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4,24

sur 3220 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il fut un temps où ma lecture principale était le polar, et puis par lassitude j'ai abandonné ce genre litteraire, j'avais l'impression d'avoir fait le tour du sujet.
Il y a une dizaine de jours j'ai découvert " je suis Pilgrim " de Terry Hayes et j'avoue avoir pris une grande claque pendant cette lecture. Un roman intense de 900 pages, des montées d'adrénaline à n'en plus finir.
" Pilgrim " est un agent américain, un mélange de James Bond et de Jack Bauer de 24 h chrono.
Le roman commence peu à près les attentats du 11 septembre.
La guerre froide est loin, un nouvel ennemi menace l'Occident, les islamistes radicaux.
A travers ce roman Terry Hayes nous fait redécouvrir une géopolitique de plus de trente ans.
Une genèse du radicalisme avec comme point de départ l'invasion russe en Afghanistan, le massacre de Sabra et Chatila, les deux guerres d'Irak, Israël et la bande de Gaza......
Une chasse à l'homme va s'engager entre Pilgrim et le sarrasin, une histoire tout à fait crédible et qui fait froid dans le dos.
Bonne lecture.
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Je suis Pilgrim est un roman que je vois régulièrement passer sur Babelio. Donc, quand je l'ai eu entre les mains, je me suis dit : pourquoi ne pas essayer cette lecture même si le sujet ne me tentait pas plus que cela et malgré le fait qu'il y a 900 pages à lire.
La première partie de l'histoire a été laborieuse. Les chapitres sont courts et au départ, on passe d'une séquence à l'autre, sans forcément faire la relation entre les personnages de l'histoire. Et, peu à peu, le puzzle se met en place. Une fois qu'on a remis les pièces plus ou moins en place, les pages se tournent... Je me suis laissée happée par l'histoire de Pilgrim. Un vrai scénario de film d'espionnage, bien ficelé. Il fallait que je connaisse la chute de l'histoire, c'était plus fort que moi. Bref, 900 pages qui sont passées comme une lettre à la poste. Bien écrit, bien organisé, ce roman nous fait forcément réfléchir à notre société et à tout ce qui peut se tramer sans que nous, petits humains vivants notre vie, n'en ayons la moindre idée. Et heureusement finalement... Jusqu'au moment où la catastrophe mondiale arrivera peut être..., ou pas...!!!
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"Pilgrim" (le pelerin) est agent secret. Orphelin, il est adopté par une famille richissime et arrive dans l'univers des renseigements américains par hasard . Alorsqu'il est en train de changer de vie, le président des USA lui demande d'arreter un islamiste qui projette un attentat meurtrier.
Ce terroriste est "le sarrazin" (le nomade en arabe), comme le pélerin, il est aussi vite orphelin mais sa richesse, il la trouvera dans une foi radicale, anti occidentale,

Ces deux protagonistes sont extrémement travaillés et ne tombent jamais dans la caricature mais ce sont les personnages secondaires qui donnent à ce thriller d'espionnage toute sa densité : un flic blessé au world trade center, un hacker japonisant, plusieurs femmes oscillant entre leur foi musulmanne et une liberté occidentale, un enfant trisomique et une femme fatale trés habilement camouflée par l'auteur.

600 pages d'actions, d'angoisse, de rebondissements: ce livre est un trés bon moment de détente.

Petit bémol, même si l'auteur est anglais, nous plongeons en plein dans un nationalisme américain qui n'a pas toujours la subtilité d'un Clint Eastwood

Il faut lire "pilgrim" comme un super roman d'espionnage, de pure détente, sans se poser trop de questions

Mais ce n'est que mon humble avis.
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Lecture très agréable que ce nouveau best-seller seller auquel je me suis attelé.
Tout d'abord saluer l'audace du choix du sujet. C'est d'actualité brûlante dont il s'agit ici, et il faut du courage pour s'affronter à ce qui préoccupe une bonne partie de l'humanité actuellement. La visite des hauts lieux de l'actualité internationale de ces dernières années est réussie, sur un rythme haletant qui emporte les 900 pages de l'ouvrage sans qu'on y prête attention.

Le talent est sans doute dans l'imbrication des mystères, des révélations partielles sur les affaires différentes qui s'emmelent et nous tiennent en haleine, avec une langue qui sans atteindre le génie, accouche de petites phrases plutôt habiles.

Deux petits regrets peut-être mais qui contiennent en eux-mêmes leurs justifications: un americano-centrisme exacerbé dans un discours un brin réac (mais le roman est écrit à la première personne et le narrateur un membre des services secrets américains, donc quel positionnement serait plus crédible ?). Et des passages où la crédibilité et le réalisme sont pas mal écornés au profit du sensationnel (mais c'est un roman d'espionnage non ? Ça me suffit comme justification !) .

En tout cas, j'ai hâte de voir ce que ce personnage attachant malgré, et sans doute grâce à, ses failles donnera transposé sur grand écran. Et au vu du passé de l'auteur comme scénariste à Hollywood, on ne doute pas qu'il sera attentif au résultat !
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Je ne sais pas comment j'ai pu acheter ce livre, j'en avais entendu parler, mais par qui ?
Je ne sais plus… une chose est sûre, je suis soulagé de l'avoir fini…
C'était long, au bout de 400 pages « je suis pilgrim » apparaît…
Je ne dis pas que je n'ai pas étais prise par l'histoire, au contraire, je fus même étonné d'avoir aimé un roman sur un espion américain… Mais… en conclusion, je dirais, je suis mitigé.

L'aspect barbant : Un espion déclarons plutôt un surhomme, un super héros américain, aidé par une super équipe de héros… attaquant des supers méchants…

L'aspect intéressant : Je ne regrette pas cette lecture, j'ai appris beaucoup de choses sur l'espionnage… finalement est-ce vrai ? Je ne sais point… une poussière de vérité peut-être…
Tout ce qui concerne le 11 septembre, l'enquête en fond sur le meurtre d'une femme, l'histoire du terroriste (sa vie, son dévouement, sa haine…).


Bonne lecture !
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Efficace !
Terry Hayes, scénariste anglais, à qui l'on doit quelques réalisations : Mad max 2 et 3, l'excellent Calme blanc avec Nicole Kidman et Sam Neill, Payback avec Mel Gibson, Vertical limit..
Il nous livre ici un thriller-espionnage édité en 2014 de 800 pages articulé par des chapitres courts qui favorisent l'addiction à cette trame nerveuse.

Deux protagonistes principaux vont se partager ce pavé. D'un côté Scott Murdoch dont la vie va basculer tout jeune avec l'abandon d'un père et l'assassinat de sa mère sous ses yeux à son propre domicile. Il va être adopté par un couple à la tête d'une immense richesse et suivre la meilleure éducation au sein des plus grandes écoles. Déraciné, introverti mais d'une rare intelligence il va être dérouté de ses fins d'études en étant approché par l'élite des services de renseignements américains qu'il va rejoindre. Il entre dans un monde verrouillé où le solitude liée à son métier va le conduire à monter en puissance au travers de différentes missions qui lui seront confiées.

De l'autre côté un jeune saoudien, le sarrazin, rencontre l'horreur quand son père accusé de dénigrer la famille royale va être décapité au sabre sur la place publique sous ses yeux. le pouvoir en place à la solde des américains va devenir sa principale motivation : déstabiliser la première puissance mondiale aux moyens d'attentats pour créer des répercussions directes sur l'Arabie saoudite. Il va rejoindre le djihad islamiste pour se former et partir en Afghanistan afin d' acquérir les meilleures techniques de guerre. Ses victoires saluées par ses pairs vont lui permettre d'atteindre son objectif principal : préparer une arme de destruction massive pour faire sombrer le bateau Etats-Unis et obtenir sa vengeance.

Une chasse à l'homme va s'enclencher et l'auteur fera de multiples retours en arrière sur la vie de l'un et de l'autre pour mieux nous immerger dans leur personnalité.
Sur un fond de 11 septembre, les pages défilent à une vitesse incroyable.
Malgré un scénario cousu de fil blanc, l'auteur a réussi à me tenir en haleine avec un roman dense et très visuel, bien rythmé à la hauteur d'un bon Jason Bourne.
Une course contre la montre qui ne laisse aucun répit !

Bien à vous tous amis babéliens !
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Voici le roman de 900 pages ( on est encore au cran au dessus) que les amateurs d'espionnage, aventure, histoire et suspense doivent absolument prendre dans leurs bagages, lire.

Un roman tenu sous un rythme effréné, et l'intrigue, qui se déroule dans l'ère "post-11-septembre", est savamment distilée nous entraine dans une myriade d'histoires aussi passionnantes les unes que les autres.

Un meurtre dans un petit hôtel de New York, un scientifique Syrien enlevé, la mort accidentelle d'un milliardaire en turquie et un terroriste qui prépare un plan de grande envergure, et on va s'apercevoir au fil du puzzle que tous ces évenèments ont un lien entre eux, et que l'auteur parvient à les enchainer avec une vraie cohérence et un sens du récit.

En dépit de certaines mécaniques narratives un peu redondantes et parfois faciles, le livre, dense et touffu, parvient à ménager un vrai rythme haletant, pour un page turner particulièrement efficace.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Dans ce roman nous avons le 2 en 1 : deux histoires qui s'imbriquent ensembles pour nous mener au bout. Le roman d 'espionnage mêlé au polar.

Si j'ai beaucoup aimé l'histoire qui m'a emmenée faire le tour du monde, le héro du livre est un peu trop "héros" a mon goût (superman sans les pouvoirs paranormaux !!) ; ce qui met un peu trop d'improbabilité à mon goût. Il y a également la grosseur du livre qui ralenti considérablement l'intrigue.
Mais à côté de ça tous les éléments sont là pour nous faire passer un bon moment d'espionnage et nous montrer la montée en puissance d'un terroriste.
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Pilgrim pourra se vanter d'avoir pris la poussière dans mes étagères… Voilà un thriller que je voulais déjà lire en 2017, pour le Mois Anglais (en juin).

J'étais tellement sûre et certaine que j'allais le lire, que j'avais déjà monté sa fiche sur mon blog (couverture, étiquettes, références du livre, challenges,…).

Bravo ! Mais je ne l'ai pas lu, j'ai toujours reporté (procrastination, quand tu nous tiens) et cela faisait donc 6 ans que cette foutue pré-fiche "brouillon" était dans la mémoire de mon blog…

Il était dit, sur le quatrième de couverture, que ce thriller devait être le seul à lire de l'année. Effectivement, il est bon, il fait le job, il est addictif et promène ses lecteurs dans plusieurs endroits du globe.

Le récit commence avec un crime étrange commis dans un petit hôtel de Manhattan et ensuite, un homme va nous raconter son passé, son parcours au Renseignement américain, son job qui ressemble à celui d'un espion, sorte de James Bond sans les gadgets, sans Miss Moneypenny, sans Q, sans M.

Notre homme est une sorte de croisement entre James Bond et Jason Bourne. Sa véritable identité ne doit pas être connue, il bosse sous couverture, avec une nouvelle légende à chaque fois.

Le narrateur, ce sera lui (en partie, avec un narrateur omniscient pour d'autres chapitres). Il va tout nous raconter et il fera de nombreuses digressions dans son récit, en nous expliquant, par les détails, des moments de son passé, ce qui pourrait, si l'on n'est pas attentif à cent pour cent, être déstabilisant.

Par exemple, dans un récit au passé, se déroulant dans une banque suisse à Genève, où il accomplissait une mission, il sautera à un autre récit qui parlera d'une exécution dans un restaurant à Santorin (toujours dans le cadre de sa mission), avant de nous balancer dans son hôtel suisse où il assistera à l'attaque sur le WTC : nous étions le 11/09/2001.

Ces récits, incorporés dans le récit principal, sont importants, ils nous éclairent sur sa vie, sur son personnage, ses légendes et en effet, tout se tient. Mais il faudra 200 pages de papotages pour en revenir à cette chambre d'hôtel, au meurtre et comprendre ce qu'il foutait là. Pas de panique, on comprendra plus tard l'importance de tout cela.

Si durant une bonne moitié du roman, le récit est rapide, addictif, passé la page 500, le scénario, toujours très bavard, le devient un peu trop, notamment avec notre Pilgrim (on prononce son nom de code trois fois dans le roman) qui revient encore et toujours avec les flash-back de ses missions antérieures et qui me donnera l'impression que l'auteur a brodé pour ajouter des pages. Impression vite disparue. le bât qui blesse ne se trouvant pas là.

La chose que je reprocherai à ce thriller, c'est son manichéisme poussif. On pourrait synthétiser en chantant à la manière de Fugain : ♪ Qui c'est qui est très gentil ? Les z'États-Unis ♫ Qui c'est qui est très méchant ? L'Moyen-Orient ♪

Ou, à la manière de Pierre Brochand (Le diner de cons) : il est méchant l'Moyen-Orient, il est gentil, l'z'États-Unis.

Oui, vous allez les avoir dans la tête durant quelques heures.

Certes, lorsque l'on se trouve en compagnie des moudjahids en Afghanistan ou en Arabie saoudite, avec sa police secrète (la Mabahith), il est un fait que l'on va côtoyer des salopards, des sadiques, des hypocrites, des liberticides, des phallocrates, des misogynes et autres joyeusetés (on décapite sur la place publique).

Oui, dans la réalité, il y a aussi de salopards aux États-Unis et des prisons dans lesquelles on torture, l'auteur en parlera, mais l'équilibre entre les deux axes (le Bien et le Mal) ne sera jamais présent et à lire l'auteur, on pourrait croire que les États-Unis sont blancs comme neige… Un peu d'équilibre n'aurait pas été du luxe.

À certains moments, j'avais l'impression d'être dans un vieux film de James Bond (ceux avec Sean Connery ou Roger Moore) où l'Angleterre serait remplacée par les États-Unis, mais, comme dans ces vieux films, avec des méchants tous en provenance du Moyen-Orient. Nous n'en sommes plus là.

Si l'auteur n'a pas tort sur toute la ligne, un peu de nuance aurait rendu le récit moins manichéen… Et le Sarrasin aussi (le méchant de l'histoire) ! Sa vengeance est un peu tarabiscotée et capillotractée.

Si l'on ne prend pas trop attention à ce manichéisme présent, suite aux enjeux en cours (le Bien contre le Mal) et au vu du C.V de certains gars du Moyen-Orient (qui ne sont pas des enfants de choeur), si on n'est pas trop regardant sur les bords pour certaines choses invraisemblables (fabrication dans un labo d'un truc de ouf, grâce au Net, la chance insolente de Pilgrim, un président des États-Unis intelligent et raisonnable, des partenaires fiables, le truc avec les miroirs) on se retrouve avec un bon gros thriller qui se lit assez vite (trois jours pour ma part) en raison de son rythme et de l'addiction qu'il entraîne.

Sans être le thriller de l'année, sans jamais atteindre la profondeur de certains romans (ceux qui vous marquent), tout en étant un peu trop orienté, avec un super espion qui a tout d'un super héros (sans la cape et le slip sur les collants), il fait le job de vous divertir, de vous faire voyager, de vous foutre les chocottes (le terrorisme, le fanatisme religieux).

De plus, il comporte aussi une grosse dose de suspense, une super enquête policière (il a tout d'un Holmes, d'un Horatio Caine et de Gill Grissom, ce Pilgrim), un espion sympa qu'on apprécie assez vite et finalement, c'est un thriller parfait pour lire en vacances. Sans prise de tête. Dommage que tout soit si prévisible…

Une fois lu, il sera oublié. Dommage, parce qu'il y avait moyen de faire mieux, beaucoup mieux, surtout après un début aussi prometteur. Avec un peu plus de profondeur, moins de manichéisme et 200 pages de moins, ça aurait un roman plus percutant et moins voué à la case de l'oubli.

Malgré tout, restons positive, ce thriller m'a bien diverti ! Faut pas lui en demander plus.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je suis Pilgrim est le meilleur roman d'espionnage que j'ai lu depuis bien longtemps.
C'est un véritable page-turner, et des pages, il y en a! Plus de 900... Mais à la fin on regretterait presque qu'il n'y en ait pas plus!
L'histoire (mais j'ai presque envie de dire le scénario car on sent bien que Terry Hayes a une bonne expérience en la matière) nous entraîne de pays en pays, d'époque en époque. Les épisodes s'enchaînent à un rythme haletant dans de courts chapitres pour que finalement tout s'emboîte. Il y a des rebondissements jusqu'à la fin.
Les personnages, avec leurs failles, sont très attachants., que ce soit Pilgrim, Ben Bradley ou Battleboi. Il pourrait presque y avoir une suite, car malgré les 900 pages du roman, on n'est pas allés au bout de leur histoire et on aimerait savoir ce qu'ils vont devenir. J'ai aussi particulièrement apprécié l'humour ironique de Pilgrim.
Le contexte géopolitique est très bien rendu et expliqué autour notamment du 11 septembre et de l'Afghanistan.
J'ai également été particulièrement touchée par le fait qu'un auteur américain parle du camp du Struthof.
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