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Noah Wallace tome 2 sur 2
EAN : 9782755632934
496 pages
Hugo Publishing (05/04/2018)
3.61/5   209 notes
Résumé :
Quand le général Lavallée engage Noah Wallace pour retrouver les assassins de sa fille Sophie, le profiler refuse de croire à sa mort.
Persuadé que la jeune blogueuse est en danger, mais vivante, il accepte la mission et mène l'enquête avec Clémence Leduc, sa troublante partenaire. Mais tous deux vont très vite se rendre compte que cette affaire est plus vaste qu'il n'y paraît et pourrait être liées à la récente vague de meurtres et de suicides inexpliqués qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (78) Voir plus Ajouter une critique
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"Il n'y a pas d'échappatoire à l'horreur"

Hé bien! Moi c'est dans ce thriller que je me suis échapée!

Un pure moment de joie que les retrouvailles avec les personnages du tome 1, (Tricycle rouge). Fidèles à eux-même, évoluants sous nos yeux. Mais l'auteurs nous a enrichis avec de nouveaux protagonistes, soulevant de nouvelles questions.

Noah, persuadé que son amie Sophie est vivante, malgré les preuves accablantes du contraire, se lance dans un périple, en quête de l'a seccourir. Avant cela, il lui faut retrouver son ancienne partenaire d'énigme. Clémence. Mais celle-ci n'est pas indemne et doit porter en son coeur, un bien lourd fardeau.

Va-t-il pouvoir l'aider à se reconstruire?
Pourront-ils sauver Sophie?

Je ne suis pas friande des romans traitant de grosses affaires étouffées, du FBI, etc. Mais... je tire ma révérence.

Ce n'est jamais facile, l'écriture d'un premier roman. Mais quand celui-ci fait succès, la conception du second se doit suivre en terme de promesses! L'amorce est parfaite.

Le talent de l'auteur , fait la différence.
Un Brasier, oui, mais d'émotions.
Il y a une âme à ce livre.

Vincent Hauuy, nous plonge à nouveau dans l'horreur, la cruauté, et la bonté de ce que peux être la vie. On retrouve l'esprit d'équipe, les conspirations, et les plaisirs du casse-tête. J'ai à nouveau ressentis les frissons, la crainte, l'espoir, tout comme le plaisirs, la hâte, et la peur.

Le "méchant" de l'histoire est magnifiquement travaillé. Son parcours est touchant, dure, et tristement possible. J'ai eue beaucoup d'émotions pour lui. Que serions-nous devenus, si nous avions vécus.... un passé similaire?
Jusqu'où perdrions nous la raison?

Je ne peux que conseiller ce roman.

Son intrigue, haletante, ainsi que ses sauts dans le passé ne font qu'accentuer la qualité de l'histoire. Noah est toujours aussi attachant, et ses dons ajoutes une puissance particuliére.

Je souhaite juste ( déjà !) découvrir la suite.
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« Que le profileur Noah Wallace soit une création ou non des services secrets n'y change rien. C'est sa réalité désormais, il doit composer avec. »
Noah Wallace est chargé par le général Lavallée de retrouver sa fille disparue, Sophie Lavallée, « la séduisante et impétueuse journaliste ».
Clémence Leduc, la joueuse d'échecs entrainent ses amis, Dylan le geek et Beverly, « … La version féminine de Mohamed Ali… » dans l'enquête de Noah.
« Ecoutez, ils sont déjà dans une situation précaire. Alors autant profiter de leurs compétences. » dit-elle à Noah.
La traque des ravisseurs de Sophie les conduit de planque en planque de Washington à Montréal via Charlotte dans le Vermont.
Au cours de leur périple ils se trouvent confrontés à plusieurs personnages qui semblent poursuivre le même objectif :
Raphaël Lavoie, « l'ancien supérieur du CSIS, le Service Canadien du renseignement de sécurité. »
Pavel Bukowski l'agent trouble, ancien du FBI devenu détective privé.
Andrew Clayton, chercheur à Genetech, la compagnie spécialisée en génétique, clonage et accessoirement trafic d'organes…
Dimitri le russe, animateur de la Bratva, la mafia russe.
Bernard Tremblay, oncle de Clémence Leduc, condamné par un cancer incurable, mort en opérations.
La famille Engelberg propriétaire de Genetech, Hansel le père, Karl son fils et Damien l'enfant adopté.
Abraham Eisik l'israélien, alias Christian Charrette le canadien, fan de AC/DC et de métal music, diabétique et gros mangeur, hanté par le souvenir de sa femme Abigaël, morte mais qu'il entend lui prodiguer les conseils dont elle n'a cessé de l'abreuver tout au long de leur vie commune.
La narration fait valoir les points de vue de chacun des protagonistes de l'histoire et place le lecteur face aux mêmes incertitudes que les héros de l'histoire que sont Noah et Clémence.
Ils s'interrogent à chacune de leurs initiatives. Qui est qui ? Heureusement, ça ils le savent à peu près. Mais surtout qui ment et qui dit la vérité ? Où sont nos amis et nos ennemis ? Et enfin, les amis de mes ennemis sont-ils mes ennemis et les ennemis de mes ennemis sont-ils mes amis ?
Course poursuite dans le temps et contre le temps à la recherche d'indices fugaces et d'une vérité fuyante à mesure qu'ils s'en approchent.
Noah porte en lui des images, des visions, des sensations, dont il ne sait si elles sont réelles ou importées d'une vie antérieure dont il n'a plus aucun souvenir. Des lieux, des visages, un frisson du vent, une musique, un objet déclenchent en lui des flux de souvenirs incontrôlables et incontrôlés qui le ramènent à sa question première. Qui suis-je réellement ? Dans quelle mesure ces visions l'aident-elles à comprendre et à résoudre l'énigme de la disparition de Sophie ? La réponse à cette question lui échappe dès qu'il cherche à contrôler ses visions.
Quel rôle a joué la famille Engelberg dans la disparition d'enfants à Charlotte dans les années 1990 ? Et Noah en-a-t-il été l'un des protagonistes ?
L'ensemble est remarquablement construit et ménage le mystère. Même s'il n'est pas adepte de ce genre de littérature, le lecteur se laisse prendre au jeu et passe volontiers sur les quelques clichés qui émaillent le récit çà et là :
« Une douche plus tard, son esprit d'ordinaire si affûté peine encore à discerner son environnement. Son acuité s'est envolée. le concerto N°2 de Franz Liszt lui semble diffus et manque de précision… »
« Mais ce qu'il a devant les yeux est une toile au centre de laquelle l'araignée Bernard Tremblay tissait les liens. »
Les personnages restent crédibles et leurs références culturelles, musicales, littéraires ou cinématographiques construites de façon précise et méticuleuse :
« Lorsque la voix de Bon Scott entonne « It's a rock'n'roll damnation », il ne peut s'empêcher de hocher la tête et de marteler le rythme sur le volant. »
« Elle sait qu'il s'attend à ce que sa reine prenne son fou. Mais elle décide de faire autrement. Elle bouge sa tour, lui fait traverser l'échiquier et se pose en C1 à deux cases de son roi. »
L'ensemble est découpé en chapitres court alternant de façon rapide et à mesure de sa progression dans le récit le lecteur, comme les héros, va de découverte en découverte, d'étonnement en étonnement, jusqu'au dénouement, sans jamais éprouver d'ennui.
Entre les chapitres propres à l'enquête, sont intercalés les récits factuels de meurtres familiaux intervenant en différents points des USA, dont on s'interroge sur la filiation avec le récit principal.
Le découpage des scènes, le zapping entre les différents événements, la personnalité de Noah Wallace et des ses compagnons, n'est pas sans évoquer la construction de séries TV tels que The Mentalist ou le Sherlock joué par Benedict Cumberbatch.
Une découverte intéressante. Merci Babelio et les Editions Hugo pour l'envoi des deux romans de Vincent Hauuy, le Brasier et le Tricycle rouge, dans la perspective de la rencontre avec l'auteur.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une rencontre Babélio avec l'auteur. Je remercie la maison d'édition Hugo et Babélio pour cette opportunité.
A la fin de ma critique, vous trouverez une partie des questions et réponses posées lors de la rencontre avec l'auteur.

On apprend plus de choses sur Noah Wallace dans ce tome. Il a des visions plus présentes dans ce livre-ci que dans le précédent.
Dans ce récit Noah Wallace est engagé par le général Lavallée pour retrouver les assassins de sa fille Sophie, mais le profiler refuse de croire à sa mort malgré la vidéo qui montre son assassinat.
Il est persuadé que la jeune journaliste et blogueuse est en danger. On retrouve notre héros un an après les évènements du tricycle rouge, il reprend contacte avec Clémence Leduc pour l'aider dans son enquete.
Clémence qui était déjà un personnage intéressant dans le premier roman s'étoffe un peu plus et devient essentielle dans celui-ci. Tous les personnages secondaires ici sont importants.
Clémence a une équipe avec elle, Dylan un geek hacker et Beverly une armoire à glace. La mafia fait également son apparition avec le passé de Clémence en la personne de Dimitri de la Bratva.
Il y a également un ancien agent du FBI Pavel Bukowski et Abraham Eisik l'israélien un tueur à leur recherche, qui est hanté par sa femme.
Il y a également une série de meutres et suicides qui sévissent sur le continent américain. Il y a une société brumeuse, et des suspicions de traffics d'organes.
Les personnages sont souvent blessés. J'ai adoré les scènes avec le kidnappeur de Sophie car le méchant est un cinglé comme on les aime.
En bref, il s'agit encore d'un roman avec une intrigue riche et de nombreux rebondissements. Sur le plan psychologique, il est un peu plus dur que le premier.
J'ai beaucoup aimé ce tome, plus que le premier car les personnages sont encore plus intéressants et fouillés. le livre nous tient en haleine jusqu'à la dernière page et la fin est encore plus surprenante que celle du premier tome.
J'ai apprécié l'utilisation des lames de tarot pour les quatre grandes parties de l'histoire. Les révélations sont intéressantes.


Entretien avec Vincent Haauy :
Est ce que c'est votre première expérience d'écriture?
Ce n'est pas ma première expérience d'écriture car j'avais déja écrit des choses inachevées avant.
Quand il a vu le concours sur Fyctia (plate-forme d'écritures participative), il a redigé en trois mois le premier brouillon, puis est repassé dessus pendant un mois. Il écrivait parallèllement à son travail.
Quelles ont été les contraintes? le délai?
Le nombre de caractères limités par chapitre. Souvent la créativité nait de la contrainte.
Est ce qu'il y avait un rythme particulier? Une contrainte thématique?Non, on avait carte blanche.
Tout est venu du prologue dans ma tête. le projet de la cia a existé et c'est venu apres j'ai fait beaucoup de recherches, de reportages, de vidéos, il y a des choses qui ont existé, il y a toujours des choses vraies.
Vous avez un intéret pour le transhumanisme et le terrorisme, M K ultra. Ca a été un modèle pr l'entité? Non. Les références médicales existent. La recherche est importante. J'ai deux écrans un pour la recherche et un pour écrire. Il faut se nourrir de l'existant, utiliser google map, et aller visiter.
Pourquoi poser l'action au Canada et aux Etats-Unis? C'est une facilité car ce sont des lieux connus? Oui c'est un peu comme une lune de miel. J'écris sur des endroits que je connais et que j'ai visité. Les lieux correspondent au récit.
Pourquoi il y a une récurence des protagonistes ? Est-ce une suite ou une série ? C'est venu comme ca? Après le tricycle rouge, l'histoire n'était pas finie donc j'ai voulu continuer.
Comment sont nés ces personnages ? Est ce que le caractères est important? Quels sont les ingrédients numéro un? On a besoin de s'attacher aux personnages. Noah est venu dès le début, Clémence vient après, elle n'était pas prévue au début.
Pourquoi dans le second roman, il y a une différence d'écriture, Noah est plus en retrait ? Ce n'était pas voulu. Je suis très proche de mes personnages. Les personanges secondaires sont importants Abraham par exemple.
J'ai besoin de ressentir pr écrire.
Pourquoi on retrouve le thème du savant fous dans les deux romans. C'est réel?
C'est plausible. C'est faisable. Ca peut arriver. Black mirrors traite de ca. Il faut une organisation etatique pour mettre ce genre de choses en places.
Concernant Noah. Pourquoi a t-il des préssentiments? C'est un mentaliste naturel, il a quelque chose de cassé et il compense par ses capacités de déduction par son intuition. Est ce qu'il est fou? Pourquoi en faire un profiler? Parce que à la base c'était ca. Il aurait pu faire autre chose.
C'est un jeu de dupes exprès.
J'écris un a et un z mais l'histoire peut varier. Stephen king va au fil de l'eau. Je développe un idee, un perso et quelques relais et plusieurs fins. Et le personnage ne veut pas et cela change l'histoire.
Est ce que Noah c'est toi ? Bref quels sont les caractéristiques de l'auteur qui correspondeent au personnage ? C'est un appendice de ma personnalité. (En gros chaque personnage est une partie de l'auteur)
Je suis intuitif, curieux, ouvert et je vais chercher les réponses ou elles sont. Pour l'impulsion ce sont d'autres personnes de mon entourage qui ont servi de modèle.
Les méchants arrivent assez vite. C'est important qu'ils arrivent avant? C'est eux qui sont importants, c'est le conflit.
Vous prenee plaisir à écrire ? C'est parfois facile ou dur quand c'est trop noir.
La scène du brasier arrive tot dans le process, quelque chose de grave qui crée un traumatisme. Vous saviez comment l'aborder?
Je savais qu'elle serait intense ds l'écriture ce qui est difficile, c'est d'écrire la violence psychologique. S'obliger à aller au bout et plus loin que son imagination. le cerveau dit stop quand on transgresse ou dépasse les zones de confort comme quand on fait du sport et il faut ignorer cette petite voix.
Le second livre est plus violent psychologiquement.
Faire des jeux vidéos aide à l'écriture par rapport à la structure mais j'ai essayé de m'en detourner. Dans le métier de concepteur de jeux video, il y a plusieurs onglet : la conception de l'histoire et le systeme. Comment creer addiction à un jeu vidéo ?
Etes vous comme Dylan un geek ou un hacker ? Oui
Vous êtes passioné de jeux de rôle ? Oui je suis souvent Maitre de jeu.
Il y a un personnage qui n'existe pas Abigael. Pourquoi l'avoir créer? Quand je me suis intéressé à Abraham, je l'ai créé quand j'ai travaillé sur sa psychologie.
Le chapitre avec la voyante pourrait etre une nouvelle à elle seule avec les visions. Est ce que l'écriture de nouvelle est tentant ou frustrant par rapport aux personnages ? Oui cela me tente.
Le tarot est present pourquoi cette idee ? J'aime l'idée de déterminisme, du chemin de vie tracé, de ces 4 grand actes avec une lame du tarot. Est ce qu'on peut s'échapper du déterminisme social de notre enfance , des rails de la vie ? Vous donnez des éléments mais laissé du suspens. Est ce qu'il casse le determinisme ? Il décide de le casser a la fin mais est ce qu'il ne l'embrasse pas du coup.
Comment créer vous des cliffhanfger? Là, ca vient de la naratologie, de la dramaturgie,... Comme quand on fait du velo, ca vient tout seul.
Dans le tricycle rouge : il y a du vocabulaire inconnu.
Est ce qu'il y aura un troisième ? Je pense qu'il y aura une Suite c'est evident. La fin est ouverte et j'ai quelques pistes.
Qu'est ce qui vous a donné envie d'écrire? Mes lectures : Bilbo le hobbit m'a donné le goût de la lecture et Stephen King le goût de l'écriture.
King pause les personnages, le temps est long. J'aime beaucoup l'école américaine, c'est ma mère qui m'a transmis cette passion. J'ai lu également Grangé et Chattam.
Pourquoi écrivez vous de façon cinématographique? C'est la façon dont je visualise les scenes et l'histoire avec des plans de cadrages.
Le 3e tome attendra, ma prochaine série sera plutot un thriller pas un essai ou une série.
Pourquoi écrire sur un méchant d'origine nazi? A cause de la fuite des cerveaux après la seconde guerre mondiale de l'Allemagne vers l'Amérique du Nord et du Sud.
Il y a un peu d'inspiration du coté de Mengélé.
L'opération Mk est un projet qui a existé.
Pourquoi faire intervenir la mafia? Pour expliquer une partie de l'histoire de Clémence.
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Pas facile de passer le cap du deuxième roman, lorsqu'on a rencontré un succès inattendu avec son premier (Le tricycle rouge, prix VSD du meilleur thriller français 2017).

Après un premier pavé de 490 pages, revoici donc Vincent Hauuy avec un second de 525 pages. Il maintient le cap, avec cette nouvelle histoire mettant en scène son étonnant personnage de Noah Wallace.

L'auteur est concepteur de jeu vidéo, et c'est avec une certaine déformation professionnelle qu'il construit ses puzzles littéraires. Scènes visuelles, rythme, immersion dans l'ambiance, lecture au plus près des personnages…

Le brasier est un thriller à la fois prenant et ambitieux. Pas le genre à être lu en pensant à autre chose. L'intrigue est extrêmement dense, les personnages assez nombreux et les thématiques font réfléchir.

En matière de thriller, l'entame compte énormément. Je dois dire que les 50 premières pages sont un modèle du genre, tant la construction et les amorces lancées sont captivantes. le reste tient la distance, même s'il y a des moment un peu moins forts (normal, vu le nombre de pages).

Vincent Hauuy joue avec les codes du thriller, il les respecte en arrivant à écrire une histoire « à l'américaine » sans tomber dans le cliché (il a beau être français, il vit au Canada, ça aide pour créer une ambiance qui tient la route).

L'écrivain aime ses personnages, Noah Wallace et Clémence Leduc, au point de leur donner des prénoms très proches de ceux de ses propres enfants. Car aucun thriller ne vaut la peine sans de bons personnages, avec des caractéristiques marquées et des fêlures personnelles. Avec ces deux-là (et les protagonistes secondaires), on est gâté.

Même s'il ne révolutionne rien, l'auteur a un vrai talent pour construire une intrigue complexe, avec du caractère, presque comme un vieux briscard qu'il n'est pourtant pas encore.

Le brasier conforte l'impression laissée par l'excellent premier roman de Vincent Hauuy. Ce thriller est prenant de bout en bout, ludique et diablement intelligent.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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J'ai eu le plaisir de participer à la rencontre de l'auteur dans les locaux de Babelio et je trouve qu'il a éclairé ,grâce à ses réponses claires,certaines facettes de son roman.
Le Brasier,titre choisi en référence au moment le plus sombre du roman,n'est pas une histoire dont on sort indemne.L'incursion de l'auteur dans la recherche scientifique laisse à penser qu'hélas, ce qu'il écrit pourrait bien arriver et ça fait peur(il est question de manipulations pour transformer l'humain en marionnette à qui on peut faire faire et subir le pire).
Chaque personnalité est parfaitement mise en scène et ne peut être confondue avec aucune autre:les "méchants "le sont à l'extrême,les "gentils"ont des zones d'ombre.Un univers où le maître mot est sciences et qui n'a plus grand chose à voir avec l'humanité.
Un peu cauchemardesque,mais pour cela ,à lire pur se faire sa propre opinion.
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Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Attachez vos ceintures !

Essai transformé pour Vincent Hauuy ! L’auteur revient en force dans ce second tome que l’on peut considérer comme une suite au premier. Alors, on prend les mêmes ingrédients, et on recommence ? Et bien pas tant que ça !

Oui, nous retrouvons certains personnages, oui, nous retrouvons le contexte dans lequel nous les avions laissés. Mais entre temps, l’auteur a décidé de donner un coup d’accélérateur à son histoire pour nous proposer un livre encore plus énergique, où l’action est présente à chaque page, et vu le pavé je vous assure que vous sortirez éreinté de votre lecture ! L’écriture s’est affirmée, et l’auteur sort de sa zone de confort pour nous proposer un ouvrage plus complexe, avec des scènes parfois plus violentes même si elles ne sont pas forcément légion. C’est bien dosé, juste assez pour te donner le coup de fouet qui te donne envie de continue, et pas trop pour ne pas tomber dans le too-much et le sensationnel qui ferait perdre en crédibilité cette histoire. Ça en fait un ouvrage plus noir, plus mature aussi. Si je devais imager l’évolution du style narratif de Vincent, je dirais que Le Tricycle rouge est une chrysalide, et que dans Le brasier, c’est le papillon qui prend son envol.

Le brasier est un livre dense : beaucoup de personnages, des chapitres courts, un sujet scientifique abordé de manière à ce que tous les lecteurs le comprennent, y compris les plus réticents aux sciences comme moi. C’est pas que je suis réticente en fait, c’est que je n’y comprends rien si ce n’est pas expliqué simplement et qu’on peut me perdre rapidement… Donc merci à l’auteur de s’adapter au degré de compréhension de chacun !

Il vous faudra rester concentré pour ne pas perdre le fil dans cette intrigue foisonnante, d’autant plus que, malgré la taille du bouquin – 526 pages quand même – il n’y a pas de redondances ou de répétitions, donc si vous n’êtes pas attentifs, vous pourrez vous perdre dans les méandres de cette course contre la montre.

Là où l’auteur fait fort, c’est qu’il part d’une histoire à priori banale – la disparition de Sophie, son présumé meurtre, les soupçons de Noah qui refuse de croire à sa mort – mais qu’il vous emmènera loin, très loin, bien plus loin que ce que vous ne pouvez imaginer. C’est écrit de telle manière que c’est terriblement crédible, et que ça peut s’avérer… terrifiant !

[ Le mot de la fin ]

J’adhère, je valide ! C’est un livre qui vous retournera le cerveau, et tout le talent de l’auteur réside dans sa capacité à élaborer une intrigue digne d’un puzzle à 1000 pièces !

Mention spéciale pour la setlist du livre, où on y retrouve ACDC mais aussi et surtout, Iron Maiden !!!! Mais j’vous jure que ça n’a pas influer mon jugement sur ma chronique, ah ah ah ! 🙂

Je recommande !
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Le situation est stressante.
Mais ce ne sont pas les brûlures d'estomac ou les reflux qui irritent son oesophage qui l'inquiètent. Il s'y est habitué depuis qu'il ne mange plus que de la junk food.
Non, le problème, ce sont ses plans contrariés. Déjà, le fait que la planque fournier par le Canada soit au douzième étage. Pas de chance quand on sait que bien des immeubles à Montréal ne dépassent pas les trois étages. Ensuite, Noah qui s'est absenté dans le Vermont, d'après ce qu'il a pu entendre ; et pire, Clémence qui est hospitalisée dans le coin du lac Saint-Jean. A six heures d'ici au bas mot.
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Les gros mots, il paraît que c'est une marque d'intelligence. Le pessimisme, cela vient avec la profession. Et la retraite n'y change rien. Connaître l'envers du décor, avoir une vision lucide des mécanismes qui font tourner le monde, cela marque un homme à vie. Il n'y a pas d'échappatoire à l'horreur quand on l'a côtoyée d'aussi près que lui : les coups politiques, las manipulations, les trahisons. Plus de quarante ans de mensonges, dé désinformations médiatiques, d'assassinats, de massacres d'innocents, de jeux de chaises musicales orchestrés pour les chefs de guerre que l'on place comme dictateurs pour mieux les destituer et les désigner comme rebelles ou terroristes. Ou vice-versa. Et tout ça pour quoi ? Pour maintenir un statu quo dans l'ordre mondial, pour que les billets vers circulent... toujours par les mêmes mains pour finir toujours dans les mêmes poches.
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- tu sais pourquoi les statues grecques ont toujours des petit penis, Anton ?
- c’est parce que les hommes pourvus de grossexes étaient jugés stupides. Tu vois Anton, plus un homme en avait entre les jambes, moins il était capable de réfléchir. Peut être une question de circulation sanguine qui sait...
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Vous savez, mademoiselle Lavallée, je pense que la guerre, et particulièrement la Seconde Guerre mondiale, continue de faire des victimes. Sans même parler des groupuscules néo-nazis, mais simplement de notre relation à la haine. Jamais dans l'histoire un homme, un dictateur n'avait soufflé si fort sur le brasier de la haine au point d'incendier le monde et de soulever des peuples entiers.
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Vidéo de Vincent Hauuy
Vincent Hauuy explique comment apprendre de ses echecs apprès un refus de manuscrit.
Version intégrale de la vidéo : https://youtu.be/dITmPEz5aOk
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