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EAN : 9782381220031
320 pages
Hauteville (02/06/2021)
3.65/5   83 notes
Résumé :
On a tous besoin d'une seconde chance...


Jane vient d'arriver en Alabama, où, faute de mieux, elle exerce le métier de pet-sitter. Dans la résidence cossue où elle promène des chiens toilettés, on croise de rutilants 4x4 et des femmes au foyer qui s'ennuient ferme entre deux manucures. Le genre d'endroit où personne ne remarquera si elle vole quelques bibelots.


La chance lui sourit lorsqu'elle se fait renverser par une v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Une réécriture de Jane Eyre à la sauce thriller domestique ? Je disais oui ! Cependant, après ma lecture, je suis plus dans le « Oui, mais... »
Je n'ai rien à redire sur la construction de l'intrigue, assez classique dans le genre cité plus haut. L'ensemble fonctionne bien, le mystère et le suspense sont là même si j'aurais aimé que l'autrice développe un peu plus le côté maison inquiétante. Là, à part deux trois « boums » et « toc-toc », il n'y pas grand-chose, ce qui empêche le lecteur de vraiment angoisser pour Jane. Ce côté du roman était donc assez bien exécuté même s'il restait très classique.
Mais ce qui m'a empêchée de me passionner pour cette histoire, c'est le personnage de Jane. Même si je ne m'attendais pas à un copié-collé de l'originale, j'ai été surprise par le caractère donné au personnage. Je salue le parti pris de l'autrice mais je n'ai pas du tout accroché à ce personnage. Ce n'est pas la faute de l'autrice, elle l'a construit de cette manière sciemment et je ne remets pas en cause ses compétences, c'est juste que j'ai eu du mal à ressentir autre chose que du mépris pour cette « pauvre Jane », jeune femme cleptomane un peu paumée qui passe son temps à mépriser et cracher sur les housewives de la haute tout en espérant secrètement leur ressembler. C'est cette hypocrisie que j'ai eu du mal à supporter, cette jalousie et cette envie qui font qu'elle émet des jugements sur ses voisines alors qu'elle souhaite juste avoir la même chose. Je déteste ça dans la vraie vie, les gens qui crachent sur quelque chose uniquement parce qu'ils ne peuvent pas l'avoir, et c'est pareil dans les romans. Donc, comme je n'avais pas de sympathie particulière pour Jane, peu m'importait son sort d'où ma lecture détachée. Et le personnage d'Eddie n'était pas là pour rattraper l'ensemble tant il est un personnage secondaire dans cette histoire. On le croise pour des scènes très rapides et j'avoue que je ne sais pas pourquoi Jane s'amourache de lui. du moins, pour une autre raison que celle d'être un tremplin pour accéder à sa vie rêvée, c'est-à-dire être riche, avoir une belle maison et surtout ne pas travailler.
Je n'ai donc pas totalement apprécié cette lecture. Comme écrit plus haut, l'aspect thriller était pas mal mais pas assez original pour relever mon appréciation globale. Par exemple, je trouve que le roman « Verity » était bien meilleur à ce niveau-là. Je ne pourrai cependant pas affirmer que c'est un mauvais roman car, après tout, mon désintérêt pour l'histoire vient principalement du fait que je n'ai pas aimé Jane. Alors, c'est intéressant d'offrir un personnage aussi éloigné de son modèle en terme de caractère, mais ça ne l'a tout simplement pas fait du tout avec moi. Ressenti très personnel, donc. Je ne peux que vous inviter à vous forger votre propre avis, peut-être que vous aimerez.
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'La femme à l'étage' a failli rester en place.
Heureusement que j'ai de la patience, car j'aurais abandonné ce livre. La cause ? Beaucoup de mièvreries que ce soit dans l'histoire d'amour de Jane ainsi que dans les relations amicales entres les femmes riches du quartier.

Voici un exemple parmi les phrases qui m'ont agacée : - Booooon, lance Campbell en sortant le classeur monogrammé qu'elle avait apporté la semaine passée. Cette chère Jane ici présente nous a trouvé les nouveaux réverbères solaires en deux temps, trois mouvements. Merci, Jaaaaane.

Il m'a fallu au moins 100 pages pour continuer la lecture sans trop me poser de questions, car finalement au fil des pages, l'histoire est devenue intéressante, l'ironie plus acceptable et la lecture agréable. A partir de ce moment - là, il m'a été impossible de passer à autre chose.
Un bon moment de lecture et c'est tout.
PS : Je n'ai pas lu 'Jane Eyre' pour pouvoir faire une comparaison entre les deux livres. Par contre j'ai eu l'occasion de lire ' Taro, un vrai roman' de Minae Mizumura, l'adaptation moderne du classique 'Les hauts de Hurlevent'. Je peux dire que j'ai préféré le livre d'Emily Brontë, la soeur de Charlotte Brontë.
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Tout d'abord un grand merci aux éditions Hauteville qui me font confiance. J'ai la chance de recevoir régulièrement leurs romans en avant-première et je ne boude pas mon plaisir, croyez-moi !
J'ai été attrapée par la lecture de la femme à l'étage. Dans la mesure où la 4ème de couverture fait clairement référence à Jane Eyre, soit le MUST, je m'attendais à un roman sympa, un peu de suspens, sans plus. En effet, comment rivaliser avec un tel chef d'oeuvre ? Et finalement, tout en suivant le récit de Jane, le personnage principal du roman, je me suis laissée envoûter. L'écriture de Rachel Hawkins étant fort agréable, j'ai adhéré. Lorsque l'on a l'habitude de lire des thrillers un peu trash, sanglants et façon puzzle, La femme à l'étage est un petit bonbon que l'on laisse fondre en bouche, avec douceur. Vous aurez même droit à un retournement de situation au moment où vous ne l'attendrez pas ! C'est donc un vrai bon moment de lecture qui vous attend. Profitez !
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Jane gagne sa vie en promenant les chiens des habitants d'un quartier chic, Thornfield Estates. Pour pouvoir payer son loyer et ses factures, elle commet d'ailleurs de menus larcins chez ses employeurs… Lorsqu'elle rencontre, par accident, Eddy Rochester, jeune, beau, riche… et veuf depuis peu, sa vie s'apprête à changer. Pourtant, le fantôme de Bea, son décès, ainsi que celui de sa meilleure amie Blanche, dans des circonstances mystérieuses, imprègne la maison d'Eddy, la vie même du quartier… Et les apparences sont parfois trompeuses…
Jane, Thornfield, Rochester, Blanche… Oui, vous avez bien reconnu ces noms… Ce sont ceux imaginés par Charlotte Brontë il y a plus de 150 ans… Ce roman est donc une « réécriture » de Jane Ere en version thriller domestique. de ce point de vue, le roman de Rachel Hawkins est une réussite : tension, suspens, doute, retournements de situation ; ça se lit très bien et c'est un vrai « page turner »… Toutefois, un bémol sur l'adaptation (notamment, si comme moi, Jane Eyre fait partie de vos livres de chevet), parce que s'attaquer à ce monument de la littérature mondiale relevait forcément du challenge :
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Fraichement débarquée en Alabama, Jane a fui un passé trouble pour devenir promeneuse de chiens dans un quartier très chic de la ville, bien décidée à ne pas laisser passer cette seconde chance que lui offre la vie. Tout bascule quand elle se fait renverser par la voiture d'Eddie Rochester, un riche et jeune veuf qui n'est pas insensible à son charme. Seulement entre les murs de l'appartement d'Eddie, la présente de Bea, sa défunte épouse, continue de hanter les lieux.
Si ce thriller domestique s'inspire ouvertement de Jane Eyre de Charlotte Brontë (vous aurez reconnu les noms des protagonistes), pour ma part j'y ai plutôt vu planer l'ombre de Rebecca de Daphné du Maurier. Les luxueuses résidences de Thornfield Estates n'ont certes pas le charme de Manderley, mais les femmes au foyer désespérées toujours à l'affut du dernier ragot qui peuplent le quartier n'ont rien à envier à Mrs Denver. Car si la mystérieuse disparition de Bea et sa meilleure amie Blanche en mer continue d'intriguer un an après, la nouvelle relation entre Eddie et Jane, la promeneuse de chiens, n'a pas fini d'alimenter les commérages. Au détour de conversations, Jane commence à dresser un portrait de la (présumée) défunte épouse dont elle n'est que le pâle reflet… belle, riche, sophistiquée… La jeune femme est bien décidée à prendre sa revanche sur un passé de misère et à profiter des luxes que lui offre sa toute nouvelle vie… mais la disparition de Bea l'intrigue, et Eddie semble lui cacher beaucoup de choses. Après tout, n'est ce pas toujours le mari le coupable ? Si l'intrigue traine parfois en longueur, l'atmosphère y est étouffante à souhait. Rachel Hawkins réussi à ménager un suspens hitchcockien tout au long du roman, alternant le récit de Jane et les écrits et flashbacks de Bea qui permettent de reconstituer petit à petit le puzzle des événements jusqu'à l'ultime retournement de situation et son final enflammé. Je n'ai qu'un seul regret, le titre du roman qui malheureusement spoile une partie de l'intrigue.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Le site de Southers Manors était charmant, quoique un peu mièvre, et les photos de Bea confirmaient ma première impression : elle était vraiment séduisante. Pas d'une beauté tape-à-l'oeil comme Charlie, toujours prête à dégainer son téléphone pour l'alimenter son fil Instagram, mais dans un style plus subtil, plus classe. Bien sûr, apprendre combien elle pesait lui conférait un charme supplémentaire.
Deux cents millions de dollars.
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...les ragots, c'est un terrain risqué et glissant. Si vous y prêtez une oreille trop attentive, soudain, vous paraissez suspecte. Si vous jouez la nonchalance blasée, vous prenez le risque que votre interlocuteur se referme complètement. Ou bien, parfois, comme Emily Clark, cette attitude pousse les gens à partager davantage, à chercher le meilleur appât pour que le poisson morde à l'hameçon.
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Avec ses traits un peu trop acérés, ses cheveux un peu trop blonds pour sa peau claire, elle n'est pas aussi jolie que Campbell et Emily. Quand elle croise les bras, ses bracelets tintent à son poignet, et je lutte contre l'envie d'en posséder un, moi aussi. Pas de me l'offrir, de le lui voler.
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Ici, l’herbe est verte en toute saison, et chaque maison a ses pots de fleurs ou ses jardinières aux fenêtres, ainsi que d’énormes parterres de fleurs colorées. Les volets sont jaune vif, bleu marine, rouge profond, vert émeraude. S’il y a du gris, il est doux et élégant : gris tourterelle, comme dit Mme Reed. Les villas du quartier bourdonnent d’activité : les toiletteurs, les nettoyeurs de moquette, les techniciennes de surface vont et viennent dans les allées, même par une journée pluvieuse comme aujourd’hui.
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Les galas de charité, c’est un truc important, dans le quartier, j’ai remarqué ça, même si je n’arrive jamais à deviner pour quelle cause ils récoltent des dons, en fait. Les invitations, que je vois au bout des tables ou aimantées aux portes des réfrigérateurs sous un magnet, sont toutes rédigées dans un style pompeux. Les enfants, les femmes battues, les sans-abri, les défavorisés – autant d’euphémismes qui désignent une seule et même chose : les pauvres.
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