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4,23

sur 984 notes
J'avais adoré Love hypothesis et j'espérais retrouver avec Love on the brain, le même ton irrésistiblement drôle, l'univers scientifique. Ça l'a fait au début. Vraiment, c'était formidablement bien parti . Et puis, ça a fait un peu PSchhhhitt...

Une scientifique va déménager à Houston, avec son assistante, afin de collaborer avec la NASA . Quand je dis "collaborer", cela veut dire qu'elle travaillera avec un ancien étudiant de la fac, qui était environ quatre classes plus haut qu'elle et qui la détestait copieusement. Mais Bee veut ce poste, et tant pis pour les mauvaises vibrations qui viendront avec.
On devine que ces deux-là vont se rapprocher , on devine comment cela va finir, mais ce qui compte c'est comment l'autrice va faire en sorte que...
Donc de ce côté _là, il n'y a pas de suspens, ça arrive assez vite.
Trop vite. Et après, tout est gaché parce qu'on a droit à des scénes assez "hot," qui ne cadrent pas avec le ton de l'autrice, qui est pleins d'humour et de malice.
Ça ne cadre pas non plus avec ce que l'on sait des deux héros, qui ne sont pas très portés sur la chose, puisqu'ils ont été abstinents , une bonne partie de leur vie, ou très peu en couple. Et là , ils se tranforment en bêtes de sexe, c'est étonnant !
A la fin, l'autrice nous réserve une grosse surprise, un rebondissement qui sort du chapeau, pas crédible lui aussi, et qui vient se superposer aux deux autres styles littéraires évoqués plus haut. ( Presque du policier, mais pas du tout bien exploité ).

J'ai aimé ce début d'histoire d'amour, mais pas la fin. J'ai aimé le ton, et l'immersion dans le domaine scientifique que connait bien l'autrice puisque , munie d'un doctorat (dans je ne sais plus quelle spécialité : neurosciences ?), elle enseigne en université.
Je l'ai sentie moins à l'aise dans le monde de l'entreprise, et du coup, cela rejaillit sur la lectrice : je n'ai pas compris les différents sigles, ni en quoi consistait exactement le travail de Levi et Bee, mais il faut dire qu'on ne les voit pas beaucoup bosser, plutôt intéragir avec divers collégues...

Ce que j'ai préféré c'est le compte Twitter de Bee qui ,sous le pseudo " @QueFeraitMarie " ( comprenez Marie Curie, son idole ! ) , anime un compte qui parle de discrimination de genre dans le monde scientifique, dénonce des procédés d'admission en fac qui favorisent les enfants issus de classes sociales supérieures, parle de féminisme. Cet aspect du roman n'est pas assez exploité. Enfin, il l'est au début mais se perd en route pour finir en apothéose au niveau coincidence ...
C'est dommage que ces choses-là s'effacent petit à petit pour laisser la place (trop de place) à l'histoire d'amour " consommée".

Donc un avis un peu mitigé sur ce roman : du bon et du moins bon...
Il parait qu'elle aurait commis d'autres romans, espérons que les éditions d'Hauteville les traduissent fissa fissa !

Et sinon, Love on the brain, c'est le titre d'une chanson de Rihanna... Je l'ai appris en cherchant la traduction , ça veut dire "Un amour cérébral."..
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C'était teeeellement bien! Une lecture que j'ai lue d'une traite. Que j'ai eue du mal à lâcher. Qui m'a tenue éveillée. Qui m'intriguait tellement que j'allais lire volontairement des passages futurs pour avoir IMMEDIATEMENT la réponse à mes questions et attentes et tant pis pour les spoils. de toute manière, ce sont des passages que je relis quand c'est comme ça.

Commençons par les tous petits bémols mais qui restent inexistants tout de même. Déjà l'autrice semble apprécier que ses protagonistes masculins soient un peu stéréotypés : très bien dimensionné, voire surdimensionné, carrure impeccable, etc. J'avoue que je préférerais peut-être quelque chose de plus variable.
Deuxième point sa prose est un peu familière. Comme on est à l'intérieur des pensées du personnage, on finit par s'y habituer. En revanche, il y a un terme qui vraiment ne passe pas. Qui casse le moment. B****r. Alors oui, je suis peut-être d'une trop grande mièvrerie mais on doit admettre que c'est un terme qui n'a rien d'affectueux ni même de sexy en français. Vulgaire en revanche, ... Certes, peut-être que ça vient de la traduction, que ce terme là n'est pas si vulgaire en américain mais qu'on n'a rien d'approchant. Sauf que voilà, ça casse mes moments... et ça m'agace parce que sans ça, ils seraient parfaits ces moments!

Si vous avez aimé The Love Hypothesis, je pense que vous aimerez Love on the Brain. Pourquoi ? Parce qu'on est exactement dans le même schéma de pensée. Une romance à la ennemies-to-lovers, un monde scientifique et universitaire et des causes à défendre. Ali Hazelwood est une autrice engagée. En premier lieu vis-à-vis du traitement des femmes dans le secteur de la recherche scientifique. On a donc ici un protagoniste masculin ouvertement féministe et ça fait du bien parce que c'est naturel, ça coule de source, c'est évident pour lui. Elle aborde également beaucoup la question des représentations : véganisme, santé mentale, LGBTQIA + pour n'en citer que quelques unes. Ali Hazelwood est une autrice de son temps.

C'est aussi une prodigieuse écrivaine de romance. C'est simple, pour commencer Levi devient forcément le fantasme de tous. Outre son physique, il est juste parfait en terme d'opinions, de choix de vie et d'actes. Forcément on fond. .
Le tandem qu'il forme avec Bee est excellent. Elle est brillante. Elle est drôle. Elle est pétillante. Chacun a ses failles, se construisent malgré elles ou avec elles, en développant une relation saine. On s'attendrit sur leurs difficultés respectives, et encore plus lorsqu'on constate le soutien qu'ils s'apportent l'un et l'autre avec naturel.
Ali Hazelwood a décidé d'en faire de réelles âmes soeurs, ce qui fait palpiter mon coeur encore et encore. C'est simple, leurs points communs s'allongent au fur et à mesure du roman.
Comme dans The Love Hypothesis, on est conscient que quelque chose d'autre les relie ( je n'ai pas l'impression que ce soit une réelle surprise) et on jubile de voir cela, tout en ayant hâte de découvrir leur réaction quand ils l'apprendront.
Pour finir, les scènes sexuelles sont très bien menées. On n'est pas dans de l'excessif. On sent la tension mais aussi l'affection, la confiance, ... On n'est pas dans des scènes de sexe pour remplir des pages et mettre un peu en émoi. Elles sont réfléchies et bien menées. Même si effectivement, elles mettent aussi en émoi!
Quant au "drame du 3e acte" qui généralement est très artificiel, un peu trop mélodramatique, ici il est naturel, rend l'histoire authentique tout en ajoutant ce petit " c'est la catastrophe !".

En parallèle de cette romance qui a mis des paillettes dans mes yeux, j'ai trouvé le cadre intéressant. On quitte l'université pour une collaboration entre la NASA et les neurosciences. Un monde d'hommes. Avec une héroïne fan de Marie Curie ( dont on apprend beaucoup de choses).

Pour l'instant, les deux romans d'Ali Hazelwood parus en français m'ont séduite. Je vais foncer les yeux fermés pour sa prochaine romance adulte, voire même envisage très sérieusement celle qui vient de sortir et qui est young adult.
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Après Olive, place à Bee, l'autrice aime les héroïnes aux prénoms originaux et surtout les romances dans un cadre universitaire et/ou scientifique avec critique de ce monde qu'elle connaît si bien à la clé. Est-ce que ça fonctionne sur moi ? Toujours très partiellement malheureusement même si je trouve ce volet un poil plus réussi que le précédent, mais les mêmes défauts sont encore là…

Comme pour son roman précédent, l'éditeur cette année a surfé sur la vague des belles éditions à jaspage, et du succès de l'autrice sur la toile (enfin TikTok !) pour le proposer son nouveau roman dès sa première sortie aussi bien en édition standard qu'en édition reliée. J'ai toujours la même critique pour ceux qui n'ont pas lu celle que j'ai écrite sur Love Hypothesis concernant le choix des couleurs : l'un en dominance bleu et reflet rose, et l'autre avec les mêmes couleurs en miroir. Si je regrette ce choix et leur côté bleu / rose layette, je reconnais que cela a son petit effet. En revanche, la qualité de l'objet, elle, n'est pas au rendez-vous et est assez cheap, que ce soit la reliure ou le papier qui ne sont pas vraiment de qualité…

Concernant l'histoire maintenant, je n'ai pas l'impression que l'autrice se renouvelle beaucoup d'une production à l'autre. Après avoir suivi une étudiante en doctorat et un professeur reconnu de son université, cette fois c'est au tour d'une chercheuse en neuro-science et son chef de recherche, un ancien camarade de la fac d'une promo bien au-dessus d'elle. On tourne et retourne autour des mêmes sujets… Mais soit. L'autrice a bossé dans le milieu et sait de quoi elle parle. Elle a des choses à y questionner et se sert de ses romances pour le faire, pourquoi pas.

Pas de trope du faux couple en plus cette fois, mais plutôt un ennemi to lovers en mode slow burn où le héros, Levi est amoureux depuis bien bien longtemps de sa partenaire de labo : Bee, qui ne s'est rendue compte de rien et a cru au contraire qu'il la détestait et la snobait, un malentendu qui sera long à être éclairci. Ajoutez à cela une héroïne très présente sur les réseaux sociaux grâce à un compte où elle détourne le personnage de Mary Curie pour parler avec un humour grinçant de la science et aider ses collègues femmes dans les déboires qu'elles y vivent, et où elle chatte avec un certain Junk qui nous rappelle quelqu'un, et vous aurez saisi la dynamique.

J'ai à nouveau eu le même souci avec une plume assez maladroite, qui manque encore de maturité, et donne ainsi l'impression de personnage en décalage dans leurs discours et actions par rapport à leurs descriptions, mais j'ai trouvé l'histoire bien plus amusante à suivre car l'humour me parlait plus et était mieux mis en scène. La dynamique du ennemis to lovers fonctionne super bien pour cela, idem avec le quiproquo/malentendu et en plus quand on y ajoute du sabotage contre Bee dans le labo où elle bosse, cela éclaire sur les nombreuses bourdes et incompréhensions entre les deux qui vont nous amuser. Entre mails non reçus, chat fantôme, souvenirs de moments gênants et j'en passe, ça amuse le lecteur et se lit tout seul.

Le problème, c'est qu'on n'a que le point de vue de Bee, et au vue de la dynamique de l'histoire, du rôle des échanges entre Bee/Marie Curie et Junk, il aurait été souhaitable d'avoir aussi celui de Levi, ça a manqué. de plus, et c'est personnel, j'ai du mal avec les slow burn aussi slow qui ensuite vont un peu trop vite par manque de pages… du coup, j'ai eu le sentiment de perdre un peu l'image que je m'étais faite des personnages en cours de route et j'ai moyennement aimé. J'ai vite trouvé Bee insupportable dans les derniers chapitres avec des explications psychologiques en carton pâte, vues et revues qui m'ont fait lever les yeux au ciel. Et Levi avec son changement à 180° ne m'a pas convaincu non plus. L'autrice a vraiment du mal à nuancer ses propos, les sentiments de ses personnages ou encore ses choix et cela s'en ressent dans pas mal de scènes à l'écriture maladroite comme encore une fois (!) les scènes de sexe, même si c'est moindre que dans son premier roman, et dans le drama final qui est cliché à mort !

Encore une fois, ce n'est donc pas la romance qui m'a le plus plu dans ce titre et je le regrette vu son intention première quand même. Non, ce que j'ai préféré, c'est le cadre de cette recherche avec la NASA et le discours sur les problèmes que les femmes rencontrent lorsqu'elles font de la recherche entre harcèlement sexuel silencieux, mise au placard au profit d'hommes, sous-estimation de leurs capacités, etc. J'ai aussi apprécié cette remise en question d'un certain système d'acceptation à l'université basé sur un concours externe hyper orienté qui profite comme par hasard à une certaine classe sociale souvent blanche en prime… Et enfin, il y a aussi eu le volet sur les réseaux sociaux et ex-twitter, les communautés, la désinformation, etc, qui était intéressant. Bref, c'est tout le côté sociétal qui m'a plu et non la romance que j'ai trouvé encore un fois un peu trop « jeune » dans son écriture.

Seconde rencontre avec Ali Hazelwood et s'il y a du mieux, je continue à trouver son écriture trop « jeune » et manquant d'expérience pour moi. Il y a toujours de belles intentions avec un décor riche et pertinent, toujours une certaine addiction à suivre la destinée de ses héros geeks souvent inadaptés en société et un humour mieux dosé cette fois. Mais j'ai lu tellement de plumes plus abouties en romance contemporaine que je reste sur ma faim, voire que je suis frustrée que ce soit elle qui bénéficie de jolies éditions reliées et pas les autrices confirmées de ma bibliothèque T.T
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Presque un coup de coeur ❤ ! Je me suis régalée avec ce roman, Bée est drôle, intelligente, brillante, touchante et sensible, elle m'a fait beaucoup rire avec son obsession pour Marie Curie, ses bourdes et son humour, Levi est le bookboyfriend idéal, je l'adore il faudrait que la terre soit remplie d'hommes comme lui ! Les personnages secondaires sont tout aussi attachants et hilarants . L'univers des sciences est comme dans The love hypothesis super intéressant, l'autrice y dénonce pas mal de choses importantes et nous montre à quel point les femmes qui y travaillent sont brillantes ! La romance est si belle mais le petit bémol pour moi ce sont les scènes spicy, même si ce n'est pas non plus exagéré le langage du héros est complètement opposé à ce qu'il est ailleurs… Ah et aussi parlons de sa taille incroyable 🙄 ( dans tous les sens du terme) je ne sais pas pourquoi les autrices de romance sont à ce point fanatiques
de ce type de cliché masculin .. mais à part ça il y a beaucoup de consentement qui se fait de manière très naturelle et ça c'est chouette ! Alors oui il y a des petits défauts, des clichés mais j'ai dévoré cette histoire , un vrai bonbon un parfait guilty pleasure pas si guilty que ça..
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Il y a quelques mois j'avais fait la folie de m'offrir deux éditions reliées – et hors de prix – de Ali Hazelwood. Même que j'en avais parlé ici. Heureusement, la lecture de The Love Hypothesis avait été une excellente surprise, me laissant présager que le deuxième bouquin ne servirait pas seulement à décorer ma bibliothèque…

Bien entendu, je me retrouvais avec la crainte d'une déception. Cette fois je voulais du bon, du mignon, de la romance qualitative. Alors, qu'en est-il au terme de ma lecture ?

Et bien on prend les mêmes ingrédients et on recommence. Même si le trope n'est pas le même, on a le droit à tout ce qui a fait de The Love Hypothesis un succès : des personnages choupissons à souhait, de la romance feel-good, un milieu universitaire fascinant et sans pitié,… Malgré le peu de surprise réservé par Love on the Brain, je me suis encore laissée embarquer par l'autrice. Sincèrement, plus que le côté sentimental, c'est encore une fois l'aspect militant du récit qui fait la différence. Bee, l'héroïne, est une scientifique qui évolue dans un monde d'hommes et dont l'idole est Marie Curie. le roman m'a d'ailleurs donné envie de me plonger à l'occasion dans une biographie de cette dernière. Bref, Bee est drôle, excentrique, caustique et féministe. Comme le récit est à la première personne on a le droit à sa si savoureuse vision du monde. Par exemple :

"Si nous obtenons bien le feu vert, ils seront absolument tous sur notre dos. Les big boss de la NASA et des NIH tournoieront comme des vautours au-dessus de nos têtes. Je vais devoir expliquer à un créationniste blanc rendu à son douzième mandat de sénateur que la stimulation cérébrale n'est pas la même chose que l'acupression." (page 131)

Surtout, elle décrit avec légèreté et pertinence, ce que c'est que d'être une femme scientifique entourée d'une majorité d'hommes :

"Avec Levi présent, son équipe a tendance à adhérer plus vite à mes suggestions – un phénomène connu sous le nom de Référence SaucisseTM. Enfin pour Annie et moi, du moins. En plein PhalluslandTM ou Foire à la SaucisseTM, avoir un homme qui se porte garant de vous contribuera à ce que vous soyez prise au sérieux – plus l'homme sera considéré, plus grand sera son pouvoir de Référence SaucisseTM." (page 142)

Comme pour le premier roman d'Ali Hazelwood, on est sur de la bonne grosse romance et c'est donc à réserver aux amateurs du genre. Et si le récit, encore une fois, aligne avec malice les clichés, on se prend facilement à aimer nos héros, Bee et Levi. Pour le moment, l'autrice n'a pas encore publié d'autre ouvrage, aussi me faudra-t-il patienter pour retourner dans cet univers. D'ailleurs cette possible troisième lecture sera, cette fois, un brin méfiante, car, soyons francs, si les ingrédients ne varient pas un peu, la lassitude risque de pointer le bout de son petit nez blasé…
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Les romans de Ali Hazelwood ? Une source sur de pure bonheur. On lit une romance scientifique avec les 3/4 des termes ou tu te dis what the fuck mais on adore ! Justement ce fameux mélange de science et d'amour, ce combat féministe pour dire que oui la femme est aussi intelligente que l'homme. La fragilité émotionnelle de Bee dans sa vie personnel mais sa détermination dans sa vie personnelle ce n'est pas la même personne.
J'ai moins aimé que the love hypothesis qui as été un coup de coeur mais celui là a été un vrai plaisir à lire et en sachant que ce mois ci un nouveau livre va être traduit de cette autrice je me devais lire celui là d'abord. J'aime comment ces écrits, j'aime cet touche d'humour qu'elle rajoute, j'aime les personnages, j'aime l'histoire, j'aime tout, enfin presque.

Je mets 4 étoiles car malheureusement la fin m'a dérangé légèrement, je m'attendais pas à ça et j'ai trouvé que c'était vachement bâclé et j'ai trouvé ça dommage, on aurait pu faire mieux mais à part ça sa reste quand même une bonne lecture
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Et voilà, j'ai lu le deuxième roman d'Ali Hazelwood et comme le précédent, j'ai adoré et l'ai dévoré ! C'est un énorme coup de coeur !
J'ai eu un petit peur au début car forcément, je le comparais avec the love hypothesis et les thématiques de recherche m'intéressaient un peu moins. Et puis bien-sûr, la plume de l'autrice a complètement jouée son rôle et m'a complètement embarquée dans l'histoire.
Les personnages sont attachants, atypiques, drôles et émouvants. On s'attache immédiatement à leurs personnalités et à leurs histoires.
Le plus dur pour moi est de tourner la dernière page de ses romans car c'est toujours avec un gros pincement au coeur que je laisse les personnages derrière moi.
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Mêler histoire d'amour et milieu scientifique: c'est rafraîchissant! Une histoire qui se déroule à la NASA, qui inclut des anecdotes de chats et qui fait constamment référence à Marie Curie: c'est original et beaucoup plus intéressant que la moyenne pour ce type de roman. Je m'ennuie toujours à mourir lorsque je lis des romances contemporaines mettant en scène des femmes plus ou moins nunuches ou préoccupées uniquement par leurs dîners de filles et leur apparence. Pour une fois, les personnages (hommes et femmes) sont des êtres dont le QI est supérieur à la moyenne (même si leurs compétences relationnelles sont loin de l'être). Mais ce que j'ai le plus apprécié, ce n'est pas tant l'histoire d'amour que l'illustration et la dénonciation de la manière dont les femmes sont traitées dans les métiers traditionnellement masculins: même encore aujourd'hui, même (surtout) lorsqu'elles ont fait leurs preuves et qu'elles sont les plus compétentes dans leur domaine. Même si on le sait, ça fait du bien de voir que c'est décrit, illustré tel que ça se produit dans la réalité. Concernant l'intrigue, elle nous garde en haleine, même si on soupçonne vraiment vite de quelle manière ça va se terminer (et je ne parle pas de l'histoire d'amour entre les deux principaux protagonistes, on voit venir de très loin le dénouement de l'intrigue "professionnelle"). Ça n'enlève pas pour autant le plaisir de la lecture.
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Un nouveau coup de coeur signé Ali Hazelwood ! Exactement sur la même vague que The Love Hypothesis, je n'avais pas trop de doute quant au fait que j'allais adorer cette histoire ; et ça a été un succès total. Je suis totalement fan de la plume de l'autrice qui est toujours aussi fluide, légère et additive. Elle a l'art de m'embarquer dans son roman et de me faire passer un excellent moment en compagnie de ses personnages à la fois haut en couleur et atypique. J'ai retrouvé dans Love on the brain tout ce que j'avais adoré dans The Love Hypothesis.

Dans cette romance feel good, chick lit, nous faisons la connaissance de Bee, experte en neuro-ingénierie, qui se voit choisie pour travailler sur un projet en partenariat avec la NASA. C'est là la chance de sa vie mais elle doit travailler en collaboration avec Levi, un ancien camarade d'école qui s'est toujours montré désagréable avec elle. Bee appréhende de travailler avec lui. Elle le considère comme son plus grand rival, et pourtant, pour travailler sur un nouveau casque pour les astronautes, Bee se sent capable de prendre sur elle et de mener à bien ce projet, quoi qu'il arrive.

Bee est un personnage haut en couleur. Elle est pétillante, drôle et rafraichissante. Je n'ai eu aucun mal à l'apprécier et à m'attacher à elle. Elle est accro à son boulot, fan de chats et de Star Wars et a le chic pour se fourrer dans des situations rocambolesques qui m'ont bien faite rire pendant ma lecture. Pourtant, c'est aussi une jeune femme déterminée qui lutte quotidiennement contre les inégalités hommes / femmes qui subsistent dans son parcours de formation (comme dans tout corps de métier). Son idole est Marie Curie. Elle en fait référence à la moindre occasion et se base sur des faits historiques pour mettre en lumière des problèmes de l'époque actuelle.

Levi nous est présenté comme le plus grand rival de Bee suite à leur passé commun où ils ont été tous les deux étudiants et qu'il s'est toujours montré désagréable envers elle ; alors qu'elle ne lui a jamais rien fait. Bee part du principe que leur haine est mutuelle et juste "physique". Et on ne peut pas vraiment trop lui donner tord dans un premier temps, car Levi est taciturne, et ne semble absolument pas ravi de travailler avec Bee. Il nous donne même l'impression qu'il veut lui mettre des bâtons dans les roues. Pourtant, au fil des pages, en tant que lecteur, on commence à se demander si tout cela n'est pas qu'un énorme malentendu...

Même si les tropes sont, sans aucun doute, communes, j'ai trouvé que le scénario était innovant. Avec Love on the brain, on n'a pas du tout l'impression d'avoir affaire à du réchauffé. Bee et Levi sont deux personnages atypiques qu'on se plaît à suivre et à découvrir. Et on s'attache à eux très rapidement. Leur romance a une belle évolution et passe par plusieurs stades avant de prendre un tournant très spicy. Nos deux personnages principaux sont bien évidemment totalement aveugles sur ce qu'ils représentent l'un l'autre mais, j'étais tellement accro à l'histoire que je n'attendais que le dénouement final pour les voir enfin filer un amour véritable.

J'ai bien apprécié les personnages principaux, et notamment Rocio, l'assistante de Bee, qui est un personnage totalement à part et décalé. Elle m'a faite beaucoup rire avec ses anecdotes glauques et sombres qui donnaient plutôt bien le ton sur certaines situations :'D Petit coup de coeur pour le personnage de Penny dont l'innocence et le sadisme n'ont pas d'égale.

Mais bon, outre la romance qui est addictive et nous fait vibrer, j'adore tout simplement l'univers que Ali Hazelwood construit autour d'une romance universitaire. Ce roman est rempli de thématiques, telles que les inégalités homme/femme dans le monde de la science, mais aussi de faits scientifiques qui sont super intéressants à prendre pour sa propre culture G.

Je ne me suis pas ennuyée une seule fois pendant ma lecture. Ca a même été très dur d'en sortir tant que je n'étais pas arrivée au point final. Ali Hazelwood retranscrit avec beaucoup de justesse les émotions, et elle sait comment nous happer dans son histoire et nous rendre accro à tel point qu'on aimerait être à la place de Bee. Cette autrice rentre dans la catégorie de mes auteurs chouchous et dont je prendrais plaisir à relire ses livres.
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ℝ𝕠𝕞𝕒𝕟𝕔𝕖 𝕔𝕠𝕟𝕥𝕖𝕞𝕡𝕠𝕣𝕒𝕚𝕟𝕖 - 𝕄𝔽 - 𝕄𝕚𝕝𝕚𝕖𝕦 𝕤𝕔𝕚𝕖𝕟𝕥𝕚𝕗𝕚𝕢𝕦𝕖 - 𝔽𝕖𝕞𝕚𝕟𝕚𝕤𝕞𝕖 - ℝ𝕖𝕝𝕒𝕥𝕚𝕠𝕟 𝕖𝕡𝕚𝕤𝕥𝕠𝕝𝕒𝕚𝕣𝕖 (Message privé sur les réseaux sociaux)

J'avais adoré The Love Hypothesis, ce livre avait réussi à me faire ignorer des choses que je n'aime pas. Donc j'avais très envie de lire ce livre.
Ce livre nous parle de Bee, elle est engagée pour travailler pour un nouveau projet. Mais elle doit travailler avec son ennemi juré Levi. Donc quand rien ne va et que sa prise de poste vire au cauchemar, elle est sûre que Levi est responsable. Mais s'il n'y était pour rien ?
Je ne suis pas aussi captivée que je l'ai été pour Love Hypothesis. Ce livre à de très très bon points mais aussi des mauvais.
Je vais commencer par dire que je ne suis pas très fan des personnages. Trop classique ? A la limite du cliché par moment ? Ils ne m'ont pas particulièrement touché, je les ai trouvés sympathiques, mais sans plus.
La romance est bien, convenue, simple, mais bien. Elle fonctionne, les deux personnages sont très mignons. Rien à redire, mais la romance c'est un peu une sorte de cache misère.
Car les personnages sont tellement focalisés l'un sur l'autre qu'il en oublie les problématiques extérieures à leur relation. En tant que lectrice cela m'a mis dans une situation un peu ambiguë. D'un côté je comprends qu'ils sont dans la phase lune de miel, mais en même temps je me dis qu'ils ne voient pas l'éléphant rose au milieu de la pièce, ce n'est juste pas possible. En gros, on voit dès le début qu'il y a quelqu'un qui cherche à nuire à Bee, mais c'est tout on ne se penche pas dessus avant la fin (en réalité une fois que Levi est innocenté, problème résolu : NON). Donc, j'étais frustrée tout le long du livre.
Par contre, on voit que l'autrice maîtrise son sujet : le milieu de la recherche. Elle profite de ces livres pour dire quelque chose de plus profond qu'une simple romance. C'est un livre engagé et j'aime vraiment cela qu'on est un message fort. C'est le cas ici ! Il y a celui du féminisme : la minimisation du travail des femmes, le fait qu'elles sont moins écoutées… Mais il y a aussi celui du recrutement pour les doctorants qui reposent sur un concours discriminant. J'ai trouvé ce sujet très intéressant. Et j'aime voir ce genre de choses dans un genre qui est (parfois à raison) très peu considéré. Ce livre me montre qu'il y a du potentiel dans le genre de la romance.
Donc même si je ne suis pas tout à fait convaincue par ce livre, il est pour moi un exemple de ce que je veux lire dans une romance.
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