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Hexworld tome 2 sur 7
EAN : 9782375748046
294 pages
MxM Bookmark (12/06/2019)
4.25/5   8 notes
Résumé :
Un flic guindé. Un voleur guilleret. Un millionnaire assassiné.

Malachi, un métamorphe renard, commet des vols pour le compte de l’un des plus grands cartels de New York. Mais lorsqu’il se retrouve témoin du meurtre d’un millionnaire, le seul à pouvoir le mettre en sécurité n’est autre que le docteur Owen Yates, expert médico-légal de la Police Sorcière Métropolitaine... qui s’avère être le sorcier lié à Malachi.

Owen est horrifié par ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
XIXe siècle, New York. Hexworld, un monde ou cohabitent sorciers, familiers métamorphes, maléfices, magie...

Owen Yates, expert médico-légal de la Police Sorcière Métropolitaine, doit se marier dans quelques jours avec Edith Vandersee, pour préserver le niveau social de leurs deux familles. Un mariage auquel il se plie par devoir, faisant par là-même une croix sur son métier, sa personnalité et ses préférences sexuelles.

Malachi, familier renard non lié, voleur au sein d'un cartel new-yorkais, se trouve nez à nez avec le meurtrier du milliardaire qu'il était venu cambrioler. Innocenté du meurtre par Owen, il devient alors le seul témoin capable d'identifier le meurtrier. Ayant reconnu Owen comme "son" sorcier, il s'enfuit mais n'a d'autre solution que d'aller se mettre sous sa protection lorsque le meurtrier tente de le tuer.

J'ai retrouvé avec plaisir l'univers Hexworld et les personnages dont nous avons fait la connaissance dans les tomes précédents : Tom et Cicero, Dom et Rook, Bertie, le chef Ferguson, Nick, Bill Quigley, Isaac... pour suivre une enquête palpitante autour d'un objet mystérieux. le mystère des thériarchistes, amorcé dans le tome précédent, est plus que jamais en toile de fond.

La romance, avec une légère relation dominant/soumis assez soft, est habilement mêlée à l'enquête et l'écriture, fluide et addictive, nous emmène jusqu'à une conclusion bienvenue. La traduction est toujours d'aussi bonne qualité.

Un deuxième (troisième ?) tome qui confirme la qualité de l'univers proposé par Jordan L. Hawk.
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Après les aventures de Rook et Dominik et celles de Cicero et Thomas, ce nouveau tome d'Hexworld tourne cette fois autour d'Owen, le dessinateur légiste de la PSD qu'on avait rapidement croisé, et de Malachi, un familier voleur trainant dans les rues.
Ces deux là ne se connaissant pas, ils ne sont donc pas liés, d'autant plus qu'ils viennent de deux mondes bien différents. Mais ils font la connaissance à l'occasion d'un cambriolage qui a mal tournée et Mal ne traine pas à annoncer à Owen que celui-ci est son compagnon.

L'enquête policière est assez longue à démarrer, le plus gros de l'intrigue étant surtout fixée sur le mariage à venir d'Owen et j'ai trouvé intéressant de voir comment les compagnons sont traités dans certaines familles.
Owen est un personnage qui m'a beaucoup plu, tiraillé entre son devoir et de qu'il ressent et les scènes de sexe sont plutôt bien intégrées même si elles auraient sans doute pu être moins nombreuses.
Malachi est lui un renard attachant qu'il est facile d'aimer et d'apprécier et j'ai trouvé plutôt chouette qu'on retrouve toute la petite clique qu'on avait appris à connaitre, agrandie par la présence d'Isaac.

Sur la fin, on rejoint l'intrigue avec celle sur les Thériarchistes, lancée dans le premier tome et l'action se développe à toute vitesse, mettant en danger les personnages principaux (pour lesquels on ne s'inquiète quand même que très modérément).
C'est vif, enlevé, l'écriture est chouette et le roman est bien mieux traduit que beaucoup d'autres, il n'y a donc aucune raison de passer son chemin et je retournerai volontiers dans cet univers.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Malachi, un familier métamorphe renard, voleur issu d'un milieu défavorisé rencontre son sorcier, Owen Yates, expert en dessin de sorts auprès de la police sorcière de New-York sur une scène de crime. Lorsque Owen, héritier d'une famille richissime apprend que son familier est un voleur illettré il est horrifié, cependant Mal a aussi un sourire éclatant sur un corps de rêve et même si Owen doit faire un mariage arrangé par sa famille la semaine prochaine il ne sait résister à son attirance …


Dans ce second tome nous retrouvons l'ambiance fin XIXème siècle du précédent, ainsi que certains personnages rencontrés antérieurement. Owen et son familier semblent a priori incompatibles, trop différents, mais ils se sentent attirés mutuellement et leur romance est prégnante dans ce livre. L'action engendrée par une enquête entrelacée avec des découvertes sur la magie et des intrigues familiales sous-jacentes donnent du nerf au récit, pour notre régal.


L'écriture est fluide, le roman se lit agréablement d'une traite. L'ambiance et les personnages sont bien rendus. On aurait tort de bouder notre plaisir …
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J'ai préféré ce tome 2 au 1.
Je trouve que c'est plus entraînant, l'histoire plus intéressante.
J'ai eu un petit faible pour Malachi, je le trouve attachant.
C'est une super saga, hâte de découvrir la suite !!
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Mal l’attendait, le haut du corps dénudé. Owen manqua de trébucher en le voyant. Le sauvage était mince mais athlétique, et ses muscles se dessinaient sous la peau pâle de ses épaules et de ses bras. Des poils roux parsemaient son torse, et une ligne plus dessinée descendait de son nombril et disparaissait dans son pantalon usé.

La décence formelle de Plaisance avait formé une cage bienvenue, largement capable de contenir les désirs d’Owen. L’idée de ramener un homme à son appartement pour une raison indécente, de devoir faire face au regard des gardes, du liftier, et potentiellement des voisins, avait plus que suffi à ce qu’il reste chaste. Certes, il aurait pu aller dans les quartiers plus pauvres de la ville pour chercher de la compagnie mais, doutant de ses capacités à ne pas se faire voler ou frapper, il ne s’y était jamais risqué. Il n’y avait jamais eu aucune véritable possibilité d’assouvir la moindre sorte de désir. Certainement pas la faiblesse qui hantait le plus souvent ses rêves.

Et maintenant, un voleur à moitié nu se tenait dans sa propre chambre.
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— Vous vivez ici tout seul ? demanda Mal, stupéfait.

— Oui, mais c’est l’un des appartements les plus petits, répondit Owen. Allons voir votre blessure. J’ai des bandages dans la chambre.

Mal continua à regarder autour de lui alors qu’Owen le guidait dans le couloir.

— Combien de pièces ?

— La salle à manger est là, déclara Owen avec un geste sur la droite, et la bibliothèque ici. Les deux chambres sont l’une à côté de l’autre, au bout ; chacune a une salle de bains privée. Et bien sûr, il y a le cellier et la cuisine.

— Oh, bien sûr.

Owen fronça les sourcils.

— Ne vous faites pas d’idées sur l’argenterie.

— Je suis choqué que vous puissiez penser ça, se récria Mal en portant la main à son torse. Je me sens victime d’une grande injustice.

— La tabatière que Quigley a trouvée dans votre poche suggère le contraire, rétorqua Owen alors qu’ils pénétraient dans sa chambre.
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— Je savais pas que tu jouais, commenta Mal.

Owen sursauta et lui jeta un regard coupable par-dessus son épaule.

— Je devrais arrêter. C’est stupide. Mal pencha la tête sur le côté.

— Comment ça ?

— Ceci n’a aucun but, dit Owen en levant l’archet d’un geste triste. Ce n’est pas une utilisation très rentable de mon temps.

Par toutes les plumes, pas étonnant qu’Owen sourie si peu. Quelqu’un lui avait mis des absurdités dans le crâne et, après la conversation qu’ils avaient eue plus tôt, Mal soupçonnait ses parents.

— Je dis pas que tu vas faire carrière à Broadway, mais tout n’est pas obligé d’avoir un but, si ? À part te rendre heureux. C’est pas une raison suffisante ?

Owen sourit légèrement, mais son sourire était teinté de tristesse.

— Ce serait égoïste.

— Nan, ça le serait pas. Pas si tu ne blesses personne.
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La honte lui brûlait le visage, et il se releva précipitamment en se rhabillant.

— Cela ne vous regarde pas, lâcha-t-il brusquement.

Mal arqua un sourcil impertinent. Il était toujours étalé au sol, sans faire aucun effort pour couvrir son sexe flasque.

— Ah bon ?

— Non.

Owen fronça les sourcils, même si sa désapprobation sembla n’avoir aucun effet sur Mal.

— Demain matin, nous irons au Coven. Le chef Ferguson s’assurera que vous ayez une véritable protection. Je travaille dans un laboratoire, donc vous et moi ne nous croiserons probablement plus jamais.

Un sourire narquois s’étala sur le visage de Mal, et un éclat de malice brilla au fond de ses yeux.

— Oh, je ne t’ai pas dit ? lança-t-il d’une voix traînante. Docteur Owen Yates… Tu es mon sorcier.
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— Mal est repenti, déclara Owen, ou il va l’être. Il en a fini avec le vol.

Il jeta un coup d’œil vers Mal pour avoir sa confirmation. Celui-ci hocha la tête d’un geste vif.

— J’le jure sur la tombe de ma mère.

De ce qu’il en savait, elle était toujours en vie et en pleine santé, mais c’était l’intention qui comptait, non ?
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