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Un peu déroutée au début de ce tome, j'ai compris qu'il faudrait attendre le tome 2 de perspective Luigi pour comprendre d'où arrivent nos Lulus.

Cachés au fond d'un wagon, en fuite, ils attendent de pouvoir descendre sans se retrouver traqués par les Allemands. Seulement voilà, l'un d'eux a envie de prendre l'air et se fait surprendre. Ils courent et parviennent à échapper à leurs poursuivant une fois de plus, ils aperçoivent un homme qui cultive la terre, aidé par un éléphant, on se croit alors en plein délire, mais on comprend rapidement que cet éléphant a été sauvé, les autres animaux de cirque ou de zoo ayant été réquisitionné pour être mangés en ces temps de famine. L'éléphant a échappé au massacre car il est vieux.

Un tome où l'on fait connaissance d'un photographe, où l'on assiste à un repas dans une ferme, où on goûte à l'accueil légendaire des gens du nord, car, en dépit des espérances des orphelins, on n'est pas en Suisse, mais en Belgique alors occupée par l'ennemi.

Après un bout de chemin avec ce photographe ambulant, et quelques frayeurs liées à leur condition de vagabonds, ils partent à la recherche du village de la famille de Luce, la Lulu d'adoption du groupe, sujet de discorde et de lutte entre les ados. On rencontrera un personnage ambigu, puis on se séparera…


Un tome qui permet de constater que la guerre a sévi en Belgique également, ce dont on n'a pas forcément conscience. Et puis toujours la fuite et la question éternelle : quand trouveront-ils un avenir meilleur ? Intitulé "la déchirure", on comprendra pourquoi à la fin de ce volet.

Un quatrième volume pas plus palpitant que les autres, dans la continuité des aventures des Lulus.Le tome suivant apportera peut-être des réponses…
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Que c'est agréable de retrouver nos Lulus. Malgré le contexte de guerre, la fraîcheur de ces galopins fait sourire et je pense que tout le monde s'accordera pour dire que cela fait du bien et que c'est même salutaire en ce moment.
Leur façon de s'exprimer, leurs attitudes et questionnements sont toujours aussi attendrissants.
Malgré les embûches qui parsèment leur chemin ils arrivent toujours à rencontrer des personnes acceptant de les aider pour un temps. Ils savent cependant que ce moment de répit va prendre fin et qu'ils vont devoir une fois de plus reprendre la route avec tous les dangers que cela sous-entend, croiser des Allemands, se perdre, avoir faim (ah la confiture... :-))
Bien que leur innocence soit entachée d'album en album nos Lulus gardent encore leur frimousse craquante et une certaine candeur.
J'aime toujours autant les dessins, les couleurs, les expressions, les détails tout j'aime tout.
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1917. Belgique.

Rappelez-vous : nos quatre Lulus, plus une, pensaient être montés à bord d'un train à destination de la Suisse, d'où ils se rendraient en zone française non occupée. Malheur ! Ils se sont trompés de train et, du coup, se sont retrouvés en plein coeur du Reich allemand. Que faire ? Reprendre un train en espérant que ce soit le bon et qu'il arrive bien en Suisse. Dans le wagon de marchandises où ils prennent place, ils crèvent de chaud. Ils ont faim. Ils ont soif. Peut-être que les caisses embarquées dans le wagon de marchandises contiennent ce qu'il leur faut ? Pas de bol ! Des uniformes allemands ! Et de drôles de masques. Enfin… Drôles si on veut. On dirait des têtes de monstres.
Voilà un bon bout de temps que le train est à l'arrêt. Luigi n'en peut plus. Il lui faut un peu d'air frais. Il ouvre la porte coulissante du wagon… Et est aussitôt repéré par…

Critique :

Encore une aventure pleine de rebondissements. Cette fois-ci, elle a pour cadre la Belgique. Plus précisément, la partie francophone du pays, la Wallonie. Pourtant, on pourrait se croire en Afrique ou en Inde vu que la charrue est tirée… par un éléphant !

De nouvelles rencontres avec une population belge affamée attendent nos cinq aventuriers. Ils crèvent de faim. Mais à la campagne, les fermiers arrivent toujours à dissimuler quelques petites choses aux Doryphores (surnom donné en Belgique aux Allemands qui ne laissaient pratiquement rien à manger à la population. Une patate en poche suffisait à vous faire arrêter). de là à leur faire partager leurs provisions, faut pas rêver ! Sauf si on est un photographe un peu escroc sur les bords…
Entre Luigi et Lucien ce n'est plus l'entente cordiale. La cause ? Une femme, bien entendu ! Et quelle femme ! Vous ne voyez pas ? Vraiment pas ? Alors, vous non plus, vous n'avez pas remarqué que la petite Luce avait bien changé ? C'est qu'avec les habits adéquats, elle est devenue une petite demoiselle très jolie et nos deux grands ne sont pas insensibles à son charme…

Malheureusement, toutes les personnes rencontrées ne sont pas nécessairement dignes de confiance…

Les Lulus ne seront bientôt plus que quatre…

Une fois de plus, les auteurs se renouvellent et parviennent à toucher un public très large.
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1917.
Le voyage en train qui devait être l'évasion version Lulus Commando vers la Suisse ne s'est pas passé comme prévu puisque le train les a amené ... en Allemagne ! Pas de découragement, il n'y a qu'à rendre un autre train pour la Belgique cette fois, étape entre rire, nostalgie, souvenirs et nouveaux obstacles avec les soldats allemands.

Ce tome montre bien la vie des civils restés à l'arrière , privés de leurs biens et sans cesse contrôlés par les soldats allemands.
Pas inintéressant mais j'ai eu plus de mal à rentrer dans ce livre qui n'a pas apporté assez de nouveautés à mon goût.
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Nous retrouvons dans ce quatrième tome nos inconscients (ou peut-être trop conscient justement pour des enfants de leur âge) Lulus (Lucien, Luidgi, Lucas, Ludwig et Luce (la seule fille de notre petit clan en partance pour ce qu'ils croyaient être la Suisse afin de retrouver l'abbé et leurs camarades de l'orphelinat. Sauf que, après avoir pris le mauvais train au mauvais moment, ils se retrouvent en plein coeur de l'Allemagne en pleine guerre et donc pourchassés? Ils vont donc tenter de réparer le coche en embarquant dans un autre train mais là, cette fois-ci, ce n'est pas en Suisse qu'ils se retrouvent mais en Belgique. Une aubaine pour Luce qui espère y retrouver ses parents mais une grande déception pour nos quatre orphelins. Sur leur route, ils vont croiser un fameux personnage : Sylvestre Criquelion, un photographe ambulant. Ils découvriront plus tard que même si ce dernier n'est qu'un beau parleur incapable de respecter ses promesses en montrant ses fameuses photographies, il amène avant tout dans les villages dans lesquelles il s'arrête une chose précieuse qui se fait de plus en plus rare : en plus de l'espoir, il donne à ses hôtes du rêve et la possibilité, en festoyant ensemble, d'oublier momentanément les atrocités de la guerre qui s'éternise autour d'eux. Aussi, nos camarades tout comme le lecteur ne peut que s'attacher à ce drôle de personnage, qui, plus d'une fois, va leur être d'un précieux secours et leur sauver la mise.

Ici, le lecteur fait la connaissance de personnages nouveaux qu'il retrouvera probablement dans le cinquième tome (qu'il me tarde de lire car ici, la fin est...aarg, insoutenable) et l'un qui n'est pas des moindres puisqu'il s'agit de la grand-mère de Luce. C'est donc ici que leur chemin se sépare en espérant des jours nouveaux avec l'attente de se retrouver bientôt, et ce, dans un monde où la cruauté des hommes aura pris fin !

Un ouvrage toujours aussi bien travaillé sur le plan graphique, avec une Histoire tragique certes mais une histoire dans L Histoire des plus attendrissantes qui soient. A découvrir !
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Souvenez-vous, au dernier épisode nous avions laissé nos joyeux drilles dans un train qui partait vers l'Allemagne alors qu'ils projetaient d'aller en Suisse pour fuir la guerre! Nous les retrouvons donc tous les cinq dans un wagon, qui REVIENT du pays ennemi. Et oui nous avons le droit à une ellipse. Nous ne verrons donc pas les lulus en Allemagne bien qu'un tome supplémentaire soit prévu (à la fin de la série?) intitulé "la perspective Luigi". Faudrait pas nous laisser sur notre faim!!
C'est donc, non en Suisse, qu'ils vont débarquer mais en Belgique. Ils vont bourlinguer à travers le pays en rencontrant des gens attachants mais qui ne peuvent pas les garder avec eux : présence allemande et pénurie alimentaire oblige.
Nous avons toujours autant de plaisir à suivre les Lulus dans leur fuite de laguerre. Drole, frais et montrant une belle solidarité entre ses enfants.
Enfants qui ne le sont plus vraiment. Voilà maintenant 4 ans que nous avons fait connaissance avec Lucien, Luigi, Lucas, Ludwig et Luce. Ils grandissent, deviennent ados et c'est les premiers émois amoureux qui pourraient fendiller leur belle amitié.
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Nous avions laissé les Lulus à bord d'un train qui devait partir pour la Suisse, mais les voilà arrivés en Allemagne ! Qu'à cela ne tienne, il faut reprendre un train dans l'autre sens, mais les voilà encore dans la mauvaise destination : la Belgique ! Mais c'est le pays de Luce ! Va-t-elle retrouver ses grands parents qui étaient restés sur place ?
J'ai trouvé ce tome un peu longuet, il ne se passe pas grand chose. C' est plus un tome de transition pour introduire de nouveaux problèmes aux Lulus, notamment en la personne de Leandre.
Est ce que les Lulus vont retrouver la France et l'abbé ? Vont ils rentrer tous sains et saufs ?
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« La Guerre des Lulus » est une saga que je suis depuis ses débuts et que j'affectionne grandement. Souvent, j'attends la sortie de chaque tome avec impatience ! Hélas, je dois reconnaître que ce quatrième volume m'a beaucoup déçue… Certes, j'étais ravie de retrouver Luce et les garçons, cependant j'ai trouvé que l'intrigue n'évoluait pas beaucoup. Ce long passage avec l'éléphant Zanzibar et le photographe Sylvestre Criquelion n'a pas servi à grand-chose… J'étais bien plus intéressée par cette course-poursuite que l'on découvre au début et à la fin de l'album ou encore par ce qu'il s'est passé en Allemagne… Hélas, je vais devoir rester sur ma faim… Ou bien acheter « La perspective de Luigi » pour savoir ce qu'il s'est passé en Allemagne. J'avoue avoir serré les dents en voyant ce petit astérisque qui annonce la future publication. Si ce n'est pas du marketing, cela y ressemble bien… Dommage, car je n'avais pas cette impression avec les autres ouvrages de la série !

Les graphismes me plaisent toujours autant. C'est beau, expressif, plein de détails, tandis que les pages transcrivent à merveille l'émotion des personnages grâce aux couleurs. Mes mirettes en prennent plein les yeux à chaque fois. C'est un régal ! Les croquis à la fin de l'album sont toujours aussi jolis. Par contre, je suis un peu déçue par l'annonce du narrateur : nos chers lulus laissent Luce à la fin du tome (je ne vous dirai pas pourquoi afin de ne pas spoiler) et ne la reverront pas de suite. Or, c'était l'un de mes protagonistes favoris. Elle apportait une véritable bouffée de fraîcheur ainsi qu'un regard plus adulte que la majorité des garçons. La scission entre la demoiselle et ses camarades est plus que jamais visible dans ce quatrième tome. C'est vraiment une femme : elle calme les tensions, écoute, relativise et essaye de se faire sa place. À l'inverse, les lulus sont entre deux âges : ayant grandi trop vite, ils peuvent aussi bien jouer comme des gamins, se bagarrer ou réagir comme des jeunes bien plus matures.

Malgré ma déception, je sais que j'attendrai vivement la suite, car cette saga est un véritable bonheur que ce soit au niveau de la narration ou du coup de crayon… J'espère cependant voir un autre scénario que des fuites ou des rencontres… Heureusement, les quelques premières pages en fin d'ouvrage ont l'air d'annoncer du lourd ! Il me tarde de lire ce fameux « le der des ders » !

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Le périple en Allemagne a tourné court - même si on nous promet de tout nous raconter dans "La Perspective Luigi" - et nos cinq lulus visitent la Belgique. D'ailleurs, ils ne seront bientôt plus que quatre et des personnes mal-intentionnées vont croiser leur route. Il y a beaucoup de choses qui se passent dans cette fuite jusqu'en Suisse.

C'est un tome passionnant et émotionnellement fort. On rentre dans une autre perspective de la guerre : les lulus croisent des civils plongés dans la misère et dans la peur mais aussi certaines personnes qui sont prêtes à tout pour de la nourriture ou de quelconques avantages. On ne sait plus à qui se fier...
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A la fin de l'épisode précédent les Lulus étaient parvenus à quitter le familistère de Guise en sautant, pensaient-ils, dans un train à destination de la Suisse. Malheureusement ce train les emmena directement en Allemagne pour un « séjour » qui, loin de mettre fin à leur errance, fut le point de départ de la période la plus marquante de leur histoire. Une période dont on ne saura rien dans ce quatrième tome puisque nous retrouvons nos chers orphelins et la jolie Luce onze mois plus tard dans une Belgique occupée en cette année 1917 où rien ne laisse présager une fin imminente du conflit (pour info la période « allemande » sera relatée dans un spin-off à venir dessiné par Damien Cuvillier) .

Les Lulus en Belgique, c'est une fois de plus des rencontres (bonnes ou mauvaises), des surprises (bonnes ou mauvaise), du danger, de la débrouille, des chemins de traverse pour continuer à avancer malgré la guerre, la faim, la promiscuité, les allemands et ces pièges dans lesquels on se jette avec la naïveté de l'enfance. Une enfance de moins en moins présente par ailleurs car les Lulus grandissent et leurs préoccupations changent. Luce gagne en féminité et trouble ses soupirants qui ne la regardent plus uniquement avec les yeux de l'amitié. Une Luce qui va même quitter le groupe et laisser les garçons voguer sans elle vers de nouvelles aventures.

Un bonheur de retrouver retrouver tout ce qui fait le charme de cette série à part dans la BD jeunesse actuelle. Une narration intelligente, une légèreté de façade, une intrigue enlevée où alternent action, rebondissements et émotion. L'inquiétude est présente tout au long d'un récit où la réalité de la guerre rattrape de plus en plus les personnages.

Le trait d'Hardoc a beaucoup mûri depuis le premier volume, il s'avère aussi précis que dynamique et parfaitement mis en valeur par les sublimes couleurs de David François.

Un vrai bonheur de retrouver les Lulus dans des aventures à nouveau captivantes. Vivement la suite, qui sera aussi la fin. Impossible de quitter ces inoubliables gamins sans un pincement au coeur..

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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