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Critique de Meygisan


Ce nouveau tome de Conan fera étrangement écho à notre actualité.
Le dieu dans le sarcophage est l'un des premiers textes écrits par Howard au sujet de Conan. Il dit de son personnage qu'il tente de cerner un peu mieux sa personnalité et de le définit plus précisément.
Pour cela il le place dans une situation pour le moins délicate dans laquelle il est accusé à tort d'un meurtre. Conan est alors aux "prises" avec une enquête sur le tas, au cours de laquelle interrogatoire et preuve sont rassemblés pour élucider le mystère. Et là où le récit fait écho à notre actualité, c'est dans les méthodes musclées utilisées par l'inquisition ( les forces de l'ordre donc!) pour parvenir à ses fins. S'invite à la fête un étrange sarcophage qui aurait trait à d'anciennes civilisations et renfermant on ne sait quel pouvoir ou malédiction.
La résolution de l'affaire se fera en faveur du barbare, à sa manière.
Ici encore, Howard place le cimmérien, le sauvage, épris de liberté, aux prise avec le monde civilisé auquel il ne comprend rien et nous montre une facette de celui ci, qui finalement définira le gros de sa personnalité. Épris de liberté et accusé à tort, Conan ne peut réagir que par la force et le fer.
Si j'ai aimé le scénario, je n'ai pas trop apprécié le changement de narrateur, c'est quelque peu déstabilisant ( et je ne me rappelle plus si c'était le cas dans la nouvelle), ainsi que les graphismes qui ne m'ont pas convaincus. Mais d'un autre côté, ceux ci ont le loisir de proposer une vision différente de ce que nous avons l'habitude de voir du cimmérien...
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