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Critique de marina53


Gaston s'est installé à New-York. Il travaille dans le bâtiment en tant qu'ouvrier. Avec son collègue Pavlo, immigré comme lui, ils vont souvent au bar en fin de semaine, au Georges's Friends'Café, boire quelques coups et jouer au poker. Mais, ce soir, son collègue refuse son invitation. En effet, c'est jour de paie et il n'a pas envie de rentrer le portefeuille vide. Il doit faire des économies maintenant que sa femme est enceinte. Alors, Gaston va chercher du réconfort dans les bras et dans les draps de Purity, une prostituée. Il faut dire que l'ours est toujours hanté par le souvenir d'Abélard. Mais, le lendemain, il apprend que cette dernière s'est fait tabasser. Blessée, on doit la conduire à l'hôpital, un endroit qu'elle craint plus que tout. Elle confie ses économies à Gaston, dès fois qu'il lui arriverait quelque chose, et lui fait promettre de s'occuper de son fils, Alvin. Malheureusement, Purity meurt. Alors, Gaston n'a pas d'autre choix que de se rendre chez la nourrice du petit garçon. Celle-ci, trop contente de pouvoir se débarrasser de cet enfant insolent, malpoli et rebelle, le met à la porte et Gaston se retrouve avec un marmot sur le dos...

L'on retrouve l'ours mal léché, Gaston, à New-York, toujours un peu triste d'avoir perdu son ami Abélard. Cette fois-ci, il va devoir aider le petit Alvin à trouver au moins une famille d'accueil sinon la sienne maintenant que sa maman est morte. Leur route risque d'être longue et semée d'embûches mais aussi parsemée de belles rencontres. Régis Hautière reprend le personnage de Gaston que l'on a rencontré avec Abélard et nous livre une suite qui n'en est pas une. Ce premier tome est empreint de poésie et de bons sentiments et les personnages sont vraiment attachants dans leurs petits maux du quotidien. L'auteur fait dans la fausse simplicité puisqu'il aborde des thèmes tels que l'immigration, l'abandon, la prostitution... Renaud Dillies réussit encore parfaitement à nous émouvoir avec son dessin empli de douceur et de délicatesse et ses couleurs passéistes réconfortantes.
Voilà un duo d'artistes qui fonctionne à merveille !

Alvin et une petite pensée pour Abélard...
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