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Critique de Ziliz


Non, lecteur, tu n'es pas convié ici à découvrir les joies du camping - audio & visio de l'apéro bruyant des voisins midi & soir, leurs blagues salaces, parties de pétanque et ébats sur matelas pneumatiques.

Cette 'toile' peut désigner des peintures, notamment celles peintes par Isabel, mais aussi le piège dans lequel cette jeune femme se débat depuis qu'elle a été victime d'une fusillade (coma, syndrome de stress post-traumatique, amnésie, somnambulisme, etc.).

Le début du roman est prometteur.
Isabel est incitée à quitter Paris pour se mettre au vert dans les Vosges, son mari médecin rentre tard, elle se retrouve alors seule dans un environnement isolé et flippant, manque d'air, fait des malaises, voit des morts et/ou hallucine, reçoit d'étranges messages.
Huis clos + événements inquiétants + paranoïa ou complot réel = ambiance angoissante, donc stress assuré pour le lecteur.
L'auteur revendique son admiration pour Stephen King. N'ayant lu que (l'excellent) 'Dolores Claiborne', je ne saurais comparer.

L'intrigue vosgienne devenant de plus en plus répétitive et confuse, les flash-back sur l'enfance américaine d'Isabel dans le Maine sont bienvenus (à défaut de représenter des bouffées d'air frais, car l'héritage familial est très lourd).

Pour accrocher le lecteur (c'est quitte ou double, moi il m'a agacée, dégoûtée), Vincent Hauuy multiplie les ingrédients du genre, et on trouve en prime, comme si ce n'était déjà pas assez chargé : troubles mentaux sévères, affaires de pédophilie, cancers, addictions diverses, dettes, gémellité, "cendrillonade", etc.
N'est-ce pas trop facile de balader le lecteur en cumulant tout ça ? Ça part dans du grand n'importe quoi, selon moi.

Plus jamais un tel imbroglio cousu de fil blanc.
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