande dessinée sur les cinq et un roman sur les cinq — dans les conditions habituelles d'une Masse Critique. Mon oeil a directement été fasciné par le style très singulier de la couverture de cette BD. Je suis tellement heureuse d'avoir pu la découvrir, c'est un bel album que je conseille vraiment aux amateurs.

Le livre est très beau, son format est atypique — il est très grand ; le choix du papier rend les illustrations encore plus sympathiques. le tout est lisible et aéré, il est maniable, avec une très jolie couverture qui semble nous plonger dans une atmosphère de nuit, un doux parfum de policier, voire un soupçon années 60 à l'horizon. Rien que l'ambiance dégagée par le style graphique, je me suis sentie totalement hypnotisée.

L'intrigue possède très clairement tout ce que j'ai décrit dans le paragraphe précédent. Dès les premières cases, j'ai ressenti cet effet policier d'une ancienne époque, avec ce narrateur qui nous raconte les faits, intervenant ci et là pour présenter Adam Clarks ou d'autres protagonistes importants. Un effet narratif très concluant, ça ajoute une plus value dans l'immersion déjà réussie. Car le policier est de mise, vol, espionnage, l'atmosphère est tendue par le contexte historique (guerre froide, le conflit entre les Russes et les États-Unis régit l'art, les découvertes scientifiques, etc.). Tous les ingrédients sont aisément employés et font effet ! J'ai adoré ce journaliste aux activités nocturnes douteuses, ce double jeu d'espionnage forcé qu'il doit subir, les retournements de situation. L'ambiance est prenante du début à la fin.

Le travail effectué pour ce rendu graphique et textuel est génial, passionné et fouillé. Nous sommes clairement dans les années 60, au coeur d'un conflit redoutable ; vêtements, expressions, tout est fait pour donner de la matière à l'histoire et fournir un cadre parfait pour un policier. Adam Clarks est un journaliste du grand monde, seulement, il déteste toutes ces personnes riches ; avec Arsène Lupin, j'ai appris à mieux décortiquer les actions des voleurs. Adam Clarks est ici pour voler des oeuvres d'art, des pierres précieuses, car il refuse de les voir exposer comme des trophées par les collectionneurs. C'est un but sympathique, dans l'idée. Il se voit mêler à une affaire qui le dépasse et j'ai adoré la manière dont il s'en sort, avec intelligence, finesse et précision, à l'image d'un Lupin. Moins gentlemen certes, mais c'est un protagoniste principal entier, complexe et humain.

Le scénario de Régis Hautière se conte à travers des bulles au texte ciselé, soigné ; le russe parle avec un accent, on ressent toute la personnalité d'Adam à travers ses répliques. Les dialogues permettent de mieux appréhender les protagonistes, leurs relations. L'intrigue prend son temps pour être narré, mais elle sait habilement jouer entre réflexion, action et manipulation. Les illustrations sont magnifiques. J'avertis tout de même : il ne pourra pas plaire à tous, toutefois, j'ai été séduite. Les traits sont anguleux, bien taillés, j'adore le rendu pour le character design. Chaque personnage à son physique ; les vêtements et autres objets sont soignés et très agréables à regarder, on se perd dans la contemplation des détails. le style est d'autant plus plaisant lorsque l'on voit le jeu de colorisation abordé par Antonio Tapone. Les couleurs sont restreintes, nous avons la dualité noir et blanc, sur laquelle viennent s'ajouter des tonalités froides comme le vert et le bleu — marquant un côté secret, le vol, la nuit. le crépuscule ou la journée s'offre des teintes dans l'écru, un jaune plutôt doux. le rouge est très présent, c'est une couleur qui donne du peps, elle accentue les émotions, un fait, un personnage, le rouge a un rôle précis. Les couleurs fonctionnent entre elles, elles donnent toutes les ambiances de la bande dessinée et c'est un vrai régal à découvrir.

En somme, il faut retenir que cette bande dessinée est une très belle découverte. L'objet est soigné (format, couverture, illustrations) pour nous offrir une immersion totale dans l'intrigue, dans les années 60 et dans un policier prenant. Il y a une belle culture du polar très stylisé avec une histoire de vol et d'espionnage, j'ai adoré l'histoire qui se trouve être drôle, cynique, tendue et captivante. le texte est de très grande qualité, je me ne suis pas ennuyée une seule case et cette bande dessinée est un joli coup de coeur.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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