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La Guerre des Lulus 1916 tome 1 sur 2
EAN : 9782203136847
64 pages
Casterman (06/06/2018)
3.99/5   99 notes
Résumé :
Les Lulus rejoignent une bande de gosses des rues de Berlin.

Printemps 1916. Alors qu’ils cherchent à fuir la zone occupée par l’armée allemande, quatre orphelins français et une jeune réfugiée belge montent dans le mauvais train et arrivent à Berlin, capitale du Reich. Pour survivre dans une ville étrangère meurtrie par la famine, ils partagent le quotidien d’une bande de gosses des rues, tout en cachant leur véritable nationalité.
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Ce Tome est un peu particulier, il s'insère après le tome 3, mais nous sommes en 1936, Luigi vit à Amiens, il est devenu commerçant. Un écrivain s'intéressant à la question des personnes expatriées en Allemagne durant la grande guerre lui demande de raconter ce qu'il a vécu. Il va raconter ce que sont devenus les Lulus après leur séjour à Guise.

Le tome précédent nous avait laissé sur le quai alors que le train allait les emmener vers la Suisse où ils pourraient à nouveau respirer et se sentir plus libres. Oui mais voilà, sans le vouloir, ils se jettent dans la gueule du loup : ils se croient en Suisse, ils sont arrivés à Berlin. Ils le découvrent au cours d'une conversation difficile avec des gamins qui partagent leurs conditions, qui ne parlent qu'allemand et qui les prennent pour des Suisses. Heureuse méprise, car en ces temps perturbés, il ne fait pas bon être Français quand on se retrouve en territoire ennemi. Les orphelins vont donc partager la vie de gamins livrés à eux même, obligés de voler, de mendier pour se nourrir. des gang de jeunes délinquants ont vu le jour, des rivalités se font sentir, les aînés versent dans la délinquance générée par l'état de guerre.

L'ambiance a changé, nous nous retrouvons dans une grande ville, l'environnement, bien que nous soyons en temps de guerre, semble plus riche, plus coloré, plus fourmillant. Ce tome amène à considérer le côté de ce que l'on appelle l'ennemi : des gens aussi désolés, aussi inquiets, aussi endeuillés que du côté Français. Pas de front, pas de tirs, pas de tranchées, mais une mélancolie ambiante liée à la guerre. On a beau essayer, on n'a plus le coeur à la fête.

le seul point discutable que je vois dans cette série est le "pourquoi" ce tome est-il placé de cette façon dans cette suite : perspective Luigi est le premier d'une série de deux tomes qui permettent d'éclaircir certains points obscurs du parcours des orphelins, or le deuxième tome de perspective Luigi est à paraître en septembre 2019. Bien-sûr, cela n'empêche par se suivre leurs aventures, mais alors que j'avais entamé le tome 4, qui se déroule en 1917, je me suis demandé d'où il arrivaient, et comment ils s'en étaient sortis... le tome 4 m'a donné l'impression ne constituer aucune suite...

Cela ne m'a pas fait changer d'idée sur ce volet très noir, très inquiétant et très intéressant de l'histoire des Lulus.
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"La perspective Luigi 1" est un album qui peut s'intercaler dans la série la guerre des lulus. le lire après le tome 7 n'est cependant pas un problème, revenir sur l'épisode qui s'est passé lorsque les Lulus se retrouvent en Allemagne et non en Suisse comme ils le pensaient et l'espéraient est un plus car j'avais trouvé que l'on passait un peu vite sur leur déconvenue. Dans cet album donc, on retrouve Luigi plusieurs années plus tard, en 1936, qui raconte à un journaliste leur épopée.
Je me répète mais c'est toujours aussi bien et j'ai toujours autant de satisfaction à retrouver mes petits amis.
Dans cette album, nos Lulu se retrouvent dans une autre bande, dans laquelle ils ont réussi à se faire une place dans les bas-fonds de Berlin.
Les situations "rocambolesques"s'enchaînent mais cela nous permet également de comprendre un peu l'état d'esprit et la vie à Berlin en 1916. Quant à l'état d'esprit de nos Lulus, lui il ne change pas, toujours de la solidarité et de l'émotion.
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Amiens. Octobre 1936.

Luigi est attablé dans un petit troquet. Face à lui, un homme qui recherche toute personne ayant vécu en Allemagne durant la Grande Guerre pour recueillir des témoignages de ce qu'était la vie là-bas…

Rappelez-vous, nos quatre Lulus plus une, espérant se rendre en Suisse, se sont trompés de train. Celui-ci est arrivé à destination. Berne ? Zürich ? Neufchâtel ? … Genève, peut-être ? … Hm… Non ! Berlin ! … Berlin ? Mais ce n'est pas en Suisse, ça ! … C'est bien là tout le problème…

Critique :

Changement dans l'équipe. Régis Hautière est toujours au scénario, mais au dessin, c'est maintenant le jeune et talentueux Damien Cuvillier et David François à la couleur. Cela en décevra certains, d'autres n'y prêteront pas trop attention puisqu'on entre dans une autre perspective, celle de Luigi.

Changement d'époque aussi. 1936… Mais c'est pour mieux revenir vingt ans plus tôt en 1916. Nous allons enfin découvrir ce qu'il est arrivé aux Lulus en Allemagne… Mais comme je ne suis pas corruptible, vu que vous ne me payez pas assez cher, je ne vous en dirai pas un mot.
Bon, allez, pour cesser de voir la demoiselle en beige arrêter de sangloter, je vais vous confier quelques éléments. Ils vont rencontrer des orphelins allemands dont un qui déteste particulièrement les Français, vu que son père a été tué au combat dans ce maudit pays (c'est son point de vue, pas le mien, inutile de sortir vos fusils de chasse). Les Lulus vont découvrir qu'à Berlin beaucoup de gens ont faim à cause du blocus naval qui empêche de ravitailler le pays avec des denrées produites ailleurs.

Je n'en dirai pas plus, même si vous torturez ma petite soeur !
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Dans ce diptyque, on retrouve Luigi, en 1937. Interrogé par un journaliste qui s'intéresse à l'Allemagne pendant la guerre, Luigi lui raconte un épisode de leur périple : leur passage à Berlin puis au camp de Holzminden en 1916. Cet événement, éludé volontairement dans la série, est ici raconté en détails et ne manque pas non plus de péripéties rocambolesques.

Les personnages sont toujours aussi attachants, soudés dans l'adversité, prenant soin les uns des autres. Leur vie n'est pourtant pas simple mais ils ne perdent pas espoir.

J'ai été un peu moins convaincue par les dessins, c'est toujours quitte ou double quand on change de dessinateur en cours de série. J'ai trouvé les personnages parfois un peu trop caricaturés, les émotions et expressions transparaissent moins bien sur leurs visages. le trait semble moins fini, plus esquissé alors que les décors sont pourtant très réalistes.

Néanmoins, j'ai beaucoup apprécié cette lecture qui brise l'ordre chronologique de l'intrigue et qui mime la trame des souvenirs : celle-ci n'est pas toujours linéaire, quand nous évoquons le passé, il n'est pas rare que nous sautions des événements pour ensuite y revenir quelques temps plus tard. C'est une manière originale de maintenir le suspense en reconstruisant le puzzle d'événements racontés « dans le désordre ».
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Alors que le tome 5 de « La Guerre des Lulus » laissait des zones d'ombre dans la vie des jeunes entre 1916 et 1917, « La perspective Luigi » vient apporter des réponses.

Nous sommes en 1936 à Amiens. Luigi devenu artisan-commerçant est contacté par un homme qui dit vouloir écrire un recueil de témoignages de Français ayant été déportés en Allemagne durant la guerre. Luigi raconte alors comment, en se trompant de train, ses amis et lui sont arrivés à Berlin et non en Suisse.

Alors que la guerre entame sa troisième année, Berlin semble vivre comme si rien ne se passait. Pas de soldats en arme dans les rues, fêtes foraines, balades au parc… les Berlinois aisés ne se refusent rien. Nos amis, eux, se retrouvent malgré eux entrainés dans un repère d'enfants des rues. Orphelins eux aussi et livrés à eux-mêmes, leur vie est un combat quotidien pour trouver à manger et survivre. Malgré la barrière de la langue, ils vont sympathiser, laissant croire à leurs hôtes qu'ils sont Suisses et non Français.

On retrouve avec plaisir ces cinq enfants téméraires, surmontant leur déception et leur peur de ne pas être en Suisse. Malgré les conditions de vie difficiles dans cette capitale à deux vitesses, le récit garde le ton humoristique que j'appréciais. Hardoc, le dessinateur, a laissé la place à Damien Cuvillier qui parvient à garder la fraicheur et l'esprit de la série. Les retrouvailles avec ces jeunes héros sont réussies et l'évolution du personnage de Luigi, devenu adulte, l'est aussi. Je trouve intéressant aussi de changer d'univers graphique en changeant de narrateur. Une bonne idée de Régis Hautière.

J'ai craint en terminant le tome 5 que ce diptyque soit « l'album de trop » mais je m'aperçois qu'il apporte un complément d'information intéressant par rapport à l'histoire précédente et un point de vue plus personnel. Découvrir Berlin pendant cette période est aussi une excellente idée et le passage d'une série à l'autre se fait harmonieusement.

Je ne peux donc que vous conseiller cette lecture des aventures des Lulus si vous avez aimé les premiers tomes.
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critiques presse (3)
BDGest
23 juillet 2018
Des rebondissements, une gentille ode à la camaraderie et une histoire qui sent bon la nostalgie, voilà qui plaira aux enfants, et probablement à leurs parents.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
23 juillet 2018
Si l'idée de cette spin-off pouvait donner à s'interroger, cette concrétisation en un premier album rassure et convainc. Nous n'en avons pas fini avec les attachants Lulus et on s'en réjouit !
Lire la critique sur le site : Auracan
Sceneario
19 juin 2018
Le dessin est confié à Damien Cuvillier. Son trait est dans la lignée d'Hardoc, clair, limpide, efficace, juste et superbement mis en couleurs par David François. Cuvillier illustre de magnifiques planches, rythmés, dynamiques, à l'ambiance adéquate. Il fait passer aussi les émotions par les expressions de ses personnages.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
- pourquoi ils ne parlent pas français ? Je croyais qu’ils parlaient comme nous, les Suisses.
- pas tous, il y en a qui parlent français et d’autres qui parlent allemand, et même certains qui parlent italien.
- ah ben d’accord… ça va pas être facile tous les jours pour se faire comprendre dans ce pays.
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Comme souvent, le vrai problème avec la nourriture, c'était pas tant la pénurie que la répartition, parce que faut pas croire: pendant qu'une partie de la population berlinoise crevait la dalle, une autre faisait du gras. Les magasins d'alimentation étaient vides mais le marché noir tournait à plein régime et ceux qui avaient les moyens mangeaient à leur faim tous les jours.
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C'est des soldats qui ont tué ton père. Sur un champ de bataille. Les lulus,c'est pas des soldats et ils ont tué personne. Ils essayent de survivre, c'est tout.
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On était comme les doigts de la main, pour ainsi dire. Quand vous en voyiez un, c'est que les autres étaient pas bien loin.
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C'est dingue comme on apprend vite quand on est gosse et qu'on en a vraiment envie... Maintenant, ma mémoire est pleine de trous, mais à cet âge, tout ce qui m'entrait par une oreille restait gravé là.
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