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sur 911 notes
Nous sommes en 1642. Alors que son mari est porté disparu, Hesther est mise au pilori pour adultère et condamnée par la communauté puritaine de Boston, outre à la prison et à l'exil aux marges de la ville, à porter en permanence la marque infamante de sa faute, une grande lettre A rouge. de son crime naîtra une petite fille, Pearl, dont Hesther refusera obstinément de dénoncer le père. Secrètement rongé par la lâcheté et la culpabilité, celui-ci n'en continuera pas moins une existence de notable respecté, pourtant soumise à son insu à la vindicte soupçonneuse et vengeresse du mari d'Hesther, discrètement réapparu sous une nouvelle identité.


Un des premiers romans de la littérature américaine, ce virulent pamphlet contre l'hypocrisie du puritanisme fit grand bruit à sa parution en 1850. L'auteur y règle en quelque sorte un compte avec sa propre famille, ses ancêtres eux-mêmes puritains ayant pris part à la chasse aux sorcières de Salem en 1692. le roman commence d'ailleurs par un prologue en partie auto-biographique, qui a pour effet de donner un vernis d'authenticité à l'histoire inventée qui va suivre.


L'intrigue s'avère assez transparente, l'amant étant très vite identifiable par le lecteur. Toute la finalité du récit réside dans la symbolique des personnages : Pearl, farfadet moqueur, insaisissable et maléfique, est l'image-même de la faute si réprouvée par la loi puritaine. Face à elle, Hesther, couverte d'opprobre, s'avère la plus chrétienne dans ses comportements et se rachète par sa charité envers les plus faibles, tandis que les membres de la communauté jugés les plus moralement dignes cachent des travers que personne ne sait voir.


Le style, souvent ampoulé, alourdi des commentaires de l'auteur sur les personnages et l'intrigue comme s'il craignait de ne pas être suffisamment compris, encombré de répétitions et de longueurs, est quand à lui extrêmement daté. L'insistance à illustrer toujours les mêmes traits des protagonistes finit d'ailleurs par en rendre certains parfaitement horripilants, tel le pasteur Arthur Dimmesdale dans son auto-flagellation lâche et complaisante.


La lecture reste néanmoins facile et agréable, et revêt une dimension historique et sociale qui n'a pas érigé pour rien cette oeuvre au rang des classiques de la littérature. Si elle peut paraître surannée sur la forme, son fond est hélas toujours d'actualité, dans certains lieux et milieux où le dogme religieux sert toujours à couvrir de bien grandes hypocrisies morales.

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Boston, an de grâce 1642, la société puritaine est rassemblée sur la place pour assister à la sortie d'Hester Prynne qui désormais portera l'infâme signe de l'adultère. Hester sort de la prison, son bébé Pearl âgée de trois mois dans les bras, la lettre écarlate sur son sein, elle monte sur la plate-forme du pilori où elle devra rester trois heures à la vue de tous. La lettre écarlate, le A de adultère, elle l'a brodé artistement de fioritures fantastiques en fil d'or et, c'est la tête haute qu'elle regarde la population présente. Elle reste muette à l'injonction de dénoncer son amant. Parmi la foule elle aperçoit son mari qui, d'un signe, l'enjoint à se taire. Hester le croyait mort ; depuis plusieurs années il n'avait donné aucun signe de vie alors qu'il devait la rejoindre. Au vu des circonstances, son mari, un savant du nom de Prynne, prend une nouvelle identité, celle de Roger Chillingworth, docteur.
Ce roman de Nathaniel Hawthorne connut un immense succès dès sa parution en 1850 et fut considéré comme le premier grand roman du continent américain. Nathaniel Hawthorne dépeint à merveille la société intégriste de l'époque, il dresse, de façon magistrale, les portraits d'une femme éprise de liberté, d'un mari trompé qui ne vit plus que pour la vengeance et de l'amant rongé par le remord, torturé par son secret.
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Ce roman nous décrit très bien la société puritaine, pour ne pas dire intégriste, de l'époque, où les droits des femmes étaient précaires, l'adultère sévèrement condamné au pilori avec obligation de porter la lettre écarlate A sur ses vêtements, dans un contexte d'hypocrisie notoire.

Hester aurait pu choisir l'exil, néanmoins elle choisit de continuer à vivre dans cette communauté qui les méprise, elle et sa fille Pearl, vivant de ses travaux de couture, et adoptant une conduite irréprochable.

Elle refuse de dénoncer son amant et force l'admiration. On note au passage que ce sont les femmes, vraies grenouilles de bénitier, qui sont les plus dures avec elle. Quant aux représentants de la loi, qu'ils soient juge, homme d'Église ou autres, ils brillent par leur mépris des femmes, et leur désir de les dominer.

Même si je préfère le personnage d'Hester, j'ai apprécié les deux personnages masculins principaux: le Pasteur Dimmesdale, cet homme d'église que beaucoup prennent pour un saint avec ses sermons qui enflamment ses ouailles mais qui s'étiole, rongé par un mal intérieur qui le brûle autant que la lettre écarlate portée par Hester.

D'autre part, le mari d'Hester, haut en couleurs, qui réapparaît le jour de sa condamnation, exigeant d'elle le silence, changeant de nom, autoproclamé médecin qui va utiliser les vertus des plantes apprises au contact des Indiens à des fins bien funestes:

« En un mot, le vieux Roger Chillingworth était une preuve évidente de la faculté qu'a l'homme, de se transformer en diable si pendant assez longtemps il joue un rôle de diable. Ce malheureux personnage avait subi pareille transformation en se consacrant pendant sept ans à l'analyse d'un coeur torturé, en tirant de cet office tout son bonheur, en attisant cette douleur dévorante dont il se repaissait passionnément. »

Nathaniel Hawthorne raconte donc les ravages de l'amour mais aussi ceux de la haine, les deux pouvant conduire à la destruction, mais aussi comment prendre son destin en mains et ne pas devenir une victime dans cette société puritaine et fermée sur elle-même.

J'ai beaucoup aimé ce roman, symbole du Romantisme américain, tant par l'histoire qu'il raconte que par le style de l'auteur. Je n'ai pas vu le film mais pourquoi pas?
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A comme “Adultère”. Lettre majuscule, infamante, écarlate - comme la honte et l'impudeur - , lettre de feu qu'elle devra désormais porter cousue sur sa poitrine, elle la femme déchue, marquée aux yeux de tous et pour toujours du sceau du déshonneur, elle : Hester Prynne. Tel en ont décidé, en l'an de grâce 1642, le tribunal de Boston, Massachusetts, et son prévôt, incarnation de “l'affreuse sévérité de la loi puritaine dans sa totalité qu'il lui appartenait de faire respecter à la lettre et sans recours”, qui la condamnent en outre au pilori - exhibition honteuse de son indignité offerte au mépris de toute la communauté.

En Nouvelle Angleterre, dans cette société puritaine de la première moitié du XVIIe siècle, elle a en effet commis l'irréparable : prendre un amant et, circonstance aggravante, concevoir avec lui un enfant du péché. Seul le fait que son mari soit considéré par tous comme officiellement disparu, qu'elle se soit donc estimée veuve et autorisée à aimer à nouveau lui a permis d'échapper à la peine de mort - sentence prévue par la loi pour la faute d'adultère.

Mais voilà qu'exposée au regard de tous sur le pilori de l'infamie elle reconnaît dans la foule qui la contemple avec mépris le mari qu'elle croyait mort, qui réapparaît soudain sous une nouvelle identité et lui enjoint, d'un geste discret, de se taire. Et tandis qu'elle refuse par ailleurs obstinément de révéler le nom de son amant, ce mari qui, la retrouvant enfin la découvre adultère, cet homme dangereux, trouble et profondément malveillant ne vivra plus que pour sa vengeance…

"La lettre écarlate" raconte, selon les mots de son auteur, “une histoire qui est celle de la faiblesse et de la misère humaine” et fait le portrait d'une société à laquelle le corset du puritanisme sert de masque à l'hypocrisie, la médisance, la jalousie et l'absence d'empathie et de coeur. Une société où les femmes “bien pensantes”, raidies dans leur apparente vertu, sont des parangons de malveillance, où l'homme tout puissant dicte à tous - et particulièrement aux femmes - ses lois iniques qu'il prétend être d'essence divine.

Premier grand roman de la toute jeune Amérique, publié en 1850 et tout imprégné des influences du romantisme européen, "La lettre écarlate" est également le roman de l'amour interdit, du secret, des passions dévorantes et des sentiments inavouables - remords, désir de vengeance, haine, lâcheté et désespoir. A partir de ce schéma classique du trio amoureux - la femme, le mari, l'amant - dont deux des protagonistes, ici, portent des masques, Nathaniel Hawthorne tisse une intrigue puissante et noire, admirablement écrite, où sont analysés avec finesse les débordements de la passion et la houle, irrationnelle et désordonnée, qui s'agite dans le secret des coeurs.

Il en émerge, superbe et lumineux, le portrait d'une femme admirable et libre dont la médiocrité de son entourage et de son époque ne sauront abattre ni la noblesse, ni le courage.

Un grand roman, indémodable, et une très belle lecture.

[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]
[Challenge HOMMAGE à NOTRE-DAME de PARIS]
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La lettre écarlate, c'est le majuscule A qu'Hester Prynne a cousu sur le devant de son vêtement et qu'elle devra porter à vie. C'est le signe qui la distingue des gens bien pensant et puritain qui l'ont condamnée pour adultère...
Nous sommes dans les années 1645, à Boston, au sein d'une communauté de croyants rigides et bornés. Hester y vit depuis quelques années. Arrivée seule, son mari devait la rejoindre mais il n'est jamais venu. Elle a aimé un homme et de leur passion est née une petit Pearl. Mais si tous la montre du doigt, Hester portera cette lettre sans jamais penser quitter le village et sa signification deviendra même au fil du temps le A de ange car elle viendra en aide à tous les nécessiteux...
Lu dans le cadre de challenge, ce roman ne serait jamais tombé entre mes mains. Après un long et vilain prologue (!), l'histoire se met rapidement en place et on comprend très vite les tenants et les aboutissants des liens entre les personnages. Hester est une femme forte, que l'aveu en place publique a finalement libéré de toute honte. le père de son enfant, dont elle taira le nom jusqu'à la fin, n'aura pas cette chance. le remord le rongera et il en mourra, aux côtés de son aimée, en brisant ce secret trop lourd à porter.
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Publié en 1850, La Lettre Ecarlate est considéré comme le premier roman américain. Teinté de morale et d'un romantisme noir, inspiré des Romantiques européens, ce livre est ancré dans L Histoire américaine, le puritanisme des premières années coloniales dans lequel prend place le procès des sorcières de Salem.
Ce qui est intéressant, c'est que Hawthorne a ajouté un "w" à son nom pour se démarquer de deux de ses ancêtres, le premier qui a émigré d'Angleterre parmi d'autres puritains, célèbre pour sa sévérité au sein de la magistrature, et le fils de celui-ci, qui a fait partie des juges de ce fameux procès de Salem.

La Lettre écarlate prend place dans ce milieu puritain du 17ème siècle où religion et loi ne faisaient qu'une. Hester, précédant son mari dans son voyage de l'Angleterre pour Boston, ne le voyant pas la rejoindre et le croyant mort, entame peu de temps après une relation avec le ministre de la paroisse. La naissance de leur fille révèle l'adultère, et elle est condamnée à porter le A de l'adultère sur sa poitrine jusqu'à sa mort. Elle refuse d'avouer le nom du père, condamnant celui-ci à une culpabilité secrète qui le dévore.
Contrairement au film, qui est une adaptation très libre, le récit commence au moment où Hester monte sur l'échafaud, son bébé dans les bras, pour afficher aux yeux de tous son crime.
C'est au cours de cet événement que son mari réapparaît et découvre l'adultère. Il demande aussitôt à Hester à ce que son identité ne soit pas révélée, pour des raisons encore obscures.
Tout le roman tourne autour de la culpabilité psychologique des deux anciens amants au nom de la loi malgré la conscience de la pureté de leurs sentiments.
Hester vivra seule quelques années auprès de sa fille Perle dans laquelle elle détecte des traits qui lui semblent maléfiques malgré sa beauté et sa jeunesse.
Le roman est empreint d'un symbolisme noir proche des croyances des Puritains à cette époque, un symbolisme un peu trop fort parfois qui m'a dérangé, mais sinon j'ai été surprise par la facilité avec laquelle se lit ce roman et la profondeur qui s'en dégage.
La postface de D.H Lawrence, critique envers la société américaine, partagée entre l'affichage d'une bonté et une paix de façade et un désir de destruction, de scandale intérieur, est très provocatrice et controversée quand il s'agit des femmes, forcément coupables... Je l'ai lu comme un déchaînement envers le sexe dit faible plutôt gratuit, mais sans doute s'agit-il plutôt du sentiment d'une certaine époque...
Quoi qu'il en soit, c'est le genre de roman court et puissant qui reste longtemps dans les esprits, pour à la fois son romantisme noir et la cruauté de ce pan d'Histoire.

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Au milieu du XVIIe siècle, une foule attend la sortie de prison d'Hester Prynne. La malheureuse, qui porte Pearl, son bébé, dans les bras, est condamnée à afficher sur la poitrine la lettre A, symbole de sa stigmatisation pour adultère. Après avoir été exposée sur une estrade sur la place du marché, elle retourne en prison.
Un étranger qui se fait passer pour médecin demande à la voir et lui demande de faire avaler un poison à son enfant, âgé de trois ou quatre mois. Hester refuse. La conversation s'engage entre Hester et l'inconnu qui n'est autre que son mari qu'elle croyait disparu, mais qui vient de revenir sous une nouvelle identité. Il n'aura de cesse de découvrir qui est le père de Pearl et de se venger.
Le roman, publié en 1850, est une critique virulente de la société américaine. Bien qu'il soit assez difficile à lire, il est suffisamment court et puissant pour devenir un incontournable d'une bibliothèque.
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Bien sûr, il y a des aspects désuets dans ce livre publié en 1850, parfois présenté comme le premier grand roman américain. Mais la peinture que Nathaniel Hawthorne nous fait de la société puritaine de la Nouvelle-Angleterre au XVIIème est assez scotchante. L'auteur nous fait part dans une longue introduction de sa difficulté à se dépêtrer avec une pesante filiation: il a pour ancêtres de «farouches persécuteurs» de la ville de Salem, dont l'un «se rendit si fameux dans le martyre des sorcières qu'en vérité il est resté taché de leur sang». La dimension sociologique du roman, s'intéressant à ces colons qui s'installent au Massachusetts, protestants puritains parmi les plus rigides, laisse songeur aussi bien par son côté historiquement instructif que par sa force littéraire.
Et donc ça ne rigole pas avec l'adultère, à Boston en 1642. L'histoire commence avec une scène qui laisse le lecteur tout estomaqué: Hester Prime sort de prison, son bébé dans les bras, pour être conduite au pilori, exhibée avec sa lettre écarlate, rayonnante et rougeoyante, marque infamante de l'adultère qui la condamne à vivre en marge de la société.
C'est l'histoire d'une lettre, d'un châtiment, d'une expiation qui nous est contée. Dès l'ouverture, on nous dit qu'Hester a oeuvré avec tant d'art, a si fantastiquement brodé et enluminé la lettre écarlate qu'elle a l'«effet d'un charme». C'est aussi la force de l'écriture de Nathaniel Hawthorne, de faire fantastiquement irradier ce A - comme Adultère, comme Ange.
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La voilà donc cette fameuse Lettre écarlate, réputée premier romain américain, produit en 1850 au sein d'une jeune nation qui avait encore alors bien d'autres choses à faire que de se poser à la littérature, alors que de l'autre côté de l'Atlantique Balzac avait fini d'écrire et que Zola n'avait pas encore commencé.
Roman d'avant le roman donc tel que nous sommes habitués à l'entendre, plus emprunt de littérature victorienne que des standards construits en France, qui déroute de ce fait et dès son premier abord par une très longue préface de l'auteur relatant sa découverte du sujet lors de son expérience de vie d'inspecteur des douanes américaines de la 'Nouvelle Angleterre'.

Une Nouvelle Angleterre dans laquelle Hawthorne nous immerge avec force dès que le récit commence, au sein de la communauté puritaine des années 1650 de Salem, Massachussets , dont la construction encore branlante ne pouvait, ayant renoncé aux sophistications viciées du vieux continent au profit d'un austère projet social, que la pousser à répudier violemment la belle et forte Hester, coupable d'adultère. D'où sa condamnation à porter à vie sur son sein en rouge écarlate la lettre A , que sa nature puissante portera à porter la tête haute et digne et à l'enluminer de broderies incandescentes.

Or d'elle, de son enfant née de l'adultère, du père dissimulé et dévoré de culpabilité, du mari trompé et vengeur, de la société primitive fortement cléricalisée qui l'a condamnée, qui subira le plus fortement le poids de cette infamie?
C'est ce sur quoi Hawthorne s'attache à nous faire réfléchir, dans le jus suranné de son époque, avec des élans de coeur qui m'ont touchée, malgré des digressions perturbant le récit et des élancements moraux d'un autre temps.

Cette Lettre écarlate n'est pas pour moi, férue de littérature du 19ème, une lecture forte, mais néanmoins j'ai énormément apprécié la sincérité de l'auteur autant que ce plongeon vivace et sans filtre dans une époque et un lieu extrêmement rare en littérature.
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Audio livre - litteratureaudio.com - Lu par Christian Dousset

Un roman vraiment époustouflant ! Certainement que la lecture de Christian Dousset y est pour quelque chose mais malgré tout le texte est captivant.

J'ai vraiment eu la sensation de me retrouver en 1642 sur le nouveau continent, au côté d'Hester, mise au pilori, condamnée par la bonne société, bien-pensante et ultra religieuse à porter la lettre de son infamie le “A” de l'adultère !

La jeune femme est mariée à un vieil homme disparu lors de leur arrivée à Boston, elle a un enfant et refuse de dénoncer le père. Emprunte de grandeur, elle s'affirme face à ces bonnes gens en brodant un A magnifique sur son habit. Fière et courageuse, elle élève sa fille seule sans se laisser abaisser par l'opprobre ! Son mari reparait après un séjour chez les sauvages, un homme retors et manipulateur, le Diable incarné !

Je pense qu'à la lecture il y a quelques longueurs quant à la religion mais qu'est-ce qu'Hester est admirable de force et de dignité et son mari d'une noirceur à faire frissonner !

Considéré comme le premier grand roman du continent américain je ne peux qu'être d'accord car je n'ai pas souvenir de romans aussi graves du milieu du 19ème siècle !

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