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Dans les années 40, nous allons suivre deux enfants juifs qui se retrouvent seuls et isolés suite à l'arrestation de leurs parents. Maurice, 15 ans et sa petite soeur Marie se réfugient dans un appartement abandonné au coeur des Halles de Paris. Ils vont devoir se débrouiller seuls...

Momo prend les choses en main. Il se charge de leur trouver de quoi se nourrir, vivre confortablement et de trouver du travail. Il fait des rencontres dans les Halles, du marchand de poisson au marchand de légumes ou du restaurateur, tous les conseils et astuces sont bons à prendre. Quitte à frôler avec l'illégalité. Malgré la dureté et la misère dans laquelle ils se trouvent, ils peuvent compter sur la douceur de Bulle, leur voisine trentenaire qui va se prendre d'affection pour Momo.

Dans un contexte difficile et marqué par l'horreur, l'auteur met en situation deux enfants seuls. C'est grâce à des rencontres avec de parfaits inconnus qu'ils peuvent essayer de s'en sortir. Certains sont pris de générosité devant tant d'injustice, d'autres pensent au contraire à en tirer profit. C'est l'occasion avec Momo des Halles d'en savoir plus sur cette période difficile et de découvrir les Halles de Paris. C'est un milieu intéressant, fait de chiffres et de concurrence où tant de gens de croisent et se côtoient.
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Avec le sujet choisi par Philippe Hayat pour son premier roman, Momo des Halles, il y avait matière à faire dans le lourd en émotions. le résultat est au rendez-vous. Quelles que soient les situations ou les circonstances dans lesquelles il place ses personnages, on ne pourra jamais dire qu'il force le trait. Tout ce qui tente de décrire la tragédie vécue par les victimes des déportations reste de toute façon en dessous de l'accablante réalité. Les rescapés eux-mêmes n'ont pas trouvé les mots pour témoigner de ce cataclysme de la raison.

On n'en a que plus de sidération et de colère envers les thèses négationnistes.

La déportation des Juifs, et autres communautés bannies du 3ème Reich, est un sujet dont la douleur est accrue lorsqu'on est contraint d'y reconnaître le rôle des autorités françaises de l'époque. Philippe Hayat ne manque pas de le souligner dans son roman. Aussi est-ce un de ces lieux de sinistre mémoire qu'il choisit pour décor des chapitres les plus forts de cet ouvrage : le camp de Drancy. Il constituait la plateforme de départ de la plupart des déportés issues des rafles conduites sous la responsabilité des autorités de l'Etat français.

L'enfance, c'est le temps de l'innocence, des questions. La souffrance est d'autant plus intolérable quand elle taraude l'innocence. Elle ne trouve pas de justification dans la logique élémentaire d'un être en devenir. Un être dont la construction s'ordonne autour de la sécurité des images, des odeurs, des bruits renvoyés par la famille.

Quand le seul fait d'être né là ou ailleurs est la raison d'un bannissement, que son monde connu s'évanouit, sans raison logique, l'enfant bascule alors dans l'univers hostile des autres, les inconnus. Un univers dans lequel la cupidité et la convoitise règnent sur les esprits. Avec ce qu'elles peuvent susciter de ressentiments travestis dans des idéologies.
C'est ce qui arrive à Momo et sa petite soeur. Leurs parents leur sont arrachés pour une raison que leur entendement ne conçoit pas. du jour au lendemain Momo devient adulte. Il apprend à mentir, aux autres et à lui-même. C'est la fracture. A l'insouciance se substitue la violence. L'instinct de survie commande. La transition de l'âge tendre vers l'obligation de prendre des initiatives est alors bien trop brutale pour assurer une maturation sans meurtrissure. Mais il fait face.
Momo a pris la mesure de la responsabilité qui lui est tombée sur les épaules vis-à-vis de sa jeune soeur. Ils doivent survivre. Il lui revient le devoir d'entretenir l'espoir. A 15 ans il devient le débrouillard des Halles. Son sens de l'entreprise se dévoile. Il s'est donné pour but de ramener ses parents à sa petite soeur. Il lui faut pour cela gagner de l'argent. Même si c'est pour entretenir une illusion.
La méfiance qui s'est ancrée en lui le rend suspicieux. Il découvre pourtant que d'autres personnes peuvent être source d'amour. En tout cas procurer un substitut à l'amour parental dérobé. Bulle, la prostituée qui partage leur refuge, sera cette bouée de sauvetage. Elle ira d'ailleurs bien au-delà dans son engagement.

C'est le premier roman de Philippe Hayat, déjà auteur de plusieurs ouvrages sur la culture d'entreprendre. Il est fondateur de l'association 100 000 entrepreneurs. C'est donc un homme d'entreprise, d'initiative. Son héros lui ressemble. Mais c'est paradoxalement à mon sens le point faible de son roman. Dans un contexte de pénurie, de couvre-feu, cette transposition d'un succès d'entreprise, genre jeune prodige montant une start-up, a quelque chose d'un peu décalé. Son jeune héros, se sentant pousser des ailes, se lance à corps perdu dans les affaires. Partant de rien, il organise un repas pour 50 personnes dans les salles du restaurant Chez Maxim's. A coeur vaillant rien d'impossible. Ce succès fulgurant de l'audacieux met un peu en délicatesse la crédibilité du roman. de la même manière que les confidences de Bulle à son petit protégé, en forme de psychanalyse de sa clientèle. Il y a une forme d'anachronisme des comportements, en déphasage avec la pudeur de l'éducation de nos parents qui ont connu cette époque.

Ce roman m'a permis de me plonger dans cet épisode peu glorieux de l'histoire de notre pays. Les personnages portent bien l'habit de leur rôle. L'auteur a su faire oeuvre de perfectionniste dans la vérité historique. C'est construit. C'est une mécanique bien huilée. Peut être un peu trop. La sensibilité est là, mais calculée, contingentée par l'intention d'atteindre un but. Mais au final c'est quand même plutôt réussi.
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Quel beau roman ! j'ai été prise dans l'histoire dès la première page et je ne l'ai pas lâché, je n'ai pas vu passé le temps et j'ai été extrêmement touchée par l'histoire de ces enfants, le petit Maurice est particulièrement attachant. C'est écrit sans pathos, pas trace de volonté de tirer les larmes aux lecteurs (même si je me suis laissée aller à quelques larmes), quelle belle leçon de courage et de joie de vivre.

Philippe Hayat est un conteur et il a une écriture légère qui évite le larmoiement, de plus c'est assez innovant de parler de ces enfants qui ont été laissés seuls, livrés à eux-mêmes et qui ont dû se débrouiller pour survivre au milieu de l'horreur. On est très vite plongé dans l'histoire, les lieux, les personnages et on a toujours en tête que c'est tiré de faits réels et cela ajoute une dimension à la lecture.

On y parle de la vie des Halles, le marché noir, la résistance, la méchanceté, la peur, la faim et Drancy… et du destin de ces 2 enfants ; Marie fragile et solide à la fois, Maurice forcé de devenir un homme tout de suite. Mais, il y a aussi un personnage qui mérite de l'attention c'est Bulle qui va prendre soin d'eux comme une mère. Il y a énormément de poésie malgré la dureté des faits, l'auteur sait faire passer les émotions et sa fresque de Paris est réussie

Ce qu'il faut retenir de ces histoires passées ; c'est qu'elles peuvent se reproduire !

VERDICT

A lire, à offrir, à conseiller et à faire lire par les ados. J'espère qu'il y aura d'autres romans de l'auteur.
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On parle souvent des Juifs déportés lors de la Seconde Guerre mondiale, on parle aussi beaucoup des collabo, et puis des femmes restées à l'arrière qui ont dû se débrouiller seule. Mais on parle peu de ces enfants qui se retrouvent seuls du jour au lendemain, sans nouvelles de leurs parents, et qui doivent apprendre à survivre par leurs propres moyens. Momo et Marie n'ont plus de nouvelles de leurs parents, se terrent dans une pièce sous les combles d'un immeuble des Halles. Ils ont peur, ils ont faim et froid. Mais cela ne les empêche pas de continuer à vivre. Momo fait des Halles son territoire, il noue des contacts, se fait embaucher, monte des plans pour gagner plus. Momo devient débrouillard, respecté et aimé. Dans le même temps, il cherche à découvrir ce que sont devenus ses parents, quitte à se mettre en danger.

Un magnifique premier roman de Philippe Hayat, une grande fresque sur le Paris de l'Occupation, sur ce monde à part que sont les Halles en ce temps là, livrées au marché noir et aux magouilles. Un récit poignant sur une enfance difficile, mais malgré tout magique par moments. L'anniversaire de Bulle, par exemple reste un des meilleurs souvenirs de ce roman. Philippe Hayat sait nous émouvoir en toute simplicité, avec un style prenant et des personnages attachants. A lire absolument!
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1941. Momo et Marie se réfugient dans une mansarde après l'arrestation de leurs parents.
Leur seul lien avec l'extérieur au début de leur enfermement sera Bulle, leur voisine prostituée au grand coeur qui va les prendre sous son aile et leur apporter tant quelle peut du réconfort.
Maurice du haut des ses 14 ans va prendre beaucoup de risques afin d'améliorer leur quotidien et va se retrouver plongé dans le monde de la débrouille au milieu des Halles de Paris. En multipliant des petits boulots il va faire ses preuves dans ce monde sans pitié où chacun veut tirer du profit mais dans lequel existe aussi une grande solidarité.
Philippe Hayat a eu l'intelligence de ne pas trop plonger dans le pathos grâce à la force de ses personnages.
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Il y a des livres qu'on devrait mettre dans certaines mains.....celui-ci en fait partie, tout lycéen devrait le lire pour un sacré devoir de mémoire sur la seconde guerre mondiale.
J'ai refermé ce livre émue, oui, une petite larme au coin de l'oeil.

Et pendant la lecture j'ai été traversé par pas mal de sentiments....la peur, la honte, l'espoir, la gratitude....

Philippe Hayat a su retranscrire l'atmosphère de l'époque, son livre est bien documenté. le jeune Momo est débrouillard et courageux mais aussi par dévoué auprès de sa petite soeur. J'ai beaucoup aimé aussi le personnage de Bulle, au grand coeur, qui prend sous sa protection ces deux enfants perdus.

Philippe Hayat a pris pour socle les débuts chaotiques de son grand-père: « Il fallait faire revivre des mondes dont il ne reste pas beaucoup de traces ». Enfant, ce dernier s'est retrouvé orphelin à Tunis. « J'ai transposé cette histoire en pleine pénurie dans ce temple de la débrouillardise qu'étaient les Halles. Un monde à l'envers, qui vivait à contretemps et où les soleils sont des lumières électriques. »

A lire, à lire, à lire!
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Une nuit d'août 1941 Maurice, dit Momo, 14 ans, se retrouve seul à veiller sur sa jeune soeur, son père d'origine juive ayant été interné à Drancy et sa mère ayant disparu en cherchant son mari. Recherchés par la police de Vichy, ils ont dû fuir l'appartement familial pour un réduit sous les toits d'un immeuble des Halles de Paris et se retrouvent quasi sans ressources et sans famille ni amis.
Momo va très vite passer du stade d'ado au stade d'adulte ayant charge de famille. Avec un sens inné du commerce, il va se débrouiller pour assurer leur subsistance tout en donnant des cours à sa soeur pour éviter qu'elle ne prenne du retard dans sa scolarité. Dans ce parcours il rencontre des êtres généreux (dont Bulle, la prostituée au coeur immense), des lâches et des ordures que cette triste période a généré à foison.
Que deviendront tous ces personnages ? Pour le découvrir, lisez ce roman si addictif que vous ne pourrez plus le lâcher une fois commencé…

J'ai ressenti de la honte pour tous ces français qui ferment les yeux, voire collaborent avec les occupants (mais qu'aurions-nous fait à leur place ?) et du dégoût pour les atrocités commises par ces occupants (le quotidien au camp de Drancy relève de la barbarie). J'ai admiré, chez Momo, un sens des responsabilités hors du commun pour un ado. J'ai été bouleversée par l'amour fraternel entre Momo et Marie, par l'amour quasi-maternel de Bulle pour Marie, par l'amour entre Bulle et Momo.

Après ‘'Elle s'appelait Sarah'' de Tatiana de Rosnay, ‘'Momo des Halles'' m'a donné un autre aperçu de la vie d'enfants juifs sous l'occupation. Dans toute cette noirceur, il y a des touches d'optimisme : «Je sens la vie couler dans tes veines, Momo. Elle est puissante, irréductible... Ecoute-bien ce que je te dis, mon garçon, l'ombre se dissipera un jour ou l'autre, et alors le monde t'appartiendra.»

A lire et à faire lire aux ados d'aujourd'hui. Un premier roman qui est un coup de maître.
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Momo des Halles/Philippe Hayat
Août 1941 : dans Paris occupée, chacun se débrouille comme il peut pour survivre.
Le jeune Maurice Moscowitz, 15 ans, et sa soeur Marie, 11 ans, sont pris en charge par M. Surreau le patron de leur père.
Leurs parents ont été raflés et envoyés vers un camp de la périphérie. Les enfants ne comprennent pas ce qui leur arrive et ils sont persuadés que leurs parents vont revenir.
M. Surreau les installe dans un petit meublé de bonnes du quartier des Halles où ils doivent trouver de quoi subsister tout en restant cachés.
La voisine, Bulle, péripatéticienne au grand coeur va les aider d'un réconfort moral de tous les instants.
La Ridelle, un fort des Halles, invite Momo qui ne rechigne devant aucune tâche à lui donner un coup de main.
D'aventure en aventure, Momo se fait connaître par son courage et son sens avisé des affaires dans un monde empli de pièges qu'il ne soupçonne pas.
Et puis après cette période relativement faste pour Momo et Marie, l'imprudence de Momo va le mener au cauchemar. Il est arrêté pour cause de marché noir.
Derrière les barbelés du camp de Drancy, il va connaître la déréliction : toutes ces valeurs, tous ces parfums de la vie civile telles que l'honnêteté, la bienveillance, la compassion, se sont évaporés pour laisser faire place à l'instinct de survie. Il faut échapper aux sélections, trouver à manger, même si d'autres doivent en payer le prix. Momo découvre que « les brutes (les Allemands) on peut apprendre à les éviter, elles ont prévisibles, elles crient fort, on les voit venir de loin ; mais les neutres (les gendarmes français), les invertébrés, les transparents, ceux qui appliquent les consignes sans hésitation ni états d'âme, ils tuent en silence…des gens ordinaires…les pires ennemis. »
Inspirés de faits réels, ce premier roman avait le grand désavantage au départ d'aborder un thème cent fois raconté. Mais l'auteur va porter son récit vers des sommets pour atteindre une apothéose bouleversante :
« Autour de Bulle, je les avais tous convoqués, ceux des Halles et ceux du camp, mes complices en affaires et mes anges gardiens. Je m'étais promis d'écrire un jour notre histoire… »
Monsieur Hayat, vous avez réussi à nous captiver grâce à votre sensibilité et votre simplicité tout au long de cette histoire avec ses lumières et ses ombres.
Un très beau roman qu'il faut lire pour une fois encore ne pas oublier…
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La nuit du 25 août au 26 août 1941, Maurice et Marie ont eu peu de temps pour rassembler quelques affaires et suivre monsieur Surreau, le patron de leur père. « Vos parents ne reviendront pas tout de suite. Il faut partir. Maintenant. » (p. 10) L'homme les emmène dans une chambre sous les toits, au coeur des Halles. C'est dans cette mansarde de trois pas sur quatre, au plafond si bas qu'ils peuvent à peine tenir debout, qu'ils doivent se cacher. Leurs parents ont été arrêtés par les Allemands.


Monsieur Surreau leur laisse une enveloppe contenant mille francs, recommande à Maurice de travailler et de ne jamais dire qu'ils sont juifs. Il leur indique qu'ils emmènent leurs papiers pour les brûler. Puis il part. Les enfants sont livrés à eux-mêmes. A quatorze ans, Maurice devient responsable de sa petite soeur. Pour subsister, il commence à travailler aux Halles pour un poissonnier. Au marché, il noue des liens avec des trafiquants. Très débrouillard, il devient marchand à la sauvette, puis, grâce à son imagination et à son esprit d'initiative, son offre de services se développe. Celui qui est devenu le prince des Halles prend des risques pour adoucir le quotidien de sa petite soeur et de Bulle, leur voisine. Cette dernière est une prostituée qui a pris les deux enfants en affection. Auprès d'elle, ils s'abreuvent de tendresse, de chaleur et de rêves.


Déterminé à survivre et à retrouver ses parents, Momo multiplie les situations périlleuses. Il en oublie que le danger provient, souvent, de personnes transparentes. Dans la France occupée, la traîtrise se décline, également, sous des traits français. La Collaboration et les dénonciations produisent leurs effets maléfiques.


L'histoire est racontée par Momo. Ce petit m'a bouleversée par son courage, son ingéniosité et par son coeur. Pour ceux qu'il aime, il va toujours plus loin, comptant parfois trop sur la chance. Hélas, le destin le rattrape. Bien qu'il ait été forcé de grandir trop vite, il est un gamin et j'ai été émue par ses désirs d'enfant facétieux, mêlés à son sens des responsabilités. C'est auprès de Bulle qu'il s'évade et continue à espérer. Cette jeune femme m'a, énormément, touchée. Son corps, qui sert de monnaie d'échange, est empli de rêves et d'émotion. Celle qui est jugée par l'apparence de ses actes, cache un coeur pur et généreux.


Le récit s'étend du 26 août 1941 au 17 décembre 1944. Les Nazis ont décidé qui devait vivre, les Collaborateurs leur ont apporté leur aide et à la Libération, des hommes ont condamné le comportement d'autres, sans procès. Dans l'ombre, des héros anonymes ont sauvé des vies, ont caché des enfants et ils ont fait souffler un vent d'amour et d'espoir. J'ai admiré leur courage et leur humanité. Ils ont éclairé le roman, ils sont ceux de qui nous nous souvenons en le refermant. Ils sont entrés dans mon coeur, l'ont empli d'émotion ; ils m'ont fait rire, ils m'ont attendrie et ils ont fait couler mes larmes. J'ai eu un énorme coup de coeur Momo des Halles.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Que dire à part que ce livre est très bien écrit du début à la fin ....
On y apprend la vie des deux enfants dont les parents ont été déportés. L'aîné, Maurice, est surprenant car bien qu'il soit jeune, il est mature et débrouillard. La vie n'étant pas simple pour lui, il va tout faire pour survivre et retrouver ses parents.
C'est un livre qui m'a transporté et qui m'a de nouveau fait découvrir les conditions de la seconde guerre mondiale à travers les yeux d'un enfant.

J'ai adoré ce livre, je le recommande !
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