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EAN : 9782266230988
448 pages
Pocket (28/06/2012)
4.29/5   7 notes
Résumé :

Le Zohar est étymologiquement le "livre de la splendeur ", un traité ésotérique juif, dont l'influence égalerait celle du Talmud. La paternité de ce commentaire en araméen des principaux passages du Pentateuque, est attribuée - notamment - à Moïse de Léon au XIVe siècle. Comment le Zohar est-il né ? Pourquoi fut-il écrit et par qui ? Quel est son message et sa signification Comment, durant près d'un demi-millénaire, un corpus constitué de textes divers a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dans une perspective universitaire d'initiation à la connaissance de la Cabale (ou Kabbale), l'auteur a écrit un livre très utile, très consultable et très clair sur ce domaine, marqué par de très grandes oeuvres littéraires toutes issues du maître-livre, le Zohar, auquel on aura plus facilement accès grâce à l'auteur.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pour comprendre ce que signifie l’intellect agent, il faut évoquer brièvement quelques notions de cosmologie médiévale telle que nous la rencontrons dans certains écrits d’al-Farabi et d’Avicenne par exemple. Pour faire admettre que l’un dérive de l’Un et que la chaîne ontologique au sommet de laquelle se trouve Dieu se dégrade au fur et à mesure que l’on se rapproche du monde de la multiplicité, celui de la génération et de la corruption, on a imaginé dix intellects gouvernant chacun, dans un ordre descendant, une sphère qui lui est propre.

Comme on le notait plus haut, l’intellect en charge de notre bas monde est nommé intellect agent. Son nom implique qu’il est l’agent de notre monde. En outre, il fait passer notre intellect hylique de la puissance à l’acte et effuse ici-bas les intelligibles. Sans son aide, aucun acte d’intellection n’est possible. On peut rappeler que les scolastiques latin l’appelaient le dator formarum (donateur des formes), étant entendu que les formes ne sont autres que les intelligibles.

Certains penseurs médiévaux, parmi lesquels al-Farabi et Avicenne, croyaient en une conjonction de l’intellect humain avec l’intellect agent. Puisque l’acte d’intellection ne peut se faire ici-bas sans l’entremise de l’intellect agent, comment notre intellect pourrait-il sauver son individualité et demeurer jusqu’au bout lui-même ? L’intellection suprême n’entraîne-t-elle pas une fusion de l’un dans l’autre ? Maïmonide ne semble pas avoir vraiment suivi cette voie et n’a pas parlé de conjonction véritable avec l’intellect agent, même si, comme on l’a vu dans le chapitre III, ses commentateurs averroïstes ont tenté de lui imposer leurs idées. L’intellect humain, parvenu au degré suprême de son évolution, ressemble à l’intellect divin sans se confondre avec lui. (pp. 302-303)
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( selon Maimonide ),
Le premier verset de la genèse contient une contradiction dans les termes : poser l'existence d'un instant premier ( Au commencement Dieu créa...) est indéfendable et induit l'idée que quelque chose existait déjà , puisque le temps mesure le mouvement qui est lui même inséparable de la matière. En effet , on ne peut mesurer que le mouvement des parties constitutives d'un corps , comment , dès lors , opter pour une création à partir d'un néant absolu ?
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