Citations sur In Love (13)
Parce qu'elle voulait tout, il lui semblait qu'elle n'avait rien.
Love by George Herbert
Love bade me welcome; yet my soul drew back,
Guiltie of dust and sin.
But quick-ey'd Love, observing me grow slack
From my first entrance in,
Drew nearer to me, sweetly questioning
If I lack'd anything.
A guest, I answer'd, worthy to be here.
Love said, You shall be he.
I, the unkinde, ungrateful? Ah, my deare,
I cannot look on thee.
Love took my hand and smiling did reply:
Who made the eyes but I?
Truth, Lord; but I have marr'd them; let my shame
Go where it doth deserve.
And know you not, says Love; who bore the blame?
My deare, then I will serve.
You must sit down, says Love, and taste my meat.
So I did sit and eat.
Les deux premières strophes du poème sont dans le livre,je l'ai complété ....
Here I am, the man in the hotel bar said to the pretty girl, almost forty, with a small reputation, some money in the bank, a convenient address, a telephone number easily available, this look on my face you think peculiar to me, my hand here on this table real enough, all of me real enough if one doesn’t look too closely.
Perhaps it was the anticipation, that moment sustained by the drive home, when one is in a taxi with a stranger who is about to be transfigured into a lover,and there is an interval, as in music, when the chord of desire has been struck, and the chord of the fulfillment of desire hasn’t; when everything remains suspended and anticipatory, and the snow falls through the air of a city whose ugliness is temporarily obscured, and the cab itself seems to exist inside a magical circle of quiet heat and togetherness and motion; and, I suppose, for that moment, it is beautiful: the snow, and everything.
C’est parce que nous sommes persuadés que l’amour va nous sauver que nous nous tournons anxieusement vers lui. Il est notre ridicule phénix.
Puisque le bonheur m'avait fait défaut, c'était le malheur qui me garantissait que j'étais, ou que j'avais été amoureux, car comment douter de la réalité de mon malheur, avec ces nuits sans sommeil, et la douleur d'une quête désormais vaine ? Impossible de nier les souffrances de mon coeur ; la triste vérité pensai-je, était que la souffrance m'avait enfin rendu à moi-même.
Ton seul vice, pensais-je, c'est toi même. Le pire. Le seul qui soit incurable.
C'était une idylle bien commode, régulière, invariable, un moment de plaisir qui ne pouvait guère altérer ma vie ou gêner mon travail, un moyen de remplir mes longues soirées vides et d'alléger ma solitude, et de m'offrir ce que je considérais comme la plus délicieuse des distractions au milieu du parc d'attractions : le plaisir de l'amour.
Je vais te dire ce qui ne va pas.
Quoi ? dit-elle.
Tout, nous, les autres, ça.
Je suppose qu'aucun soir ne vaut jamais le premier, la nudité n'est jamais autant la nudité que cette première fois, les gestes n'ont plus jamais par la suite cette hésitation, cette maladresse, cette intensité, car rien ne tourne tout à fait comme on le voudrait, l'amour, l'ambition, les enfants, et nous allons de désillusion en désillusion, de l'espoir au renoncement, de l'attente à la résignation, à mesure que nous prenons de l'âge, en venant à penser que l'erreur c'était de vouloir, la faute d'espérer, et qu'une chose est d'autant plus difficile à atteindre que nous la désirons fortement.