Mon frère Edward fut adopté bien plus tard, quand j'avais quatorze ans, et il ne fit donc pratiquement pas partie de mon enfance. Il était très différent de nous, sans rien d'intellectuel ou de scolaire- ce qui nous fit sans doute du bien.
Un […] rêve se manifestait de façon récurrente : je sacrifiais ma vie pour sauver les autres. Après tout, puisque ma vie allait prendre fin à un moment ou un autre, autant la consacrer à faire le bien.
L'idée que j'étais atteint d'une maladie incurable qui risquait de me tuer dans quelques années fut un choc. Comment une chose pareille avait-elle pu m'arriver? Pourtant à l'hôpital, j'avais vu un garçon que je connaissais vaguement mourir de leucémie mourir dans le lit voisin du mien et cela n'avait pas été joli à voir. de toute évidence, certaines personnes allaient plus mal que moi ; au moins je ne me sentais pas malade. Chaque fois que j'ai tendance à m'apitoyer sur mon sort, je me souvient de ce garçon.
Durant ma dernière année à Oxford, j'avais remarqué que je devenais de plus en plus maladroit. Après une chute dans l'escalier, j'avais consulté un médecin, ais il 'avait simplement dit arrêter la bière. [note de Pégase Shiatsu je rappelle que Hawking a été tétraplégique très jeune.... sans commentaire...]
A l'école, la physique était toujours la matière la plus ennuyeuse, du fait de sa facilité et de son évidence. La Chimie était bien plus drôle, parce qu'il s'y passait toujours des choses inattendues, telles que des explosions.
Mais je ne suis pas mort. En fait, malgré les nuages qui s'amoncelaient sur mon avenir, je découvris avec étonnement que je jouissais de la vie. Ce qui a vraiment fait la différence, c'est que je me suis fiancé à une jeune fille, Jane Wilde, que j'avais rencontrée à peu près au moment où l'on découvrit ma SLA. Cela me donnait une raison de vivre.
Quelle expérience formidable cela a été que de vivre et de faire de la recherche en physique théorique ! (p170)
Donc, si un ou une belle extraterrestre en soucoupe volante vous invite à bord de sa machine à remonter le temps, soyez prudent. (p146)
Au fond, j’aurai eu une belle vie. (p164)
Après tout, puisque ma vie allait prendre fin à un moment ou un autre, autant la consacrer à faire le bien. (p64)