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L'orphelin de Perdide tome 1 sur 2
EAN : 9782344030806
56 pages
Comix Buro (26/09/2018)
3.65/5   20 notes
Résumé :
Il s’appelle Claudi, il a quatre ans et il est le dernier survivant de Perdide.

Après la mort de ses parents, Claudi, 4 ans, est désormais le seul survivant de Perdide. Mais comment échapper aux dangers d’une planète aussi hostile ? C’est à l’aide d’un émetteur radio laissé par sa mère, que Claudi va entrer en contact avec le Grand Max, un vieil ami de la famille...

Régis Hautière et Adrian Delgado nous plongent dans un fabuleux diptyqu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
C'est toujours un peu frustrant de commencer un roman, une BD alors qu'on connait déjà la fin, j'ai du voir une bonne dizaine de fois l'adaptation en dessin animé par René Laloux et Moebius, “Les Maîtres du temps”, alors j'y suis allé un peu méfiant. le graphisme tend vers les stéréotypes à la mode n'est pas fait non plus pour me rassurer, et pourtant, j'ai été totalement séduit. le rythme est dynamique, jouant avec l'alternance entre Perdide et le vaisseau de Max, les décors renforcent l'ambiance, technologique dans le vaisseau spatial, merveilleux et inquiétant sur Perdide, les personnages sont bien campés, ce premier tome donne envie de découvrir la suite. L'oeuvre de Stefan Wul se prête bien à la mise en image, pleine d'imagination, elle permet aux illustrateurs de s'exprimer, ici c'est encore le cas.
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C'est par hasard que je suis tombé sur cette bd au rayon nouveautés de ma bibliothèque favorite et je n'ai pas hésité une seconde avant de la prendre sous mon bras. La raison principale est qu'il s'agit d'une autre adaptation en bd d'une nouvelle de Stefan Wul, apparemment prévue en deux tomes. D'ailleurs à l'heure où j'écris ces mots, il semblerait que le second tome soit déjà sorti. Et donc je vais m'empresser de suggérer son achat aux responsables de la bibliothèque.
Oui car cette bd vaut vraiment le détour avant tout parce qu'elle ne peut que vous prendre aux tripes, ce qui fut mon cas. On se laisse embarqué dans ce survival sans s'en rendre compte. D'une part par le scénario qui joue la carte de l'émotion en permettant au lecteur de s'attacher au jeune graçon, Claudi ou à Max, un contrebandier ami de la famille, qui va mettre tout en oeuvre pour le secourir. D'autre part grâce aux graphismes qui vous plongent immédiatement dans l'ambiance sauvage et dangereuse de la planète Perdide. Les dessins sont dynamiques, efficaces et le trait de Adrian Delgado expriment toute la tension qui se dégage de l'histoire et des situations dangereuses dans lesquelles l'auteur place ses personnages, et notamment son personnage principal, le jeune Claudi. Car ne nous y trompons pas, ce n'est pas le contrebandier aux allures d'Han Solo la vedette mais bien le petit.
Certains diront que l'histoire est convenue, qu'il n'y a pas de surprises. Certes! Mais ce n'est pas dans cette matière qu'il faut chercher ce qui rend ce récit à la fois tendre et tragique mais bien dans le sort du gamin, laissé à l'abandon, seul sur une planète hostile. C'est carrément le combat d'un gamin innocent, sans défense qui doit survivre aux dangers de la planète elle même, déjà responsable de la mort de ses parents. Leur mort est d'ailleurs terriblement tragique et horrible. Quoi de pire que de mourir des mains de Dame nature elle même. Comme si l'hostilité de la planète était entièrement tournée vers ces humains, comme un refus de l'y accueillir... Ces éléments font immédiatement échos aux bd de Léo ( cycle d'Aldébaran)... La nature sauvage, indomptable, pratiquement humanisée, considérée et présentée comme un personnage à part entière, qui lutte elle même pour sa survie contre l'envahisseur...
Bref on ne peut que s'attacher au sort de ce gamin qui affronte l'hostilité et les dangers mortels avec pour seules armes son innocence, sa naïveté et sa jeunesse. C'est un bébé face à un monstre gigantesque. Son simple contact avec l'extérieur réside dans une sorte d'oeuf, un appareil de communication hyper sophistiqué, fabriquée et offert par sa mère. Cet oeuf lui assure un lien avec Max ( même s'il le prend pour un jouet, un robot) qui lui prodigue bon conseil et avertissement ainsi que réconfort. L'histoire est d'autant plus tragique lorsque cet objet est détruit et rompt ainsi toute possibilité de liaison mais également de repérage. La tragédie ne s'arrête pas là car tout au long du récit, Max devra subir des épreuves comme si l'univers tout entier se liguait contre lui pour l'empêcher de retrouver le garçon. Entre les obstacles liés à la navigation dans l'espace et le couple qui l'accompagne mais qui lui procure l'argent dont il a besoin pour réparer son vaisseau, tout va de travers pour ce contrebandier empli de volonté et de bonnes intentions. Max est un homme au grand coeur, ses actions le prouvent et son engagement sans aucune hésitation concernant Claudi révèle un homme profondément attaché au garçon et à sa famille. Inutile dans dire plus, de s'appesantir sur sa psychologie ou de l'approfondir, ses actes parlent pour lui. En cela il trouvera un allié dans le personnage d'un vieillard qui aurait vécu sur Perdide, et donc au faît de la faune et de la flore qui peuple la planète, un guide providentiel dont l'attachement ( ou le sens paternel s'éveillant petit à petit au contact du garçon, lui aussi ayant vécu une tragédie du même ordre sur cette même planète; on devine assez aisément pourquoi l'identification se fait aussi facilement, ce qui rend le récit encore plus fort et cohérent) devient évident et incontournable.
N'ayant pas (encore!) lu l'original de Stefan Wul, je ne pourrais dire quelles sont les libertés prises par Régis Hautière ( s'il y en a!), si son récit est fidèle ou non, mais ce n'est pas important car cette bd se suffit à elle même.
Je finirai par les graphismes en ajoutant qu'ils parlent d'eux mêmes. le style du dessinateur est particulier mais je lui ai trouvé la justesse nécessaire à ce récit. Leur dynamisme et leur profondeur illustrent parfaitement les situations. Quelques cases existent sans avoir besoin de textes, les pages 11 ou 17, par exemple, montrent des cases dépourvues de texte, dans lesquelles, seules les émotions suggérées par les visages suffiront au lecteur à deviner ce qui se passe hors champ. On dirait même presque une figure de style. En effet, la réalité, trop dure, est cachée aux yeux du lecteur, à l'image de cette maman qui tente de mettre son fils hors danger mais en lui maquillant la vérité horrible qui se déroule sous ses yeux, y compris sa propre disparition, qu'elle maquille en jeu....
Vivement le second tome....
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J'hésite encore à mettre deux ou trois étoiles... Une adaptation apparemment très personnelle d'un roman de Wul que je n'ai pas lu. Visuellement, le style est effectivement particulier ; je n'ai pas accroché avec ces graphismes très modernes, bien que les couleurs des paysages soient harmonieuses et bien réalisées. Concernant l'histoire, l'intrigue avance vite, sans temps mort, mais les personnages manquent totalement de profondeur (sauf le protagoniste Max, bandit au grand coeur) et on devine les ficelles facilement. Petite déception.
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Avant de quitter Perdide, Max un contrebandier au grand coeur essaye de convaincre ses amis, Martha et Claude de venir avec lui le temps de la mauvaise saison. Ils déclinent l'offre mais donnent tout de même à l'homme un petit émetteur-récepteur afin de communiquer avec lui de manière quasi instantanée, quelle que soit la distance. Peu de temps après alors qu'ils sont occupés dans les champs, une nuée de frelons mortels les attaquent. le mari meurt mais Martha arrive à s'échapper en emmenant avec elle leur fils, Claudi. C'est en essayant d'échapper aux insectes géants, qu'un accident se produit et que Claudi se retrouve orphelin, sur Perdide. Face à la nature hostile de la planète, l'enfant se retrouve perdu avec pour seuls amis, un animal domestique et un transmetteur en forme d'oeuf…

Ce n'est pas le roman de Stefan Wul mais le dessin animé « les maitres du temps » de René Laloux qui m'a fait découvrir l'orphelin de Perdide. Cela doit être l'un des premiers films d'animation que j'ai vu dans ma jeunesse. Si je m'en souviens encore aujourd'hui, c'est peut-être parce que le dessinateur en était Jean Giraud alias Moebius ou alors parce que les frelons tueurs m'avaient fortement impressionnés à l'époque. En tout cas en le revoyant bien des années plus tard, c'est surtout la fin un peu particulière et précipitée qui m'a laissé une drôle d'impression. C'est pourquoi, lorsque j'ai vu dans les rayons de mon libraire « préféré », cette nouvelle adaptation graphique d'un des romans les plus connus de Wul, je n'ai pas hésité longtemps avant de l'acheter, trop curieux de découvrir cette version.

C'est tout d'abord avec Ankama, que Comix Buro avait commencé à publier la série des adaptions d'un certain nombre de romans de Stefan Wul. Néanmoins, Olivier Vatine et son Comix buro ont décidé de continuer l'aventure chez Glénat avec ce roman de 1958. Je n'ai pas encore lu cet ouvrage mais je le lirai surement, comme j'ai pu le faire après coup pour la peur géante, afin d'apprécier les différences entre l'adaptation et l'oeuvre originelle. Il n'en demeure pas moins, que j'ai été captivé tout au long de ces 2 tomes par la façon dont Régis Hautière a mis en scène les différents personnages et les a intégrés à l'univers. Même si je connaissais la « chute » de l'histoire, j'ai trouvé originale la façon dont l'auteur nous emmène jusqu'à la conclusion de l'aventure tout en maintenant l'attention du lecteur. Ce qui ne gâche rien, les auteurs se permettent même un clin d'oeil à Jean Giraud / Moëbius, en appelant « L'INCAL », le bar de la planète Devil Ball, dans le 1er tome.

Le premier tome pose les personnages et se centre sur le petit Claudi alors que le deuxième l'abandonne presque complétement pour mettre à l'honneur Max, Belle et Silbad. On tremble pour l'enfant qui se retrouve parachuté dans un milieu hostile, dans la première partie alors que l'on s'interroge plutôt sur le sort de « l'équipe de sauvetage », dans la deuxième. C'est cet aspect que j'ai beaucoup apprécié ici. La narration nous amène doucement mais inexorablement à comprendre ce qui se passe et comment on y est arrivé, en quittant l'objectif initial pour mieux y revenir. Bien que le personnage de Max soit un peu stéréotypé (le contrebandier au grand coeur, à l'instar du grand Han Solo), ce n'est pas trop gênant. de plus, la plupart des protagonistes sont plutôt sympathiques et attachants, ce qui donne envie de les suivre tout au long de ces 2 volets.

En fait, un autre élément qui m'a fait acheter cette série, c'est aussi la couverture, et quelques pages feuilletées, du 1er tome. J'ai été conquis par le coup de crayon et les couleurs du dessinateur espagnol, Adriàn Fernández Delgado. Avec un trait à la fois rond et anguleux, l'artiste nous propose sa propre version très réussie, de ce space opera. C'est une nouvelle jeunesse pour ces personnages de roman qui sont dépeints avec un graphisme très original et actuel. le découpage dynamique des cases, couplé aux dessins nerveux de l'auteur renforcent l'impression de dynamisme du récit. Tout s'enchaine très bien. C'est une histoire riche en émotions et en péripéties. de même, le travail sur les couleurs est lui aussi très esthétique et adapté, donnant des ambiances différentes en fonction des environnements.

Bref, c'est un bon diptyque que je vous conseille de vous procurer. Je ne doute pas que vous passerez vous aussi un bon moment à sa lecture.

Lien : http://www.artefact-blog-bd...
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Claudi, quatre ans, vit avec ses parents, fermiers, sur Perdide, une planète inhospitalière. Pour y survivre, les habitants doivent s'isoler dans des bunkers pendant la saison des frelons, qui détruisent tout sur leur passage. Seulement, ces insectes arrivent plus tôt que prévu et bientôt, Claudi se retrouve seul. Sa mère lui a confié un oeuf, lui disant d'obéir à tout ce que lui dit l'objet.
A plusieurs années lumières de là, il y a le Grand Max, un contrebandier. Il est bloqué sur une planète quand la mère de Claudi lui laisse un message lui demandant de venir sauver Claudi. C'est lui qui prodigue des conseils au petit garçon. Afin de faire réparer plus vite son vaisseau, il accepte de prendre un couple comme passager.
J'ai été plutôt déçue par cette bande-dessinée dont deuxième et dernier tome paraîtra début 2019. le scénario est assez classique : une planète inhospitalière, un élément perturbateur, un enfant à sauver protégé par son animal, un homme peu recommandable qui se transforme en sauveur, mais dont la mission est rendue plus compliqué par des passagers louches. le rythme du récit est assez déséquilibré. Après un début assez lent, tout s'accélère et tout arrive en même temps.
Du coup, bien que la première partie m'ait ennuyée, je suis restée sur ma faim, avec l'envie de savoir quand même comment cela allait se terminer. Quant aux dessins, assez cartoons, je les ai trouvés assez disgracieux.
Je dois avouer ne pas trop savoir quoi en penser, ni si je jetterai un coup d'oeil au deuxième volume. En tout cas, je ne vais pas trop retenir mon souffle jusque-là…
Lien : https://www.tribulationsdune..
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critiques presse (3)
ActuaBD
03 avril 2020
C’est une œuvre qui dépasse le simple récit d’aventures. Parce qu’il nous parle de l’enfance, du deuil, de la confrontation constante avec la mort, avec l’horreur. Parce qu’il nous parle du temps qui passe et s’enroule sur lui-même comme s’enroule un serpent autour de sa proie.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Actualitte
05 février 2019
Mais pour peu que [le lecteur] accepte d'embarquer pour ce voyage spatiotemporel, il sera vite happé par l'histoire de ce petit orphelin et touché par ses émotions si humaines.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Sceneario
22 octobre 2018
L'autre belle surprise de cet album est la performance graphique d'Adrian. Son travail est remarquable, il n'y a rien à reprocher. Son style reste original et personnel, il propose une belle vision de cet univers. Les personnages ont du charisme, c'est assez bien rythmé et bien construit. Franchement, c'est du bel ouvrage.
Lire la critique sur le site : Sceneario

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1,2,3 BD ! Chez les libraires ! présente les BD coups de coeurs de Pascaline & Laurent et la librairie Bulle en Stock à Amiens. Ne lâche pas ma main de Bussi - Cassegrain - Duval - Aire Libre - Éditions Dupuis Le Clan de la rivière sauvage de Régis Hautière, Renaud Dillies Editions de la Gouttière Yojimbot, Yojimbot - Tome 3 - Neige d'acier, Tome 3 • Sylvain Repos (Illustration), Sylvain Repos (Auteur) chez Dargaud 1,2,3 BD c'est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture avec le soutien de la librairie Mine de Rien, Alfa BD et Krazy Kat ! #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART#MANGA Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur : https://www.youtube.com/TraitpourtraitBD https://www.facebook.com/TraitpourTraitBD https://www.instagram.com/traitpourtraitbd/ https://twitter.com/TPTBD
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