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Nicolas Hazard (Autre)
EAN : 9782080234032
222 pages
Flammarion (03/02/2021)
2.5/5   4 notes
Résumé :
La ville n'étant plus synonyme de bonheur, l'eldorado serait-il dans nos villages ? Ce livre regroupe trente histoires de femmes et d'hommes qui sont la véritable richesse de notre beau pays. Ils ont développé des solutions concrètes aux problèmes de notre société, parfois toutes simples, et qui fonctionnent déjà. Mises bout à bout, elles dessinent un autre avenir et prouvent que nous pouvons tous, à notre échelle, être acteurs du changement. Ces personnages ont le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'avoue que j'apprécie beaucoup ces livres assez positifs qui place l'humain au coeur des changements. Ces personnes qu'elles soient issues de la campagne ou qu'elles soient des néoruraux, ont une véritable volonté de donner le meilleur d'eux-même pour changer les choses et dans le bon sens. Alors c'est un plaisir de voir ces actions que cela concerne l'implication des habitants, l'incitation à faire venir de nouvelles personnes, réfléchir au déplacement de la population, veiller sur les personnes vieillissantes, faire investir les citoyens dans des projets comme le photovoltaïque, faire venir et valoriser les artisans et agriculteurs.... Comment ne pas avoir envie de croire que tout cela peut changer les choses? Comment ne pas trouver cela positif et audacieux? D'ailleurs, est-ce que cela ne pourrait pas être nous l'initiateur aussi? Un petit livre à mettre entre les mains des plus septiques et des plus défaitistes qui croient que plus ne se créer.

Après 3/4 pages de description de l'initiative l'auteur y va de ses commentaires, de son regard critique. Impossible de ne pas avoir envie de le croire. Il n'hésite pas à mettre en avant avec chiffres, références et citations une défaillance de la part de l'Etat et des régions. On ne peut pas dire qu'il y a une vraie politique de dynamisme des campagnes non plus et quand elle il y a des choses elle n'est pas forcément égale selon les territoires. N'oublions pas qu'il existe des enjeux politiques.

Mais je reste sur ma faim tout de même car j'aurais voulu en savoir plus. J'aurais aimé avoir le témoignage de ces personnes, qu'elles partagent avec nous leurs motivations, ce qui leur a permis d'avoir cette idée, qu'elles sont les freins et les limites qu'ils ont du affronter... Faire un projet, c'est bien toutefois cela demande de toujours faire face à de nombreux obstacles pour y arriver. Souvent quand un(e) néo-rural(e) arrive pour élever des chèvres, des moutons, des vaches... bien souvent ils se font mal accueillir si c'est hors cadre d'une démarche locale. Il faut de la patience et souvent plus d'une année pour se faire accepter. Et là-dessus on rajoute les enjeux politiques de certaines personnes qui bloquent volontairement des choses au risque de perdre des électeurs ou des subventions/dessous de table/réserve parlementaire. L'exemple de Bure est assez parlant. Souvent les actions restent isolés à une ville/village surtout à la campagne pourquoi est-ce que cela essaime peu dans les environs? Pourquoi les associations de maires ne jouent-elles pas un rôle dans ces démarches? Faut-il alors lire régulièrement "La gazette des communes" pour en savoir plus? Pourquoi ces petites villes n'essaient-elles pas de fusionner pour être plus fortes?

Et pourquoi du dénigrement pour les villes périphériques des grandes villes? Elles souffrent du manque de médecins, d'activités, de transports... La volonté des maires peut changer des choses comme à Issy-les-Moulineaux même si cela tant à devenir une ville dortoir. le maire est parti avec son équipe pour débaucher Microsoft pour qu'elle se domicilie dans sa ville et que cela créée de l'emploi. Une démarche audacieuse. Est-ce le cas partout? J'habite en petite couronne et sans permis de conduire. le fait d'avoir accès au métro, au bus ou tramway me permet une grande liberté d'agir aussi bien pour aller travailler, sortir, voir des amis... Impossible à faire à la campagne et sans en plus devoir faire face aux commérages. Il faudrait vivre alors autrement. Une chose m'intrigue, pourquoi prendre si peut en compte l'importance de la culture? Est-ce quelque chose de superficiel? de même que l'accessibilité à des activités comme apprendre un sport, une langue ou le tricot. Est-ce possible sans lieu et sans voiture? Pourquoi ne pas créer des lieux pour des chercheurs pour inventer le lendemain en mélangeant les métiers? Je suis convaincue qu'il est possible de faire un maillage plus fort entre ce que l'on peut appeler campagne et ville en dehors du partage de la facture pour le ramassage des déchets ou des enfants. Il faudrait des intercos fortes avec des envie de changer les choses et pas avec une partie de personnes là pour des intérêts plus personnels.
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..
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